Les cours n’ont pas encore totalement repris dans la Cité des antilopes. Hier, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire a délogé quelques classes qui essayaient de travailler.
Les cours ont été interrompus, hier, par des coups de sifflet dans tous les établissements secondaires de Daloa avant 9 heures. Ainsi en a voulu la Fesci de la ville. Elle compte ainsi condamner le bicéphalisme qui existe en ce moment au sommet de l’Etat et à la tête de l’éducation nationale. Les nombreux élèves qui n’avaient pas encore mis les pieds à l’école depuis la fin des congés de Noël ont investi, les rues de Daloa pour crier leur ras-le-bol aux hommes politiques du pays. Un groupe que nous avons rencontré au niveau du lycée Antoine Gauze à 10h 15, a fait savoir que l’école est victime d’une situation politique qu’elle n’a pas créée. « Nous les élèves ne demandons qu’à aller à l’école. Nous interpellons les hommes politiques à faire en sorte que tous les enfants du pays bénéficient de la formation au même niveau ». Le porte-parole qui a requis l’anonymat, entend ainsi exprimer le soutien des élèves de Daloa à leurs camarades des zones ex-Cno qui, depuis le 28 novembre 2010, ne vont pas à l’école. « Nous sommes les enfants du même pays et nos camarades de ces zones ne sont pour rien dans la situation actuelle. Et ils ne doivent pas en être continuellement des victimes innocentes, comme ils le sont depuis 2000 ». Et les élèves d’interpeller les nombreux syndicats de l’éducation nationale qui doivent faire bloc pour agir et faire en sorte que le bicéphalisme au sommet de l’Etat ne crée une formation à deux vitesses des enfants du même pays ». Si des débordements n’ont pas été enregistrés, il est à noter que l’élève Touré Moussa du Collège moderne a été arrêté et conduit à la préfecture de police. Avec lui, on annonce trois autres arrestations. C’est en grand nombre que les élèves se sont alors rendus à la préfecture pour obtenir en vain leur libération. La patrouille de la police déployée sur le terrain pour canaliser tout débordement s’est poursuivie jusqu’à la mi-journée. Qu’en sera-t-il demain ? Cette interrogation reste sans réponse, car les élèves comptent étendre le mouvement aux écoliers du primaire afin que tout le système scolaire se sente concerné par le mal qui le ronge par la faute des dirigeants du pays qui veulent sacrifier les enfants du nord et du centre du pays.
Bayo Fatim à Daloa
Les cours ont été interrompus, hier, par des coups de sifflet dans tous les établissements secondaires de Daloa avant 9 heures. Ainsi en a voulu la Fesci de la ville. Elle compte ainsi condamner le bicéphalisme qui existe en ce moment au sommet de l’Etat et à la tête de l’éducation nationale. Les nombreux élèves qui n’avaient pas encore mis les pieds à l’école depuis la fin des congés de Noël ont investi, les rues de Daloa pour crier leur ras-le-bol aux hommes politiques du pays. Un groupe que nous avons rencontré au niveau du lycée Antoine Gauze à 10h 15, a fait savoir que l’école est victime d’une situation politique qu’elle n’a pas créée. « Nous les élèves ne demandons qu’à aller à l’école. Nous interpellons les hommes politiques à faire en sorte que tous les enfants du pays bénéficient de la formation au même niveau ». Le porte-parole qui a requis l’anonymat, entend ainsi exprimer le soutien des élèves de Daloa à leurs camarades des zones ex-Cno qui, depuis le 28 novembre 2010, ne vont pas à l’école. « Nous sommes les enfants du même pays et nos camarades de ces zones ne sont pour rien dans la situation actuelle. Et ils ne doivent pas en être continuellement des victimes innocentes, comme ils le sont depuis 2000 ». Et les élèves d’interpeller les nombreux syndicats de l’éducation nationale qui doivent faire bloc pour agir et faire en sorte que le bicéphalisme au sommet de l’Etat ne crée une formation à deux vitesses des enfants du même pays ». Si des débordements n’ont pas été enregistrés, il est à noter que l’élève Touré Moussa du Collège moderne a été arrêté et conduit à la préfecture de police. Avec lui, on annonce trois autres arrestations. C’est en grand nombre que les élèves se sont alors rendus à la préfecture pour obtenir en vain leur libération. La patrouille de la police déployée sur le terrain pour canaliser tout débordement s’est poursuivie jusqu’à la mi-journée. Qu’en sera-t-il demain ? Cette interrogation reste sans réponse, car les élèves comptent étendre le mouvement aux écoliers du primaire afin que tout le système scolaire se sente concerné par le mal qui le ronge par la faute des dirigeants du pays qui veulent sacrifier les enfants du nord et du centre du pays.
Bayo Fatim à Daloa