Pour sa première déclaration à la nation, depuis son élection, Alassane Ouattara a promis de tout mettre en œuvre pour que cessent les exactions qui sont commises sur les populations par des hommes en armes.
Mes chers compatriotes, chers frères, chères sœurs, en cette veille de Noël, je voudrais m'adresser à vous, en tant que Président de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens, donc responsable de chacune et de chacun d'entre vous.
Le 28 novembre 2010, vous avez voté massivement et vous avez porté votre choix sur moi comme président de la République de Côte d'Ivoire. Je vous en remercie encore du plus profond de mon cœur.
Ce choix a été entériné par le concert des Nations à travers la Cedeao, l'Union Africaine, l'Union Européenne et le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Je mesure pleinement la responsabilité qui est la mienne, face à vos nombreuses attentes et à la confiance du monde entier.
Les souffrances supportées depuis dix ans par nos populations exigeaient que nous nous mettions immédiatement au travail dans la cohésion et dans l'union.
Mais, alors que le peuple ivoirien était en droit, après ces longues années de crise, de se réjouir de notre avancée démocratique, l'ancien président Laurent Gbagbo décide d'ouvrir une nouvelle page de violence et d'incertitude, aggravant ainsi chaque jour un peu plus les souffrances des Ivoiriens.
En effet, la violence a refait surface dans nos villes et dans nos quartiers. De graves violations des droits de l'Homme sont constatées partout. Ainsi, pendant le couvre-feu, des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la garde républicaine et du Cecos, appuyés par des mercenaires et des miliciens étrangers. Ces faits tragiques sont douloureux pour nous tous.
Je voudrais saluer la mémoire des victimes de ces barbaries et présenter mes condoléances les plus attristées à leurs familles. Aux blessés, j'exprime ma profonde compassion et je leur souhaite un prompt rétablissement.
Par respect pour la vie humaine, je mettrai tout en œuvre pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus.
A toutes celles et à tous ceux qui souffrent dans leur chair à cause de ces crimes commis sur des personnes sans défense, je veux leur dire que la justice sera saisie pour faire la lumière sur ces actes odieux. Une Commission d'enquête nationale sera constituée ; les résultats seront rendus publics et les auteurs seront sanctionnés.
Au plan international, au regard de la gravité des faits, j'ai demandé, à la Cour pénale internationale d'envoyer une mission dans notre pays dans les tout prochains jours.
En outre, j'ai écrit officiellement au Secrétaire général des Nations Unies pour demander l'application urgente du mandat actuel de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, notamment en ce qui concerne la protection des citoyens, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que le soutien aux décisions de la Cedeao.
C'est le lieu pour moi d'exprimer ma reconnaissance à la Communauté Internationale pour son engagement en faveur d'un retour rapide de la paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire, dans le respect de la volonté exprimée par le peuple ivoirien lors de l'élection présidentielle.
Je remercie tout particulièrement la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cedeao, qui s'est à nouveau réunie le vendredi 24 décembre à Abuja et qui a réitéré son invitation à monsieur Laurent Gbagbo à rendre, sans délai, le pouvoir dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire.
Par son intransigeance, monsieur Laurent Gbagbo risque d'exposer notre pays à de nouvelles violences.
Je voudrais une dernière fois lui demander de se plier au choix des Ivoiriens en cédant le pouvoir immédiatement.
En tant que Chef Suprême des armées, je demande aux Forces de défense et de sécurité d'assurer leur mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et les mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens.
Mes chers compatriotes,
Notre pays connaît certes des moments particulièrement difficiles ; mais je reste confiant, que bientôt, nous renouerons avec les valeurs de pardon, de réconciliation, de tolérance, de rassemblement, de fraternité et de paix que nous a léguées le Père de la Nation, le Président Félix Houphouet-Boigny.
La Côte d'Ivoire est une et indivisible. Elle est notre bien commun. Je mettrai tout en œuvre pour permettre à tous les Ivoiriens, quelles que soient leurs opinions de vivre ensemble, dans l'union, la discipline et le travail.
En cette période de fête, je voudrais souhaiter à chacun et à chacune d'entre vous, ainsi qu'à vos familles un très joyeux Noël.
