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Politique Publié le jeudi 13 janvier 2011 | Le Mandat

Le sang coule et coule toujours… : Gbagbo, sans aucune crainte de Dieu

© Le Mandat Par Emma
Crise post-électorale : encore des morts à Abidjan
Mercredi 12 janvier 2011. Abidjan. Affrontements meurtriers entre des éléments des Forces de défense et de sécurité et la population dans la commune d`Abobo.
C’est un secret de polichinelle. Depuis octobre 2000, le sang coule, coule et coule en Côte d’Ivoire, par la faute d’un homme, Laurent Gbagbo, outrageusement assoiffé par le pouvoir et qui s’est métamorphosé en un véritable sanguinaire. C’est à croire que la crainte de Dieu n’a plus aucun sens pour ce monsieur qui fait massacrer, chaque jour, partenaires et adversaires.

Le peuple murmure, gémit. Le peuple pleure et crie. Sa douleur est si intense qu’elle en perd la voix. Surtout quand on a en face, un certain Laurent Gbagbo, démocrate imaginaire, parvenu au pouvoir dans des conditions qu’il a lui-même qualifiées de calamiteuses, en octobre 2000. Du charnier de Yopougon aux affrontements d’Abobo qui ont cours depuis deux jours, en passant par la rébellion, les violences électorales et autres exactions, que de sang d’innocents versé ! Militaires et civils, nationaux et étrangers sont tous passés par-là. Mais les Ivoiriens, épris de paix, ont pardonné, de part et d’autre, les torts dont ils ont été victimes. Pour donner une chance réelle à la Côte d’Ivoire de retrouver la stabilité et la fraternité. Dans cette optique, des concessions ont été faites de chaque côté en ce qui concerne les acteurs politiques. Tout semblait bien parti pour une sortie de crise inédite quand, le 03 décembre 2010, le clan Gbagbo décide de mettre le feu aux poudres par un brigandage électoral flagrant, ruinant ainsi les espoirs d’un peuple meurtri par plus de 8 années de souffrances, et de la communauté internationale qui s’est profondément investie pour un dénouement heureux de la crise.

Le dos au mur face à la condamnation quasi unanime de toutes les puissances du monde, Laurent Gbagbo jette enfin son faux masque de démocrate pour arborer la tunique de dictateur. Il devient alors ‘’sang pour sang président’’.

Depuis, le sang coule, des enfants du pays qui ne demandent qu’à vivre tombent en série sous des balles assassines. La mort frappe les deux camps.

FDS et civils. Ecœuré et meurtri, Monseigneur Ahouana a tiré la sonnette d’alarme depuis Bouaké : ‘’A cause du pouvoir, on tue des gens’’. Mais peine perdue, puisque les heures qui ont suivi sa déclaration, la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire, Abobo, fief du Président Alassane Ouattara, est le théâtre de violents affrontements. On dénombre, en deux jours de heurts, de
nombreux morts et de blessés graves aussi bien parmi les FDS que parmi les civils. Une tragédie qui, selon des sources bien renseignées, a été savamment planifiée par Gbagbo qui veut donner corps à sa prophétie selon laquelle, s’il quitte le pouvoir, il y aura dix ans de guerre civile. Ce cynique dessein, il l’a préparé en conditionnant sa jeunesse dite patriotique. C’est dans leur rang que se recrutent les miliciens qui arborent l’uniforme des FDS et massacrent les populations.

On peut le dire, le chrétien-démocrate d’hier a vraiment changé de visage.

Laurent Gbagbo n’a plus peur de Dieu. Sinon, comment comprendre qu’il s’entête à faire souffrir tout un peuple qui ne veut plus de lui et qui le lui a fait savoir démocratiquement le 28 novembre dernier, lors du deuxième tour de la présidentielle. Ses mains sont immergées de sang. Le sang d’innocents Ivoiriens. Qu’on tue. Tous les jours. Sans sourciller. ‘’Mille morts à droite, mille autres à gauche, moi, j’avance’’, avait-il déclaré en 2000, lors de la cérémonie d’hommage aux martyrs de son accession au pouvoir. 10 ans après ce diabolique discours, l’esprit criminel s’est véritablement emparé du ‘’christ de Mama’’. Prêt à mourir, mais se met toujours loin des champs de bataille.
Malgré l’appel de Monseigneur Jean Salomon Lezoutié, ‘’ on n’est pas obligé de mourir en martyr’’, il reste sourd. Le sang, toujours le sang ou rien ! Basta la CPI ! Oubliant cette belle image qu’il prononce régulièrement : ‘’Le temps, c’est l’autre nom de Dieu’’. Gbagbo le sait, la colère du Suprême est lente mais elle finit toujours par frapper. Le jour de la sentence, il sera seul devant
l’Eternel. Aucun de ces hommes de Dieu( ?) qui le trompent et l’encouragent à s’accrocher au pouvoir n’y pourront rien. Encore moins, tous ses va-t-en guerre qui lui font croire que la situation est sous contrôle. Cependant, il a encore une petite chance de s’en sortir, à condition qu’il écoute la voix de l’Eternel des Armées au lieu de suivre passionnément sa propre voix. Il n’y a pas plus sourd que celui qui refuse d’entendre. Juste une dose d’humilité, pour gagner en grandeur.

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