Les populations des communes d’Abobo et d’Anyama ont de quoi avoir le sommeil troublé. Ayant résisté à la furie des miliciens et autres mercenaires à la solde de Laurent Gbagbo, elles sont tenues de rester clouées à leurs domiciles à partir de 19h àjusqu’à 6h du matin. Ce, durant trois jours à compter d’hier, mercredi 12 au vendredi 14 janvier. Un énième couvre-feu instauré
par l’ancien Président pour certainement livrer les populations de ces deux localités, deux fiefs du Président Alassane Ouattara aux escadrons de la mort. En effet, c’est pendant le couvre-feu inopportune que les miliciens enlèvent et assassinent froidement les vaillants militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), comme cela a été
le cas dans un passé récent. C’était pendant les derniers couvre-feux que l’on a enregistré beaucoup d’enlèvement et d’assassinats. Les habitants de Yopougon-Wassakara en savent quelque chose. L’on se souvient qu’ils ont subi une descente musclée de la soldatesque de Gbagbo. Les populations d’Abobo et d’Anyama accepteront-elles cette autre mesure d’un président usurpateur qui n’a plus de signature et d’autorité depuis le 28 novembre 2010 dernier ? Se livreront-elles en sacrifice au chef de file de la refondation ? Vont-elles cesser de s’organiser pour leur défense ? Autant d’interrogations qui nécessitent une réponse. Parce que, si rien n’est fait, cet autre couvre-feu serait un autre prétexte pour tuer et tuer encore ! Abobo, il faut le souligner avait été ces deux dernières nuits, le théâtre de violents affrontements entre des militants du RHDP et des certains éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS)
encore fidèles au chef d’Etat sortant. Deux civils et deux FDS ont été tués la première nuit, et cinq policiers et un civil dans la nuit du mardi à mercredi.
J.C
par l’ancien Président pour certainement livrer les populations de ces deux localités, deux fiefs du Président Alassane Ouattara aux escadrons de la mort. En effet, c’est pendant le couvre-feu inopportune que les miliciens enlèvent et assassinent froidement les vaillants militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), comme cela a été
le cas dans un passé récent. C’était pendant les derniers couvre-feux que l’on a enregistré beaucoup d’enlèvement et d’assassinats. Les habitants de Yopougon-Wassakara en savent quelque chose. L’on se souvient qu’ils ont subi une descente musclée de la soldatesque de Gbagbo. Les populations d’Abobo et d’Anyama accepteront-elles cette autre mesure d’un président usurpateur qui n’a plus de signature et d’autorité depuis le 28 novembre 2010 dernier ? Se livreront-elles en sacrifice au chef de file de la refondation ? Vont-elles cesser de s’organiser pour leur défense ? Autant d’interrogations qui nécessitent une réponse. Parce que, si rien n’est fait, cet autre couvre-feu serait un autre prétexte pour tuer et tuer encore ! Abobo, il faut le souligner avait été ces deux dernières nuits, le théâtre de violents affrontements entre des militants du RHDP et des certains éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS)
encore fidèles au chef d’Etat sortant. Deux civils et deux FDS ont été tués la première nuit, et cinq policiers et un civil dans la nuit du mardi à mercredi.
J.C