Que Dieu veille sur notre chère Côte d'Ivoire.
Je vous remercie
Mes chers compatriotes, chers frères, chères sœurs, en cette veille de Noël, je voudrais m'adresser à vous, en tant que Président de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens, donc responsable de chacune et de chacun d'entre vous.
Le 28 novembre 2010, vous avez voté massivement et vous avez porté votre choix sur moi comme président de la République de Côte d'Ivoire. Je vous en remercie encore du plus profond de mon cœur.
Ce choix a été entériné par le concert des Nations à travers la Cedeao, l'Union Africaine, l'Union Européenne et le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Je mesure pleinement la responsabilité qui est la mienne, face à vos nombreuses attentes et à la confiance du monde entier.
Les souffrances supportées depuis dix ans par nos populations exigeaient que nous nous mettions immédiatement au travail dans la cohésion et dans l'union.
Mais, alors que le peuple ivoirien était en droit, après ces longues années de crise, de se réjouir de notre avancée démocratique, l'ancien président Laurent Gbagbo décide d'ouvrir une nouvelle page de violence et d'incertitude, aggravant ainsi chaque jour un peu plus les souffrances des Ivoiriens.
En effet, la violence a refait surface dans nos villes et dans nos quartiers. De graves violations des droits de l'Homme sont constatées partout. Ainsi, pendant le couvre-feu, des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la garde républicaine et du Cecos, appuyés par des mercenaires et des miliciens étrangers. Ces faits tragiques sont douloureux pour nous tous.
Je voudrais saluer la mémoire des victimes de ces barbaries et présenter mes condoléances les plus attristées à leurs familles. Aux blessés, j'exprime ma profonde compassion et je leur souhaite un prompt rétablissement.
Par respect pour la vie humaine, je mettrai tout en œuvre pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus.
A toutes celles et à tous ceux qui souffrent dans leur chair à cause de ces crimes commis sur des personnes sans défense, je veux leur dire que la justice sera saisie pour faire la lumière sur ces actes odieux. Une Commission d'enquête nationale sera constituée ; les résultats seront rendus publics et les auteurs seront sanctionnés.
Au plan international, au regard de la gravité des faits, j'ai demandé, à la Cour pénale internationale d'envoyer une mission dans notre pays dans les tout prochains jours.
En outre, j'ai écrit officiellement au Secrétaire général des Nations Unies pour demander l'application urgente du mandat actuel de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, notamment en ce qui concerne la protection des citoyens, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que le soutien aux décisions de la Cedeao.
C'est le lieu pour moi d'exprimer ma reconnaissance à la Communauté Internationale pour son engagement en faveur d'un retour rapide de la paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire, dans le respect de la volonté exprimée par le peuple ivoirien lors de l'élection présidentielle.
Je remercie tout particulièrement la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cedeao, qui s'est à nouveau réunie le vendredi 24 décembre à Abuja et qui a réitéré son invitation à monsieur Laurent Gbagbo à rendre, sans délai, le pouvoir dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire.
Par son intransigeance, monsieur Laurent Gbagbo risque d'exposer notre pays à de nouvelles violences.
Je voudrais une dernière fois lui demander de se plier au choix des Ivoiriens en cédant le pouvoir immédiatement.
En tant que Chef Suprême des armées, je demande aux Forces de défense et de sécurité d'assurer leur mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et les mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens.
Mes chers compatriotes,
Notre pays connaît certes des moments particulièrement difficiles ; mais je reste confiant, que bientôt, nous renouerons avec les valeurs de pardon, de réconciliation, de tolérance, de rassemblement, de fraternité et de paix que nous a léguées le Père de la Nation, le Président Félix Houphouet-Boigny.
La Côte d'Ivoire est une et indivisible. Elle est notre bien commun. Je mettrai tout en œuvre pour permettre à tous les Ivoiriens, quelles que soient leurs opinions de vivre ensemble, dans l'union, la discipline et le travail.
En cette période de fête, je voudrais souhaiter à chacun et à chacune d'entre vous, ainsi qu'à vos familles un très joyeux Noël.
Que Dieu veille sur notre chère Côte d'Ivoire.
Je vous remercie