GENEVE - Plus de 10.000 personnes ont été déplacées depuis le 3 janvier dans des violences intra-communautaires dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, a indiqué vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui n`établit pas de lien direct avec la crise politique que traverse le pays.
Ces affrontements à Duékoué (située à quelque 500 km à l`ouest d`Abidjan, ndlr) ont démarré le 3 janvier suite à la mort d`une femme lors d`un braquage, selon un responsable des droits de l`homme pour l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Lors de ces violences, 14 personnes ont été tuées, selon l`ONU. Le CICR a par ailleurs comptabilisé 80 blessés.
Elles ont également poussé quelque 10.000 personnes à se réfugier "dans la mission catholique de la ville", a expliqué un porte-parole du CICR, Steven Anderson, interrogé par l`AFP.
Il a précisé qu`il y avait déjà 2.000 personnes qui avaient trouvé refuge dans ce lieu depuis décembre. Avec désormais 12.000 personnes sous son toit, la mission est "complètement submergée", s`inquiète le porte-parole.
"Mais ce chiffre fluctue au gré des évènements", a rapporté un délégué du CICR, Edmond Corthésy, cité dans un communiqué.
Le CICR a fourni du matériel médical pour soigner les blessés.
Vendredi, la Croix-Rouge de Côte d`Ivoire a installé à Duékoué plusieurs dizaines de grandes tentes pour les déplacés et distribuera d`autres biens de première nécessité pour environ 5.000 personnes dans les prochains jours.
Tout comme l`ONU, le CICR refuse de faire un lien entre ces affrontements
et la crise politique opposant les deux présidents autoproclamés Laurent
Gbagbo et Alassane Ouattara, a relevé M. Anderson.
La Côte d`Ivoire est dans une impasse politique suite au refus de Laurent
Gbagbo de céder sa place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de
l`élection présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.
Quelque 23.000 réfugiés Ivoiriens ont été enregistrés au Liberia depuis le
début de ces évènements, selon les derniers chiffres du Haut commissariat de
l`ONU pour les réfugiés publiés vendredi.
Ces affrontements à Duékoué (située à quelque 500 km à l`ouest d`Abidjan, ndlr) ont démarré le 3 janvier suite à la mort d`une femme lors d`un braquage, selon un responsable des droits de l`homme pour l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Lors de ces violences, 14 personnes ont été tuées, selon l`ONU. Le CICR a par ailleurs comptabilisé 80 blessés.
Elles ont également poussé quelque 10.000 personnes à se réfugier "dans la mission catholique de la ville", a expliqué un porte-parole du CICR, Steven Anderson, interrogé par l`AFP.
Il a précisé qu`il y avait déjà 2.000 personnes qui avaient trouvé refuge dans ce lieu depuis décembre. Avec désormais 12.000 personnes sous son toit, la mission est "complètement submergée", s`inquiète le porte-parole.
"Mais ce chiffre fluctue au gré des évènements", a rapporté un délégué du CICR, Edmond Corthésy, cité dans un communiqué.
Le CICR a fourni du matériel médical pour soigner les blessés.
Vendredi, la Croix-Rouge de Côte d`Ivoire a installé à Duékoué plusieurs dizaines de grandes tentes pour les déplacés et distribuera d`autres biens de première nécessité pour environ 5.000 personnes dans les prochains jours.
Tout comme l`ONU, le CICR refuse de faire un lien entre ces affrontements
et la crise politique opposant les deux présidents autoproclamés Laurent
Gbagbo et Alassane Ouattara, a relevé M. Anderson.
La Côte d`Ivoire est dans une impasse politique suite au refus de Laurent
Gbagbo de céder sa place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de
l`élection présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.
Quelque 23.000 réfugiés Ivoiriens ont été enregistrés au Liberia depuis le
début de ces évènements, selon les derniers chiffres du Haut commissariat de
l`ONU pour les réfugiés publiés vendredi.