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Art et Culture Publié le lundi 3 janvier 2011 | Nord-Sud

Festival mondial des arts nègres (Fesman) à Dakar / Wade a réussi son pari

© Nord-Sud Par Prisca
Médiation : le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade rencontre les acteurs de la crise ivoirienne
Vendredi 23 avril 2010. Abidjan, Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Départ du Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade
A peine le rideau baissé sur la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman) au Sénégal, que les populations en redemandent. Vu l’écart entre la précédente édition (36 ans) et celle de 2010, surtout le gros investissement dont il a bénéficié, il est clair que la prochaine communion n’est pas pour les années à venir. Contre vents et marées, le président Abdoulaye Wade avait voulu faire ce cadeau à son peuple bien que l’île du Cap-Vert (géographiquement bien située) avait manifesté la volonté de l’accueillir. Le moins qu’on puisse dire, il est loin d’avoir été un échec. Tout le pays de la Téranga, à travers plusieurs festivals labélisés, a vibré pendant 21 jours. Concerts, expositions, spectacles, projections de films, conférences, ateliers, cafés-littéraires… ont permis aux populations d’avoir une idée sur le vaste patrimoine culturel que possède le continent et qui fait le tour du monde. Tous les arts africains répandus à travers le monde entier se sont donné rendez-vous. Venus d’Haïti, du Brésil, de la République Dominicaine, des Antilles, de Cuba, des Etats-Unis, d’Europe, d’Asie de l’Océanie et surtout de toute l’Afrique, les créateurs ont fait du continent le berceau des créations au plan artistique. La grande réussite de ce Fesman 3 aura été son impact dans la diaspora. Les retrouvailles de ‘’ l’Afrique-Monde’’ autour de la célébration de sa négritude et de son africanité. Retrouvailles d’autant plus remarquables que la réalité africaine qu’elle a découverte, a été en rupture avec l’image médiatisée de l’Afrique noire. Marginalisées au mieux, ghettoïsées, stigmatisées, les diasporas africaines ont découvert avec enthousiasme la vitalité sénégalaise. Aussi, le Sénégal a démontré qu’il est capable d’organiser une manifestation d’une ampleur exceptionnelle (45 pays représentés dont 10 délégations conduites par des ministres ; 1600 artistes invités) dont la tenue intellectuelle et culturelle a été à la hauteur des annonces. Quant aux participants, on note une réelle volonté de leur part d’aller plus loin, au-delà des mots pour passer à l’action. Que dire de cette exposition révolutionnaire en collaboration avec l’agence française Mondomix, à la Maison de culture Douta Seck de Dakar qui a revisité l’histoire de la musique noire mondiale ? De cette immense scène de la place Obélisque digne d’un concert de Michaël Jackson ? L’opposition sénégalaise aura beau brandir l’argument de dilapidation des ressources nationales pour l’organisation d’une telle célébration. Personne ne peut le nier, le Fesman 3 aura donné une plus grande visibilité internationale au pays de la ‘’Téranga’’, devenue la capitale de la ‘’Renaissance de l’Afrique’’, thème principal de cette édition.

Sanou A. avec la lettre diplomatique
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