Le lundi 3 janvier 2011, la délégation de la CEDEAO composée de SEM Yayi Boni, Président du Bénin, SEM Baï Koroma, Président de la Sierra Léone, SEM Pedro Pires, Président du Cap Vert, qui avait déjà effectué une première mission le 28 décembre 2010, s’est rendue à nouveau en Côte d’Ivoire, appuyée par un émissaire de l’Union Africaine en la personne du Premier Ministre du Kenya, SEM Monsieur Raila Odinga, en vue de demander à Monsieur Laurent GBAGBO de quitter le pouvoir et de laisser s’installer le Président démocratiquement élu par les ivoiriens.
L’échec de ces deux missions africaines du fait de l’entêtement de Laurent GBAGBO, exacerbe la tension politique, provoque l’insécurité et favorise l’aggravation des violations massives des droits de l’homme.
Face à cette situation, le RHDP élargi aux Forces Nouvelles et à l’UPCI, fait la présente déclaration pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale.
1. Le RHDP réaffirme son ferme soutien à SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, dont l’élection démocratique a été entérinée et saluée par le monde entier, notamment la CEDEAO, l’UA, l’UE et l’ONU ;
2. Le RHDP constate que, comme à son habitude, Monsieur Laurent GBAGBO s’évertue à faire du dilatoire pour gagner du temps et espérer rester au pouvoir, contre la volonté du peuple souverain de Côte d’Ivoire, malgré sa défaite ;
3. Le RHDP constate aussi que, la promesse faite aux émissaires de la CEDEAO, de lever le blocus de l’hôtel du Golf où résident le Président de la République SEM Alassane OUATTARA et son gouvernement, participe des manœuvres dilatoires de Monsieur Laurent GBAGBO, qui ne l’a pas respectée jusqu’à ce jour, comme tous ses engagements antérieurs ;
4. Le RHDP considère que Monsieur Laurent GBAGBO agite le spectre d’une guerre civile comme un épouvantail, pour dissuader la CEDEAO d’utiliser la force légitime ;
5. Pour le RHDP, l’option militaire s’impose dorénavant. Loin d’être une guerre de l’étranger contre le peuple ivoirien et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire, elle vise à débarrasser la Côte d’Ivoire du dictateur Laurent GBAGBO qui a pris le peuple en otage, comme il en a été de Charles TAYLOR au Libéria et de Milosevic en Serbie ;
6. Cette option militaire, de salut public et de sauvetage du peuple ivoirien, ne sera efficace, que si elle intervient à temps. Elle participe du droit d’ingérence humanitaire, vu l’aggravation de la situation, marquée par de massives et graves violations des droits de l’homme et le péril qui guette le peuple de Côte d’Ivoire ;
7. Elle est d’autant plus urgente que les violations des droits de l’homme qui ont été déplorées depuis l’usurpation du pouvoir d’Etat par Monsieur Laurent GBAGBO s’accentuent de jour en jour.
En témoignent :
- les évènements qui se déroulent à Duékoué, depuis le lundi 3 janvier 2011, consistant dans le massacre des populations civiles aux mains nues par les miliciens et les mercenaires libériens de Laurent GBAGBO et qui ont occasionné onze (11) morts, et de nombreux disparus à ce jour ;
- l’attaque du siège du RHDP dans la nuit de ce même lundi, sous le prétexte fallacieux de rechercher des armes, ayant fait un (1) mort, une dizaine de blessés, dont trois (3) graves et entraîné l’interpellation de quatre vingt (80) jeunes sans aucune arme, qui y dormaient ;
8. Le RHDP dénonce cette duplicité de Monsieur Laurent GBAGBO et ces agissements contraires à sa propre déclaration selon laquelle « nul n’a le droit de faire appel à des forces étrangères pour massacrer ses populations » ;
9. Le RHDP condamne fermement ces actes de barbaries, présente ses condoléances aux familles éplorées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés, et exige la libération immédiate de ses militants injustement arrêtés ;
10. Le RHDP remercie les chefs d’Etat de la CEDEAO pour les efforts déployés, les missions accomplies et les conjure de mettre à exécution leur ultimatum, visant à chasser Laurent GBAGBO par la force légitime, pour conforter la démocratie ;
11. Le RHDP affirme que la crédibilité de la CEDEAO et de l’Union Africaine se joue en Côte d’Ivoire et que leur responsabilité est engagée, en Afrique, et face au monde, quant à la nécessité de l’ancrage de la démocratie sur le continent africain ;
12. Le RHDP demande donc au Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, de n’accepter aucune autre discussion sauf celle concernant les conditions de départ de Monsieur Laurent GBAGBO du pouvoir d’Etat , évitant ainsi l’enlisement et le pourrissement de la situation ;
13. Au demeurant, le RHDP rappelle que l’élection de SEM Alassane OUATTARA, avec un score de 54.10% a été certifiée par le Représentant Spécial des Nations Unies, conformément à l’Accord de Pretoria de 2005, à la Résolution 1765/2007 des Nations Unies et à l’Ordonnance N°2008-133, signée par Monsieur Laurent GBAGBO lui-même, le 14 avril 2008, portant ajustement au code électoral pour les élections générales de sortie crise ;
14. En conséquence, le RHDP juge superflue la nécessité de la mise en place d’un comité d’évaluation post électoral qui obéit aux manœuvres dilatoires de gain de temps pour s’armer et recruter de nouveaux mercenaires ;
15. Le RHDP assure le peuple ivoirien de sa détermination à mener toutes les actions politiques pour contraindre Monsieur Laurent GBAGBO à quitter le pouvoir d’Etat ;
16. Le RHDP demande aux Ivoiriennes et Ivoiriens de rester mobilisés, pour défendre leur choix porté sur SEM Alassane OUATTARA, aussi longtemps que Monsieur Laurent GBAGBO continuera d’usurper le pouvoir d’Etat.
