Des individus peu scrupuleux livrent leurs concitoyens aux forces de l'ordre au motif qu'ils seraient proches du président élu ou qu'ils cacheraient des armes chez eux.
Dosso Vassagbé est un indic. Il travaille pour le compte de la gendarmerie et des forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci). Il habite Yopougon (Banco 1). C'est lui qui a fourni les informations au colonel Adou Donga, directeur de cabinet du général Kassaraté Edouard, commandant supérieur de la gendarmerie, selon lesquelles le siège du Rassemblement des républicains (Rdr) à Yopougon Wassaraka serait une cache d'armes (machettes, armes à feu…). La suite de l'histoire on la connaît. Des éléments de l'escadron de gendarmerie du Toit-rouge conduits par le sous-lieutenant Adou Bi Kimou lancent l'assaut contre ce lieu. Ils ouvrent le feu sur les militants réunis pour la veillée électorale du 28 novembre. Plusieurs partisans d'Alassane Ouattara sont tués et l'on déplore de nombreux blessés par balles. L'indic Dosso Vassagbé, né à Nadala dans la sous-préfecture de Douala (Séguéla), est un employé à l'Areca. Il travaille, selon nos sources, sous la direction de Sory Kouyaté. Après la tuerie de Wassakara, l'indic de la gendarmerie se signale à nouveau. Pour continuer sa sale besogne de délation, il recrute dans ses rangs Dosso Lacina, étudiant à l'université d'Abobo-Adjamé et Messamé Coulibaly, directeur commercial de la Lonaci à Daloa et directeur de campagne à Douala du président battu, Laurent Gbagbo. Dans la nuit de mercredi dernier, ces trois indics avec des hommes en cagoule se rendent à Williamsville (Adjamé) pour enlever deux militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) que sont Dosso Mamadou et Coulibaly Maiégorou. La même-nuit, ces tueurs se signalent au domicile de Coulibaly Moussa, à Abobo Kennedy. Ils le prennent en otage en compagnie de Kamagaté Issoufou. Celui-ci habite Abobo-Céleste. Selon nos sources, Moussa, Maiégorou, Mamadou et Issoufou ont été conduits à une destination inconnue par les ravisseurs. Dosso Vassagbé affirme que ces personnes seraient des meneurs de la marche pacifique du Rhdp du jeudi 16 décembre marche réprimée dans le sang par la garde républicaine et les mercenaires libériens et angolais à la solde de l'ancien président, Laurent Gbagbo. En plus, Vassagbé les accuse d'avoirs, tué ce jour-là, à Abobo, Bamba Vamoussa, commandant(Fanci) et frère de Nady Bamba, la seconde épouse du président sortant.
Bahi K.
Dosso Vassagbé est un indic. Il travaille pour le compte de la gendarmerie et des forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci). Il habite Yopougon (Banco 1). C'est lui qui a fourni les informations au colonel Adou Donga, directeur de cabinet du général Kassaraté Edouard, commandant supérieur de la gendarmerie, selon lesquelles le siège du Rassemblement des républicains (Rdr) à Yopougon Wassaraka serait une cache d'armes (machettes, armes à feu…). La suite de l'histoire on la connaît. Des éléments de l'escadron de gendarmerie du Toit-rouge conduits par le sous-lieutenant Adou Bi Kimou lancent l'assaut contre ce lieu. Ils ouvrent le feu sur les militants réunis pour la veillée électorale du 28 novembre. Plusieurs partisans d'Alassane Ouattara sont tués et l'on déplore de nombreux blessés par balles. L'indic Dosso Vassagbé, né à Nadala dans la sous-préfecture de Douala (Séguéla), est un employé à l'Areca. Il travaille, selon nos sources, sous la direction de Sory Kouyaté. Après la tuerie de Wassakara, l'indic de la gendarmerie se signale à nouveau. Pour continuer sa sale besogne de délation, il recrute dans ses rangs Dosso Lacina, étudiant à l'université d'Abobo-Adjamé et Messamé Coulibaly, directeur commercial de la Lonaci à Daloa et directeur de campagne à Douala du président battu, Laurent Gbagbo. Dans la nuit de mercredi dernier, ces trois indics avec des hommes en cagoule se rendent à Williamsville (Adjamé) pour enlever deux militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) que sont Dosso Mamadou et Coulibaly Maiégorou. La même-nuit, ces tueurs se signalent au domicile de Coulibaly Moussa, à Abobo Kennedy. Ils le prennent en otage en compagnie de Kamagaté Issoufou. Celui-ci habite Abobo-Céleste. Selon nos sources, Moussa, Maiégorou, Mamadou et Issoufou ont été conduits à une destination inconnue par les ravisseurs. Dosso Vassagbé affirme que ces personnes seraient des meneurs de la marche pacifique du Rhdp du jeudi 16 décembre marche réprimée dans le sang par la garde républicaine et les mercenaires libériens et angolais à la solde de l'ancien président, Laurent Gbagbo. En plus, Vassagbé les accuse d'avoirs, tué ce jour-là, à Abobo, Bamba Vamoussa, commandant(Fanci) et frère de Nady Bamba, la seconde épouse du président sortant.
Bahi K.