Des coups de feu ont été entendus toute la nuit du mardi 11 au mercredi 12 janvier 2010 au matin dans le village d`Anyama-Abéboukoi. ``Les échanges de tirs ont continué durant toute la nuit, nous n`avons pas pu fermer l`œil. On a peur, faut pas balle perdue va tuer quelqu`un `` , nous a confié un villageois d`Abéboukoi joint au téléphone. A en croire toujours cette même source, des patrouilles pédestres et motorisées ont eu cours toute la nuit. Les Forces de défense (Fds) et leurs ennemis armés, n`ont pas baissé la garde. Des tirs nourris à l’arme lourde retentissaient à chaque fraction de minute. La tension était encore perceptible, hier matin. Les établissements aux environs n`ont pas osé ouvrir leur porte. La bataille se poursuivait encore. Les Gbakas reliant la commune d`Abobo à celle d `Anyama, sortis très tôt le matin, ont été obligés de rebrousser chemin. Une véritable psychose s`est emparée des populations. Un
officier joint pour savoir la raison du cantonnement des Fds dans ce périmètre en dépit de la résistance d`un groupe de population, a confié ceci `` Nous avons été informés par des sources concordantes que des armes lourdes ont été acheminés dans le quartier pk 18 par une certaine force étrangère dite d`interposition pour armer un groupe d`individus y vivant en vue de mener très bientôt une attaque contre la ville d`Abidjan à partir des communes d`Abobo et d`Anyama... Nous allons les déloger, ça c`est sûr!’’, a laissé entendre l`officier militaire. Soulignons que des familles commencent à fuir leur domicile pour se réfugier sous des cieux paisibles. A Anyama-ville, les taxis communaux n’ont pas aussi roulé. L’atmosphère est devenue lourde. Et là, Chacun commence à se méfier de l’autre.
Jean François YAPI
(Correspondant)
officier joint pour savoir la raison du cantonnement des Fds dans ce périmètre en dépit de la résistance d`un groupe de population, a confié ceci `` Nous avons été informés par des sources concordantes que des armes lourdes ont été acheminés dans le quartier pk 18 par une certaine force étrangère dite d`interposition pour armer un groupe d`individus y vivant en vue de mener très bientôt une attaque contre la ville d`Abidjan à partir des communes d`Abobo et d`Anyama... Nous allons les déloger, ça c`est sûr!’’, a laissé entendre l`officier militaire. Soulignons que des familles commencent à fuir leur domicile pour se réfugier sous des cieux paisibles. A Anyama-ville, les taxis communaux n’ont pas aussi roulé. L’atmosphère est devenue lourde. Et là, Chacun commence à se méfier de l’autre.
Jean François YAPI
(Correspondant)