Après avoir gardé une réserve durant quelques semaines due à une faiblesse de vue, Roland Dagher, témoin privilégié de l’histoire de la Côte d’Ivoire, a décidé de rompre le silence dans cette crise post-électorale. Il lance ici, de par sa position d'opérateur économique de renom, un appel pathétique aux Investisseurs à qui il demande de sauvegarder les ressorts économiques de la Côte d’Ivoire contre vents et marées.
Depuis près de dix (10) ans notre pays la Côte d’Ivoire traverse une crise hideuse à la forme d’une hydre dont les fameuses têtes semblent repousser à la mesure des efforts fournis pour les détruire.
La Paix, naguère chantée et ramassée à profusion à chaque coin de rue, est en passe d’être aujourd’hui l’une des denrées les plus rares, donc bien sûr la plus recherchée.
Le comble dans l’histoire de ce jardin d’Eden en plein cœur de l’Afrique Occidentale, c’est que ce sont apparemment ceux là mêmes qui hier, comme aujourd’hui, se nourrissaient et se nourrissent encore de ses fruits providentiels. Se sont hélas eux qui au mieux lui tournent le dos, ou au ‘’meilleur’’, lui font face pour le regarder en face et lui porter le coup fatal. Quel destin ! Mais nous avons tous appris que Dieu n’abandonne jamais ses enfants.
Et c’est pourquoi, dans cette grisaille dont le bout du tunnel demeure tout à fait incertain, certains de ses fils biologiques ou d’adoption, se sont offerts pour mission, la reconnaissance, voir l’appui.
La Côte d’Ivoire, notre pays n’est pas à sa première crise. Elle en a connu avant les indépendances, elle en a connu surtout après l’instauration du multipartisme, avec son cortège de hauts et de bas. Et depuis 2002, Dieu seul sait les soubresauts que nous vivons à longueur de journée. Fort heureusement, la Côte d’Ivoire a des fondements qui lui font tenir bon et l’un des piliers de ces fondements a toujours été la liberté de l’économie et la possibilité de tous ces frères et sœurs venus d’horizons divers chercher librement à assurer l’amélioration de leur quotidien.
Au nombre de ceux là, mes concitoyens venus du pays du Cèdre, qui grâce à Dieu ont pu apporter leur contribution au développement de ce pays. Je voudrais me permettre de les féliciter et leur dire ma fierté de les voir rester aux commandes de leurs navires contre vents et marées. Aujourd’hui encore, ou tout le monde semble tourner le dos à notre Mère Nourricière, je voudrais les exhorter à demeurer fidèles aux idéaux du départ : soutenir la Côte d’Ivoire en difficulté. Je sais qu’ils en sont capables et le Seigneur le leur revaudra.
Aussi, voudrais-je lancer de façon solennelle et sans équivoque un appel à tous ceux qui aujourd’hui comme hier ont pu bénéficier des bienfaits de ce pays, de lui assurer soutien et gratitude. Pour ma part, j’ai foi en l’avenir lumineux de ce pays, si tant est que ‘’la terre promise c’est bien de l’autre côté du désert’’, la Côte d’Ivoire ne saurait mourir. Elle vivra par et pour tous ses fils et filles qui l’aiment tant. Puis-je être entendu pour notre bonheur à tous.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Roland DAGHER
Conseiller Economique et Social
NB : La titraille est de la rédaction.
Depuis près de dix (10) ans notre pays la Côte d’Ivoire traverse une crise hideuse à la forme d’une hydre dont les fameuses têtes semblent repousser à la mesure des efforts fournis pour les détruire.
La Paix, naguère chantée et ramassée à profusion à chaque coin de rue, est en passe d’être aujourd’hui l’une des denrées les plus rares, donc bien sûr la plus recherchée.
Le comble dans l’histoire de ce jardin d’Eden en plein cœur de l’Afrique Occidentale, c’est que ce sont apparemment ceux là mêmes qui hier, comme aujourd’hui, se nourrissaient et se nourrissent encore de ses fruits providentiels. Se sont hélas eux qui au mieux lui tournent le dos, ou au ‘’meilleur’’, lui font face pour le regarder en face et lui porter le coup fatal. Quel destin ! Mais nous avons tous appris que Dieu n’abandonne jamais ses enfants.
Et c’est pourquoi, dans cette grisaille dont le bout du tunnel demeure tout à fait incertain, certains de ses fils biologiques ou d’adoption, se sont offerts pour mission, la reconnaissance, voir l’appui.
La Côte d’Ivoire, notre pays n’est pas à sa première crise. Elle en a connu avant les indépendances, elle en a connu surtout après l’instauration du multipartisme, avec son cortège de hauts et de bas. Et depuis 2002, Dieu seul sait les soubresauts que nous vivons à longueur de journée. Fort heureusement, la Côte d’Ivoire a des fondements qui lui font tenir bon et l’un des piliers de ces fondements a toujours été la liberté de l’économie et la possibilité de tous ces frères et sœurs venus d’horizons divers chercher librement à assurer l’amélioration de leur quotidien.
Au nombre de ceux là, mes concitoyens venus du pays du Cèdre, qui grâce à Dieu ont pu apporter leur contribution au développement de ce pays. Je voudrais me permettre de les féliciter et leur dire ma fierté de les voir rester aux commandes de leurs navires contre vents et marées. Aujourd’hui encore, ou tout le monde semble tourner le dos à notre Mère Nourricière, je voudrais les exhorter à demeurer fidèles aux idéaux du départ : soutenir la Côte d’Ivoire en difficulté. Je sais qu’ils en sont capables et le Seigneur le leur revaudra.
Aussi, voudrais-je lancer de façon solennelle et sans équivoque un appel à tous ceux qui aujourd’hui comme hier ont pu bénéficier des bienfaits de ce pays, de lui assurer soutien et gratitude. Pour ma part, j’ai foi en l’avenir lumineux de ce pays, si tant est que ‘’la terre promise c’est bien de l’autre côté du désert’’, la Côte d’Ivoire ne saurait mourir. Elle vivra par et pour tous ses fils et filles qui l’aiment tant. Puis-je être entendu pour notre bonheur à tous.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Roland DAGHER
Conseiller Economique et Social
NB : La titraille est de la rédaction.