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Politique Publié le mardi 11 janvier 2011 | Reuters

Au moins cinq morts dans des heurts à Abidjan

© Reuters Par DR
Crise post-électorale : encore des morts à Abidjan
Mardi 11 janvier 2011. Abidjan. Affrontements meurtriers entre des éléments des Forces de défense et de sécurité et la population au quartier PK 18 de la commune d`Abobo. Residents take pictures with their mobile phones of the body of a man killed by gunfire on January 11, 2011 in Abidjan. At least two civilians were killed after lengthy bursts of gunfire were heard in a tense neighbourhood of Ivory Coast`s crisis-stricken commercial capital Abidjan. Two bullet-riddled bodies were seen lying in a street of Abidjan`s Abobo neighbourhood, a stronghold of the country`s internationally recognised president Alassane Ouattara.
Il a vu les corps de deux manifestants et de trois policiers, atteints par balles, dans les rues de la capitale économique ivoirienne après des affrontements dans le quartier d`Abobo, considéré comme un bastion des partisans d`Alassane Ouattara.

Un autre témoin, Amed Coulibaly, 32 ans, a fait état de sept morts - quatre manifestants et trois policiers.

Des centaines de policiers appuyés par des véhicules blindés patrouillaient dans le secteur où retentissaient des fusillades sporadiques.

Des témoins ont rapporté que les affrontements avaient commencé tôt dans la matinée et s`étaient poursuivis pendant plusieurs heures.

"Ça tirait de partout pendant des heures", a dit Ouattara Idrissa, un étudiant de 20 ans. "Personne ne pouvait sortir, tout le monde restait caché à la maison. Maintenant on peut de nouveau sortir."

Depuis le second tour de l`élection présidentielle le 28 novembre, dont les résultats sont contestés par les partisans de Laurent Gbagbo, les violences ont fait plus de 200 morts, selon les Nations unies.

GOUVERNEMENT D`UNION SI GBAGBO PART

Alassane Ouattara, reconnu comme président de la Côte d`Ivoire par la communauté internationale, est prêt à former un gouvernement d`union avec des partisans de Laurent Gbagbo si ce dernier accepte de se retirer, a déclaré lundi soir l`ambassadeur de Côte d`Ivoire aux Nations unies.

Le gouvernement de son Premier ministre, Guillaume Soro, a dressé la liste de seize responsables économiques et financiers ivoiriens qu`il veut voir sanctionnés par la communauté internationale pour leur soutien à Laurent Gbagbo.

Ce dernier conteste sa défaite à la présidentielle et a été reconnu vainqueur par le Conseil constitutionnel, alors que la commission électorale a proclamé la victoire d`Alassane Ouattara, une décision soutenue par les Nations unies.

Des sanctions, notamment un gel des comptes bancaires et l`interdiction de se rendre aux Etats-Unis ou dans l`Union européenne, frappent déjà Laurent Gbagbo et ses proches.

Parmi les personnalités que le gouvernement Soro veut voir sanctionnées figurent Gilbert Ako, responsable du secteur du cacao, Denis N`Gbe, qui dirige la branche locale de la Banque centrale d`Afrique de l`Ouest, quatre responsables du Trésor et des directeurs de plusieurs banques comme l`Ecobank Cote D`Ivoire et Standard Chartered.

Le directeur de l`unique raffinerie de pétrole du pays est également visé.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé mardi qu`il gelait jusqu`à nouvel ordre le versement de fonds à la Côte d`Ivoire en raison de l`instabilité politique dans ce pays.

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