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Politique Publié le mercredi 12 janvier 2011 | Le Patriote

Soutien actif de certains évêques à un frère en Christ - Gbagbo, une foi chrétienne en doute

La crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire depuis la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle du 28 novembre dernier, ne laisse personne insensible. Le monde entier, debout comme un seul homme, s’élève contre le vol perpétré par Gbagbo Laurent. Tous sont unanimes de la défaite de l’historien de Mama. Sauf la Conférence épiscopale de Côte d’Ivoire. Cette communauté d’hommes de Dieu qui a pourtant un devoir de vérité en tout lieu et en toute circonstance envers le peuple. Croyant apporter soutien et assistance à Gbagbo, ils ont cru bon de pondre une déclaration d’allégeance au mépris de tout bon sens. Un acte à relent divisionniste que les Ivoiriens, dans leur majorité, ont su éviter. Car, il est plus que clair que la Conférence épiscopale, à travers son acte de soumission au dictateur ivoirien, veut amener les Ivoiriens à une conflit religieux. Si cette volonté manifeste de ces hommes en soutane laisse encore perplexe la communauté nationale, elle amène à réfléchir sur la filiation religieuse réelle de leur filleul. Gbagbo est-il réellement chrétien? Cette question, il est clair que ces hommes de Dieu n’ont pas cherché à la savoir. En réalité, on ne peut pas se prévaloir du titre d’évêque et soutenir Gbagbo Laurent. Un individu dont tous les actes sont le contraire des préceptes de la religion chrétienne. Certes, il revendique à longueur de journée sa chrétienté, comme l’a si bien dit Jésus Christ, mais la religion pour Gbagbo est plus une question d'apparence et de rituels qu'une mise en pratique réelle des principes chrétiens. Sa conduite douteuse et mauvaise amène à remettre en question les valeurs du christianisme. «C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. [...] Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ' Seigneur, Seigneur ', qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là : ' Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, et en ton nom que nous avons expulsé des démons, et en ton nom que nous avons accompli de nombreuses œuvres de puissance ? ' Et à eux pourtant je le confesserai alors : Je ne vous ai jamais connus ! Eloignez-vous de moi, vous qui pratiquez l'illégalité» (Matthieu 7:16, 21-23). Le Christ a également indiqué un autre moyen de reconnaître ceux qui seraient ses vrais disciples : «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples.» (Jean 8:31). Si selon le Christ, on doit reconnaître le vrai chrétien par les fruits de ses actes, Gbagbo est d’ores et déjà exclu. C’est loin d’être un jugement de valeur infondé, mais Gbagbo a habitué les Ivoiriens et le monde aux mensonges, aux reniements, à la roublardise et aux assassinats ces dix dernières années. La Bible ne dit-elle pas qu’un chrétien doit avoir une conduite pure ? Qu’il doit respecter les lois ? Qu’il doit avoir un caractère doux et paisible ? Qu’il doit aimer son prochain ? Mais qu’est-ce qu’on remarque ? La conduite de Gbagbo est l’incarnation de l’impureté. En allant récemment à Lahoudi-Ba se prêter à un sacrifice humain, il a montré que sa manière de vivre que sa foi est loin du christianisme. Quand il renie sa signature, il refoule aux pieds les lois. En recrutant des mercenaires et miliciens, en s’achetant des armes de guerre pour tuer son peuple, il montre son mépris pour Dieu. Et c’est à cette catégorie de personnes dont les actions ne sont pas en conformité avec les principes chrétiens contenus dans la Bible et donc pas approuvées par Dieu que Jésus dit : «Je ne vous ai jamais connus ! Eloignez-vous de moi, vous qui pratiquez l'illégalité.» Même l’apôtre Paul aussi avait annoncé que dans les «derniers jours» de l'actuel système de choses, bien des personnes auraient «une forme d'attachement à Dieu», mais trahiraient sa puissance par leurs actions (2 Timothée 3:5). Ainsi dit, tout démontre que Gbagbo n’est pas né de nouveau ; et aucun être se reconnaissant en Christ ne peut soutenir un tel individu, friand du sang de son peuple. Le chef rebelle de LMP est plus idolâtre que chrétien. Païen, fétichiste, animisme à souhait, il n’a d’yeux que pour les mystiques cachés derrière des amis de pasteurs qui défilent à longueur de journée dans les travées du palais présidentiel et à la résidence de service.
Gbagbo a grandi dans le catholicisme, mais il n’a jamais épousé les principes qui fondent cette religion. Déjà l’Eglise a refusé de célébrer son mariage avec Simone parce qu’il aurait déjà contracté une première union et que le divorce n’avait pas été prononcé. Même son troisième mariage actuel avec Nady Bamba est contraire au christianisme parce que la Bible ne reconnaît pas la polygamie. Quand on est chrétien, on devient un petit Christ. On vit selon les recommandations de la Bible et conformément la vie du Christ. A ce niveau, il ne faut pas compter sur Gbagbo qui utilise la force, les tueries et le mysticisme pour usurper un pouvoir que le peuple lui a arraché. Un pouvoir que Dieu a donné à Alassane Ouattara pour diriger son peuple. Dommage que la Conférence épiscopale n’ait pas compris cela.
OUATTARA Gaoussou
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