Le gouvernement de Laurent Gbagbo a jugé samedi "inacceptable" la menace brandie par les pays de l`organisation ouest-africaine Cédéao de recourir à la force pour obtenir son départ de la présidence ivoirienne.
Cette menace est "inacceptable", a déclaré à l`AFP le porte-parole du
gouvernement, Ahoua Don Mello, dénonçant "un complot du bloc occidental dirigé
par la France", l`ancienne puissance coloniale.
Assurant ne pas croire "du tout" à un usage de la force par la Communauté
économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui en a brandi la menace
à son sommet de vendredi à Abuja (Nigeria), M. Don Mello a évoqué un risque de
"guerre civile" si ce projet était mis à exécution.
"La Côte d`Ivoire est une terre d`immigration", a-t-il souligné. "Tous les
pays (d`Afrique de l`Ouest) ont des ressortissants en Côte d`Ivoire, ils
savent que s`ils attaquent la Côte d`Ivoire de l`extérieur, ça va se
transformer en guerre civile à l`intérieur", a-t-il averti.
"Est-ce que le Burkina Faso est prêt à accepter trois millions de Burkinabè
de retour" de Côte d`Ivoire dans leur pays d`origine?, a-t-il interrogé. Les
pays de la Cédéao "ne s`attaqueront pas eux-mêmes", a-t-il prédit.
La Cédéao a exigé une nouvelle fois vendredi le retrait de M. Gbagbo au
profit d`Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28
novembre par la communauté internationale.
"Le peuple de Côte d`Ivoire va se mobiliser", a promis le porte-parole du
gouvernement de M. Gbagbo. "Ca excite son patriotisme, ça renforce la foi dans
le nationalisme ivoirien".
"Cette volonté de recolonisation du continent africain va prendre fin en
Côte d`Ivoire, à moins d`exterminer tous les Ivoiriens", a-t-il prévenu.
"Nous sommes toujours ouverts au dialogue mais dans le respect strict des
lois et règles de la République de Côte d`Ivoire", a également assuré Ahoua
Don Mello.
La Cédéao a annoncé "un dernier geste" avec l`envoi prochain d`"une
délégation spéciale de haut niveau", dont on ignorait samedi la composition et
la date d`arrivée à Abidjan.
Cette menace est "inacceptable", a déclaré à l`AFP le porte-parole du
gouvernement, Ahoua Don Mello, dénonçant "un complot du bloc occidental dirigé
par la France", l`ancienne puissance coloniale.
Assurant ne pas croire "du tout" à un usage de la force par la Communauté
économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui en a brandi la menace
à son sommet de vendredi à Abuja (Nigeria), M. Don Mello a évoqué un risque de
"guerre civile" si ce projet était mis à exécution.
"La Côte d`Ivoire est une terre d`immigration", a-t-il souligné. "Tous les
pays (d`Afrique de l`Ouest) ont des ressortissants en Côte d`Ivoire, ils
savent que s`ils attaquent la Côte d`Ivoire de l`extérieur, ça va se
transformer en guerre civile à l`intérieur", a-t-il averti.
"Est-ce que le Burkina Faso est prêt à accepter trois millions de Burkinabè
de retour" de Côte d`Ivoire dans leur pays d`origine?, a-t-il interrogé. Les
pays de la Cédéao "ne s`attaqueront pas eux-mêmes", a-t-il prédit.
La Cédéao a exigé une nouvelle fois vendredi le retrait de M. Gbagbo au
profit d`Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28
novembre par la communauté internationale.
"Le peuple de Côte d`Ivoire va se mobiliser", a promis le porte-parole du
gouvernement de M. Gbagbo. "Ca excite son patriotisme, ça renforce la foi dans
le nationalisme ivoirien".
"Cette volonté de recolonisation du continent africain va prendre fin en
Côte d`Ivoire, à moins d`exterminer tous les Ivoiriens", a-t-il prévenu.
"Nous sommes toujours ouverts au dialogue mais dans le respect strict des
lois et règles de la République de Côte d`Ivoire", a également assuré Ahoua
Don Mello.
La Cédéao a annoncé "un dernier geste" avec l`envoi prochain d`"une
délégation spéciale de haut niveau", dont on ignorait samedi la composition et
la date d`arrivée à Abidjan.