Fait à Abidjan le 6 janvier 2011
Pour le Directoire du RHDP
Le Président,
Pr. ALPHONSE DJEDJE MADY
L’échec de ces deux missions africaines du fait de l’entêtement de Laurent GBAGBO, exacerbe la tension politique, provoque l’insécurité et favorise l’aggravation des violations massives des droits de l’homme.
Face à cette situation, le RHDP élargi aux Forces Nouvelles et à l’UPCI, fait la présente déclaration pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale.
1. Le RHDP réaffirme son ferme soutien à SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, dont l’élection démocratique a été entérinée et saluée par le monde entier, notamment la CEDEAO, l’UA, l’UE et l’ONU ;
2. Le RHDP constate que, comme à son habitude, Monsieur Laurent GBAGBO s’évertue à faire du dilatoire pour gagner du temps et espérer rester au pouvoir, contre la volonté du peuple souverain de Côte d’Ivoire, malgré sa défaite ;
3. Le RHDP constate aussi que, la promesse faite aux émissaires de la CEDEAO, de lever le blocus de l’hôtel du Golf où résident le Président de la République SEM Alassane OUATTARA et son gouvernement, participe des manœuvres dilatoires de Monsieur Laurent GBAGBO, qui ne l’a pas respectée jusqu’à ce jour, comme tous ses engagements antérieurs ;
4. Le RHDP considère que Monsieur Laurent GBAGBO agite le spectre d’une guerre civile comme un épouvantail, pour dissuader la CEDEAO d’utiliser la force légitime ;
5. Pour le RHDP, l’option militaire s’impose dorénavant. Loin d’être une guerre de l’étranger contre le peuple ivoirien et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire, elle vise à débarrasser la Côte d’Ivoire du dictateur Laurent GBAGBO qui a pris le peuple en otage, comme il en a été de Charles TAYLOR au Libéria et de Milosevic en Serbie ;
6. Cette option militaire, de salut public et de sauvetage du peuple ivoirien, ne sera efficace, que si elle intervient à temps. Elle participe du droit d’ingérence humanitaire, vu l’aggravation de la situation, marquée par de massives et graves violations des droits de l’homme et le péril qui guette le peuple de Côte d’Ivoire ;
7. Elle est d’autant plus urgente que les violations des droits de l’homme qui ont été déplorées depuis l’usurpation du pouvoir d’Etat par Monsieur Laurent GBAGBO s’accentuent de jour en jour.
En témoignent :
- les évènements qui se déroulent à Duékoué, depuis le lundi 3 janvier 2011, consistant dans le massacre des populations civiles aux mains nues par les miliciens et les mercenaires libériens de Laurent GBAGBO et qui ont occasionné onze (11) morts, et de nombreux disparus à ce jour ;
- l’attaque du siège du RHDP dans la nuit de ce même lundi, sous le prétexte fallacieux de rechercher des armes, ayant fait un (1) mort, une dizaine de blessés, dont trois (3) graves et entraîné l’interpellation de quatre vingt (80) jeunes sans aucune arme, qui y dormaient ;
8. Le RHDP dénonce cette duplicité de Monsieur Laurent GBAGBO et ces agissements contraires à sa propre déclaration selon laquelle « nul n’a le droit de faire appel à des forces étrangères pour massacrer ses populations » ;
9. Le RHDP condamne fermement ces actes de barbaries, présente ses condoléances aux familles éplorées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés, et exige la libération immédiate de ses militants injustement arrêtés ;
10. Le RHDP remercie les chefs d’Etat de la CEDEAO pour les efforts déployés, les missions accomplies et les conjure de mettre à exécution leur ultimatum, visant à chasser Laurent GBAGBO par la force légitime, pour conforter la démocratie ;
11. Le RHDP affirme que la crédibilité de la CEDEAO et de l’Union Africaine se joue en Côte d’Ivoire et que leur responsabilité est engagée, en Afrique, et face au monde, quant à la nécessité de l’ancrage de la démocratie sur le continent africain ;
12. Le RHDP demande donc au Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, de n’accepter aucune autre discussion sauf celle concernant les conditions de départ de Monsieur Laurent GBAGBO du pouvoir d’Etat , évitant ainsi l’enlisement et le pourrissement de la situation ;
13. Au demeurant, le RHDP rappelle que l’élection de SEM Alassane OUATTARA, avec un score de 54.10% a été certifiée par le Représentant Spécial des Nations Unies, conformément à l’Accord de Pretoria de 2005, à la Résolution 1765/2007 des Nations Unies et à l’Ordonnance N°2008-133, signée par Monsieur Laurent GBAGBO lui-même, le 14 avril 2008, portant ajustement au code électoral pour les élections générales de sortie crise ;
14. En conséquence, le RHDP juge superflue la nécessité de la mise en place d’un comité d’évaluation post électoral qui obéit aux manœuvres dilatoires de gain de temps pour s’armer et recruter de nouveaux mercenaires ;
15. Le RHDP assure le peuple ivoirien de sa détermination à mener toutes les actions politiques pour contraindre Monsieur Laurent GBAGBO à quitter le pouvoir d’Etat ;
16. Le RHDP demande aux Ivoiriennes et Ivoiriens de rester mobilisés, pour défendre leur choix porté sur SEM Alassane OUATTARA, aussi longtemps que Monsieur Laurent GBAGBO continuera d’usurper le pouvoir d’Etat.
Fait à Abidjan le 6 janvier 2011
Pour le Directoire du RHDP
Le Président,
Pr. ALPHONSE DJEDJE MADY