Au cours de son prêche de lundi dernier, en hommage aux victimes de la crise post-électorale, l`archevêque de Bouaké, Paul Siméon Ahouana, a condamné la folie meurtrière qui s`est emparée de certains éléments des forces de défense et de sécurité.
Pour le repos de l`âme de toutes les personnes tuées pendant la crise post-électorale, une messe a été célébrée, lundi dernier, à la cathédrale Sainte Thérèse de Bouaké, par l`archevêque métropolitain de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouana. A cette occasion, l`homme de Dieu a déploré dans son homélie, la montée de la violence observée notamment avec des tueries massives et des exactions. « (…) j`ai le cœur triste. A cause du pouvoir, on tue n`importe comment. Alors qu`il est dit dans la genèse que l`homme a été créé à l`image et à la ressemblance de Dieu. Le pouvoir politique, c`est quoi ! C`est tout simplement être au service du peuple. Or, dans notre pays, à cause du pouvoir, on sème la haine et on va jusqu`à tuer les gens. Je ne comprends pas cela », a déploré Mgr Ahouana. Puis le prélat de Bouaké d`indiquer qu`aujourd`hui en Côte d`Ivoire, « on tue n`importe comment, comme on veut, comme ça et gratuitement. Alors que l`homme vaut mieux que ça ». Mgr Paul Siméon Ahouana a surtout déploré le fait que la soif de pouvoir a conduit à des tueries. Alors que la vie humaine est sacrée. « On est
aveuglé par le pouvoir, on est devenu fou, on a même perdu le sens du divin. On va même jusqu`à jeter des gaz lacrymogènes dans une mosquée à Bassam (…) », a déploré le prélat, certains comportements des hommes en treillis.
Pour tous ceux qui sont morts dans cette crise post-électorale à cause de la haine et de la méchanceté, l`homme de Dieu a fait une prière pour le repos de leurs âmes. Il a également prié pour ceux qui les ont tués, c`est-à-dire leurs bourreaux et leurs commanditaires. « Que Dieu puisse leur pardonner et puisse convertir leurs cœurs. Qu`ils sachent que ceux qu`ils ont tués sont leurs frères et leurs semblables. Que Dieu mette sa puissance sur ces bourreaux, ces complices et leurs exécuteurs pour les renverser. Afin qu`ils sachent que Dieu est puissant et qu`il a vaincu la mort », a imploré le ciel l`évêque de Bouaké. Et, le prédicateur de conclure en ces termes: « Il ne faut pas que les politiques nous récupèrent, le jour où ils nous récupèrent, on est foutus. Et en ce moment, on n`aura raté notre mission ». Allusion sans doute faite à certains de ses pairs qui, malheureusement, ont décidé de soutenir Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir par tous les moyens.
Denis Koné à Bouaké
Pour le repos de l`âme de toutes les personnes tuées pendant la crise post-électorale, une messe a été célébrée, lundi dernier, à la cathédrale Sainte Thérèse de Bouaké, par l`archevêque métropolitain de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouana. A cette occasion, l`homme de Dieu a déploré dans son homélie, la montée de la violence observée notamment avec des tueries massives et des exactions. « (…) j`ai le cœur triste. A cause du pouvoir, on tue n`importe comment. Alors qu`il est dit dans la genèse que l`homme a été créé à l`image et à la ressemblance de Dieu. Le pouvoir politique, c`est quoi ! C`est tout simplement être au service du peuple. Or, dans notre pays, à cause du pouvoir, on sème la haine et on va jusqu`à tuer les gens. Je ne comprends pas cela », a déploré Mgr Ahouana. Puis le prélat de Bouaké d`indiquer qu`aujourd`hui en Côte d`Ivoire, « on tue n`importe comment, comme on veut, comme ça et gratuitement. Alors que l`homme vaut mieux que ça ». Mgr Paul Siméon Ahouana a surtout déploré le fait que la soif de pouvoir a conduit à des tueries. Alors que la vie humaine est sacrée. « On est
aveuglé par le pouvoir, on est devenu fou, on a même perdu le sens du divin. On va même jusqu`à jeter des gaz lacrymogènes dans une mosquée à Bassam (…) », a déploré le prélat, certains comportements des hommes en treillis.
Pour tous ceux qui sont morts dans cette crise post-électorale à cause de la haine et de la méchanceté, l`homme de Dieu a fait une prière pour le repos de leurs âmes. Il a également prié pour ceux qui les ont tués, c`est-à-dire leurs bourreaux et leurs commanditaires. « Que Dieu puisse leur pardonner et puisse convertir leurs cœurs. Qu`ils sachent que ceux qu`ils ont tués sont leurs frères et leurs semblables. Que Dieu mette sa puissance sur ces bourreaux, ces complices et leurs exécuteurs pour les renverser. Afin qu`ils sachent que Dieu est puissant et qu`il a vaincu la mort », a imploré le ciel l`évêque de Bouaké. Et, le prédicateur de conclure en ces termes: « Il ne faut pas que les politiques nous récupèrent, le jour où ils nous récupèrent, on est foutus. Et en ce moment, on n`aura raté notre mission ». Allusion sans doute faite à certains de ses pairs qui, malheureusement, ont décidé de soutenir Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir par tous les moyens.
Denis Koné à Bouaké