Hier mardi 11 janvier, le quartier PK 18, à Abobo, sur la route d`Anyama, a été le théâtre de violences. Deux versions se chevauchent. La première, selon des habitants interrogés sur place, des éléments des Forces de sécurité et de défense (Fds), qui y menaient, de bonne heure, une opération de perquisition se seraient heurtés à la résistance d`une partie de la population. En effet, explique-t-on, tirée de son sommeil, par des tirs nourris, une frange de la population se serait opposée aux Fds. « Nous avons été brutalement réveillés par ces coups de feu. Des agents des Fds sont arrivés et ont molesté certains habitants avant de les délester de certains biens, notamment, des téléphones-portables, de l`argent, des bijoux, etc... Les Fds disent qu`elles sont venues pour déloger des éléments de forces nouvelles, qui habitent le quartier et qui cacheraient des armes », ont indiqué des habitants du quartier, PK 18. La
seconde version, de source policière, fait plutôt état de ce que les forces de défense et de sécurité ont investi le quartier dès l`aube, pour une opération de perquisition. Il s’agissait, si l’on en croit la même source, de « pacifier » la zone, réputée, ces derniers temps, être une zone où il règne une insécurité totale. Elles menaient donc cette opération, lorsqu’elles sont tombées, rapporte-t-on, dans un traquenard d’individus armés. Ceux-ci auraient ouvert le feu à partir d’une position qu’ils semblaient vraisemblablement couver. Une position où ils semblaient bien cacher un « trésor » qu’il ne fallait guère découvrir. Provoquant ainsi, la réplique des Fds. Les combats, dit-on, auraient duré près de deux heures. En tout état de cause, le bilan de cet affrontement musclé fait état, selon des informations recueillies sur le théâtre des opérations, de 5 morts dont 2 policiers et 3 civils. Par
ailleurs, plusieurs blessés ont été enregistrés dont neuf éléments des Fds : cinq (5) policiers et quatre (4) marins. Après donc une journée de feu et de sang, le calme est revenu dans le quartier, dans la mi-journée. Il faut cependant y craindre, un regain de violence.
FOFANA Mambé /A. BOUABRE
seconde version, de source policière, fait plutôt état de ce que les forces de défense et de sécurité ont investi le quartier dès l`aube, pour une opération de perquisition. Il s’agissait, si l’on en croit la même source, de « pacifier » la zone, réputée, ces derniers temps, être une zone où il règne une insécurité totale. Elles menaient donc cette opération, lorsqu’elles sont tombées, rapporte-t-on, dans un traquenard d’individus armés. Ceux-ci auraient ouvert le feu à partir d’une position qu’ils semblaient vraisemblablement couver. Une position où ils semblaient bien cacher un « trésor » qu’il ne fallait guère découvrir. Provoquant ainsi, la réplique des Fds. Les combats, dit-on, auraient duré près de deux heures. En tout état de cause, le bilan de cet affrontement musclé fait état, selon des informations recueillies sur le théâtre des opérations, de 5 morts dont 2 policiers et 3 civils. Par
ailleurs, plusieurs blessés ont été enregistrés dont neuf éléments des Fds : cinq (5) policiers et quatre (4) marins. Après donc une journée de feu et de sang, le calme est revenu dans le quartier, dans la mi-journée. Il faut cependant y craindre, un regain de violence.
FOFANA Mambé /A. BOUABRE