L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a exigé mercredi "l`arrêt immédiat" de la campagne médiatique à son encontre menée selon elle par le camp d`un des deux présidents proclamés du pays, Laurent Gbagbo.
"Le 29 décembre, le camp du président Laurent Gbagbo, par le biais de la
RTI (télévision d`Etat), a commencé la seconde phase de sa campagne médiatique
hostile à l`Onuci. Cette campagne doit avoir été planifiée au plus niveau du
camp du président Gbagbo", affirme l`Onuci dans un communiqué.
"Depuis cette date, la RTI diffuse sans arrêt les images de deux personnes
présentées comme les victimes de tirs d`une patrouille de l`Onuci à Abobo. Le
ton est monté récemment et la campagne mobilise des acteurs au plus haut
niveau du camp", insiste le texte.
L`Onuci avait confirmé le 30 décembre un incident impliquant une de ses
patrouilles, la veille dans le quartier d`Abobo (nord d`Abidjan), mais avait
formellement démenti avoir tiré sur une foule hostile.
L`Onuci, qui avait déjà dénoncé "les appels à la haine" de la RTI, "demande
l`arrêt immédiat de cette campagne négative".
M. Gbagbo en personne avait accusé la mission d`avoir "tiré sur des civils"
à Abobo et redemandé son départ de Côte d`Ivoire.
Selon l`Onuci (9.000 éléments), la première phase de la "campagne" contre
elle avait démarré mi-décembre quand le camp Gbagbo a remis en cause
l`impartialité de la mission, accusée de soutenir son rival Alassane Ouattara,
reconnu chef de l`Etat par la communauté internationale.
La force onusienne dénonce par ailleurs "les violations des droits de
l`Homme, y compris l`attaque d`éléments armés envoyés par le camp du président
Gbagbo" mardi à Abidjan sur le siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire
(PDCI) à Abidjan (qui est aussi le siège de la coalition pro-Ouattara) et qui
a "conduit à de nombreuse arrestations arbitraires et des victimes".
Le gouvernement Gbagbo a confirmé cette attaque, affirmant qu`un militant
pro-Ouattara avait été tué, 63 personnes interpellées et huit blessées, dont
sept policiers.
"Le 29 décembre, le camp du président Laurent Gbagbo, par le biais de la
RTI (télévision d`Etat), a commencé la seconde phase de sa campagne médiatique
hostile à l`Onuci. Cette campagne doit avoir été planifiée au plus niveau du
camp du président Gbagbo", affirme l`Onuci dans un communiqué.
"Depuis cette date, la RTI diffuse sans arrêt les images de deux personnes
présentées comme les victimes de tirs d`une patrouille de l`Onuci à Abobo. Le
ton est monté récemment et la campagne mobilise des acteurs au plus haut
niveau du camp", insiste le texte.
L`Onuci avait confirmé le 30 décembre un incident impliquant une de ses
patrouilles, la veille dans le quartier d`Abobo (nord d`Abidjan), mais avait
formellement démenti avoir tiré sur une foule hostile.
L`Onuci, qui avait déjà dénoncé "les appels à la haine" de la RTI, "demande
l`arrêt immédiat de cette campagne négative".
M. Gbagbo en personne avait accusé la mission d`avoir "tiré sur des civils"
à Abobo et redemandé son départ de Côte d`Ivoire.
Selon l`Onuci (9.000 éléments), la première phase de la "campagne" contre
elle avait démarré mi-décembre quand le camp Gbagbo a remis en cause
l`impartialité de la mission, accusée de soutenir son rival Alassane Ouattara,
reconnu chef de l`Etat par la communauté internationale.
La force onusienne dénonce par ailleurs "les violations des droits de
l`Homme, y compris l`attaque d`éléments armés envoyés par le camp du président
Gbagbo" mardi à Abidjan sur le siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire
(PDCI) à Abidjan (qui est aussi le siège de la coalition pro-Ouattara) et qui
a "conduit à de nombreuse arrestations arbitraires et des victimes".
Le gouvernement Gbagbo a confirmé cette attaque, affirmant qu`un militant
pro-Ouattara avait été tué, 63 personnes interpellées et huit blessées, dont
sept policiers.