Le défunt régime au pouvoir, dans sa volonté de garder, envers et contre tous, les rênes de la gestion de l’Etat qu’il a perdu à l’issue du scrutin du 28 novembre, profère des menaces à l’envi et s’adonne à un chantage odieux sur les ressortissants de l’espace Cedeao.
«Poussée par la France/La Cedeao déclare la guerre à la Côte d’ivoire. Les ressortissants ouest africains en danger». Telle était la une, lundi, de ‘‘Notre Voie’’ le quotidien proche de Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat sortant, qui use de toutes ses forces pour s’accrocher au pouvoir. Si l’on fait une lecture à tête reposée de la déclaration de Don Mello, porte-parole du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo qui a induit, ce jour-là, la une du journal ‘‘Notre Voie’’ l’on en arrive en substance à cette déduction: Si vous touchez à un seul cheveu de Laurent Gbagbo, parlant des armées de la Cedeao, vos ressortissants paieront pour cet acte. Donc! Pensez à vos ressortissants avant de décider une intervention militaire contre Laurent Gbagbo. Une déduction qui montre à tout le moins qu’on n’a pas besoin d’être un devin pour savoir que le clan du chef de l’Etat sortant a décidé d’user de chantages infâmes et odieux sur les ressortissants de l’espace Cedeao vivant sur le territoire ivoirien pour décourager toute option militaire contre eux. Le défunt régime qui refuse de sombrer dans l’oubli à en croire les graves propos de Don Mello est prêt à servir aux chefs d’Etat de la Cedeao un pogrom de leurs ressortissants s’ils s’entêtent à faire partir Laurent Gbagbo du palais présidentiel. Et, pour mettre à exécution ses menaces le clan de Laurent Gbagbo mise dans sa panoplie sur ses miliciens et ses mercenaires, entretenus à prix d’or, et sur ses soldats dans l’armée qui lui sont restés fidèles.
Toutefois, notons que ce ne sera pas la première fois que le camp du président sortant menace les étrangers vivant sur le sol ivoirien dans leur chair. Toutes les graves crises qui ont ponctué, en effet, les dix années de règne des refondateurs ont été un calvaire continu pour les étrangers. Notamment, les ressortissants burkinabés et maliens, ces souffre-douleurs des refondateurs, qui paient au quotidien un lourd tribut des événements politiques en Côte d’Ivoire. Selon des sources proches de l’ambassade du Mali en Côte d’ivoire, les derniers événements postélectoraux, avec à la clé le couvre-feu et la marche du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), ont également coûté la vie à onze (11) ressortissants maliens. Tous sommairement exécutés sans autre forme de procès.
Le défunt régime au pouvoir à travers les actes qu’il pose montre qu’il n’a pas de limite dans sa vaine tentative de confiscation du pouvoir. Il est prêt à marcher sur le corps de tous ceux qui s’opposeront à sa tentative d’usurpation du pouvoir. L’on se souvient que le dictateur iranien, Saddam Hussein, a fait, lui aussi, emprunté la sinueuse voie qui mène droit dans le mur lors de la première guerre du Golf en 1984. Il avait menacé de former des boucliers humains constitués essentiellement de ressortissants américains sur des sites stratégiques visés par l’armée du Président Georges Bush. La suite, on la connaît, le chantage n’a en rien entamé la détermination des GI’s. L’offensive de l’armée américaine s’est soldée par une débâcle des soldats iraniens. Gbagbo est averti.
K. Marras. D
«Poussée par la France/La Cedeao déclare la guerre à la Côte d’ivoire. Les ressortissants ouest africains en danger». Telle était la une, lundi, de ‘‘Notre Voie’’ le quotidien proche de Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat sortant, qui use de toutes ses forces pour s’accrocher au pouvoir. Si l’on fait une lecture à tête reposée de la déclaration de Don Mello, porte-parole du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo qui a induit, ce jour-là, la une du journal ‘‘Notre Voie’’ l’on en arrive en substance à cette déduction: Si vous touchez à un seul cheveu de Laurent Gbagbo, parlant des armées de la Cedeao, vos ressortissants paieront pour cet acte. Donc! Pensez à vos ressortissants avant de décider une intervention militaire contre Laurent Gbagbo. Une déduction qui montre à tout le moins qu’on n’a pas besoin d’être un devin pour savoir que le clan du chef de l’Etat sortant a décidé d’user de chantages infâmes et odieux sur les ressortissants de l’espace Cedeao vivant sur le territoire ivoirien pour décourager toute option militaire contre eux. Le défunt régime qui refuse de sombrer dans l’oubli à en croire les graves propos de Don Mello est prêt à servir aux chefs d’Etat de la Cedeao un pogrom de leurs ressortissants s’ils s’entêtent à faire partir Laurent Gbagbo du palais présidentiel. Et, pour mettre à exécution ses menaces le clan de Laurent Gbagbo mise dans sa panoplie sur ses miliciens et ses mercenaires, entretenus à prix d’or, et sur ses soldats dans l’armée qui lui sont restés fidèles.
Toutefois, notons que ce ne sera pas la première fois que le camp du président sortant menace les étrangers vivant sur le sol ivoirien dans leur chair. Toutes les graves crises qui ont ponctué, en effet, les dix années de règne des refondateurs ont été un calvaire continu pour les étrangers. Notamment, les ressortissants burkinabés et maliens, ces souffre-douleurs des refondateurs, qui paient au quotidien un lourd tribut des événements politiques en Côte d’Ivoire. Selon des sources proches de l’ambassade du Mali en Côte d’ivoire, les derniers événements postélectoraux, avec à la clé le couvre-feu et la marche du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), ont également coûté la vie à onze (11) ressortissants maliens. Tous sommairement exécutés sans autre forme de procès.
Le défunt régime au pouvoir à travers les actes qu’il pose montre qu’il n’a pas de limite dans sa vaine tentative de confiscation du pouvoir. Il est prêt à marcher sur le corps de tous ceux qui s’opposeront à sa tentative d’usurpation du pouvoir. L’on se souvient que le dictateur iranien, Saddam Hussein, a fait, lui aussi, emprunté la sinueuse voie qui mène droit dans le mur lors de la première guerre du Golf en 1984. Il avait menacé de former des boucliers humains constitués essentiellement de ressortissants américains sur des sites stratégiques visés par l’armée du Président Georges Bush. La suite, on la connaît, le chantage n’a en rien entamé la détermination des GI’s. L’offensive de l’armée américaine s’est soldée par une débâcle des soldats iraniens. Gbagbo est averti.
K. Marras. D