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Politique Publié le mercredi 5 janvier 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Crise postélectorale / Sécurité

Descente musclée des Fds sur le siège du Rhdp hier
Des éléments de la garde républicaine ont lancé un assaut sur le siège du Rassemblement des houphouetsites pour la démocratie et la paix (Rhdp) le mardi 4 janvier 2011. Des blessés et plusieurs arrestations ont été enregistrés.

Le siège du Rhdp a essuyé une attaque de la garde républicaine le mardi 4 janvier à Cocody. De fait, tout a débuté, selon des populations riveraines aux environs de 5 h du matin. Des éléments de la garde républicaine ont d’abord encerclé le siège des houphouetistes avant d’enfoncer le portail et d’ouvrir le feu sur les militants qui s’y trouvaient. Selon toujours notre interlocuteur, les FDS menaient une perquisition en vue de rechercher des armes stockées, selon eux, dans le siège du Rhdp. «Il y a eu des échanges de tirs», a confié notre interlocuteur. Qui a fait remarquer que plusieurs jeunes ont été arrêtés et conduits à la préfecture de police. A en croire toujours nos sources, plusieurs armes ont été retrouvées au siège du Rhdp. Archi faux, a déclaré le vice-président du Pdci Ouassenan Koné pour qui aucune arme n’a été découverte. « Les Forces de l’ordre ont tout cassé et fouillé pour voir s’il y avait des armes. Aucune arme n’a été découverte. J’ai fait le tour avec trois commissaires et tout le monde est unanime qu’ils n’ont trouvé aucune arme. Ils ont tout cassé et défoncé toutes les portes. Alors qu’on aurait pu nous prévenir et on serait revenu avec les clés pour ouvrir tranquillement. Nous avons eu beaucoup de dégâts matériels. Il y a eu quelques blessés même par balles et par éclats de grenades et autres. Ils ont arrêté des jeunes. Je ne sais pas où ils les ont conduit. On m’a dit qu’ils sont près de trente jeunes », nous a-t-il confié. Une chose est certaine, c’est que tous les occupants du siège ont été délogés. L’accès du siège des houphouetistes a été interdit à la presse. Au moment où nous quittions les lieux, ce sont les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs) qui assurait la garde du siège du Rhdp.
T. Abdoulaye
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