CRISE - L'ouest du pays serait particulièrement touché...
L'inquiétude grandit. Les forces armées ivoiriennes liées au président sortant Laurent Gbagbo soutiennent des actes de violence de type ethnique, a déclaré jeudi le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU. «Nous sommes très inquiets devant ce qui se passe dans l'Ouest (de la Côte d'Ivoire)», a confié Alain Le Roy, secrétaire général adjoint des Nations unies, aux journalistes à New York.
210 morts dans le pays?
Il a noté que le nombre de personnes tuées dans l'Ouest ivoirien en raison de leur appartenance ethnique avait doublé en très peu de temps pour s'établir à une quinzaine. Les accrochages qui se sont produits depuis l'élection du 28 novembre ont fait quelque 210 morts dans le pays selon l'ONU, en ravivant des divisions qui remontent à la guerre civile de 2002-2003.
Laurent Gbagbo, qui gouverne la Côte d'Ivoire depuis 2000, s'accroche au pouvoir et se pose en président légitime après la validation de sa victoire par un Conseil constitutionnel à sa main. Il exige le départ des casques bleus protégeant son rival Alassane Ouattara, mais l'ONU, qui reconnaît ce dernier comme président élu, veut envoyer 1.000 à 2.000 hommes en renfort auprès de ses 10.000 soldats et policiers déjà dans le pays.
Le Roy a annoncé qu'il présenterait la semaine prochaine une requête officielle au Conseil de sécurité de l'ONU en faveur de l'envoi de ces renforts.
«Le blocus est toujours là»
Il a ajouté qu'aucun changement n'affecterait le mandat de l'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), qui a pour tâche de protéger le gouvernement élu et les populations civiles. Ouattara est bloqué à son QG abidjanais de l'hôtel du Golf bien que Gbagbo ait promis voici plusieurs jours de lever le blocus militaire de l'établissement. «Le blocus est toujours là malgré cette promesse», a martelé Alain Le Roy
L'inquiétude grandit. Les forces armées ivoiriennes liées au président sortant Laurent Gbagbo soutiennent des actes de violence de type ethnique, a déclaré jeudi le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU. «Nous sommes très inquiets devant ce qui se passe dans l'Ouest (de la Côte d'Ivoire)», a confié Alain Le Roy, secrétaire général adjoint des Nations unies, aux journalistes à New York.
210 morts dans le pays?
Il a noté que le nombre de personnes tuées dans l'Ouest ivoirien en raison de leur appartenance ethnique avait doublé en très peu de temps pour s'établir à une quinzaine. Les accrochages qui se sont produits depuis l'élection du 28 novembre ont fait quelque 210 morts dans le pays selon l'ONU, en ravivant des divisions qui remontent à la guerre civile de 2002-2003.
Laurent Gbagbo, qui gouverne la Côte d'Ivoire depuis 2000, s'accroche au pouvoir et se pose en président légitime après la validation de sa victoire par un Conseil constitutionnel à sa main. Il exige le départ des casques bleus protégeant son rival Alassane Ouattara, mais l'ONU, qui reconnaît ce dernier comme président élu, veut envoyer 1.000 à 2.000 hommes en renfort auprès de ses 10.000 soldats et policiers déjà dans le pays.
Le Roy a annoncé qu'il présenterait la semaine prochaine une requête officielle au Conseil de sécurité de l'ONU en faveur de l'envoi de ces renforts.
«Le blocus est toujours là»
Il a ajouté qu'aucun changement n'affecterait le mandat de l'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), qui a pour tâche de protéger le gouvernement élu et les populations civiles. Ouattara est bloqué à son QG abidjanais de l'hôtel du Golf bien que Gbagbo ait promis voici plusieurs jours de lever le blocus militaire de l'établissement. «Le blocus est toujours là malgré cette promesse», a martelé Alain Le Roy