Bamba Sinima, directeur de cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles, a tenu, hier, à rassurer les populations de Bouaké sur le départ imminent de Laurent Gbagbo du pouvoir.
Le directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles, Bamba Sinima, s'est entretenu, hier, avec l'ensemble des couches socio-professionnelles de la ville de Bouaké. Les échanges ont porté sur la crise post-électorale. D'entrée, Bamba Sinima s'est voulu clair « Dieu sait que Gbagbo partira du pouvoir très bientôt. Il s'agit aujourd'hui de discuter des conditions de son départ et c'est dans cet esprit que nous sommes. Son départ est inéluctable. Alassane Ouattara a dit qu'il ira à la fin du mois de janvier. Tous ceux qui le (Alassane Ouattara) connaissent, savent qu'il tient parole. Aujourd'hui, il s'agit de tout faire pour éviter le plus de dégât possible », a-t-il soutenu avant de rétablir la vérité des faits : « Les élections se sont bien déroulées dans le pays et elles ont vu la victoire d'Alassane Ouattara avec 54, 10% de voix. La démocratie, c'est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, il en sera ainsi en Côte d'Ivoire, s'est-il exprimé en faveur d'Alassane Ouattara. Ce qui n'a pas été malheureusement du goût de ceux qui ont décidé de confisquer le pouvoir. On ne peut pas supprimer le vote dans 7 départements en se cachant derrière la constitution. On ne peut pas porter le manteau de la justice pour embrigader la démocratie ». En sa qualité de président du comité Ecole et Examen (C2E) des zones Centre, Nord et Ouest, Bamba Sinima a abordé la question de la désobéissance civile lancée par le gouvernement Soro, notamment son application dans le système éducatif. « Nous sommes dans une situation politique spéciale. Le gouvernement d'Alassane Ouattara a lancé un mot d'ordre de désobéissance civile. Il ne faut pas que nous-mêmes nous nous auto-détruisons. Nous devons appliquer le mot d'ordre », a-t-il souligné. Toutefois, face aux craintes d'une année blanche, le président du C2E a rassuré que le gouvernement d'Alassane Ouattara est très préoccupé sur la situation de l'école. « Quand la normalité va s'établir, des décisions seront prises pour réaménager le programme et l'année pour faire en sorte que les enfants ne perdent pas leur année », a-t-il avancé. Mais assure Bamba Sinima, le seul secteur qui, pour le moment, est épargné par ce mot d'ordre, est celui de la santé.
Denis Koné à Bouaké
Le directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles, Bamba Sinima, s'est entretenu, hier, avec l'ensemble des couches socio-professionnelles de la ville de Bouaké. Les échanges ont porté sur la crise post-électorale. D'entrée, Bamba Sinima s'est voulu clair « Dieu sait que Gbagbo partira du pouvoir très bientôt. Il s'agit aujourd'hui de discuter des conditions de son départ et c'est dans cet esprit que nous sommes. Son départ est inéluctable. Alassane Ouattara a dit qu'il ira à la fin du mois de janvier. Tous ceux qui le (Alassane Ouattara) connaissent, savent qu'il tient parole. Aujourd'hui, il s'agit de tout faire pour éviter le plus de dégât possible », a-t-il soutenu avant de rétablir la vérité des faits : « Les élections se sont bien déroulées dans le pays et elles ont vu la victoire d'Alassane Ouattara avec 54, 10% de voix. La démocratie, c'est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, il en sera ainsi en Côte d'Ivoire, s'est-il exprimé en faveur d'Alassane Ouattara. Ce qui n'a pas été malheureusement du goût de ceux qui ont décidé de confisquer le pouvoir. On ne peut pas supprimer le vote dans 7 départements en se cachant derrière la constitution. On ne peut pas porter le manteau de la justice pour embrigader la démocratie ». En sa qualité de président du comité Ecole et Examen (C2E) des zones Centre, Nord et Ouest, Bamba Sinima a abordé la question de la désobéissance civile lancée par le gouvernement Soro, notamment son application dans le système éducatif. « Nous sommes dans une situation politique spéciale. Le gouvernement d'Alassane Ouattara a lancé un mot d'ordre de désobéissance civile. Il ne faut pas que nous-mêmes nous nous auto-détruisons. Nous devons appliquer le mot d'ordre », a-t-il souligné. Toutefois, face aux craintes d'une année blanche, le président du C2E a rassuré que le gouvernement d'Alassane Ouattara est très préoccupé sur la situation de l'école. « Quand la normalité va s'établir, des décisions seront prises pour réaménager le programme et l'année pour faire en sorte que les enfants ne perdent pas leur année », a-t-il avancé. Mais assure Bamba Sinima, le seul secteur qui, pour le moment, est épargné par ce mot d'ordre, est celui de la santé.
Denis Koné à Bouaké