ABIDJAN- Le gouvernement ivoirien d'Alassane Ouattara a réfuté jeudi être à l'origine des violences meurtrières récentes d'Abidjan, comme l'a affirmé le chef des forces armées loyales à Laurent Gbagbo et a dénoncé des "provocations" du camp du président sortant.
"Nous réfutons ces accusations. Ce sont bien les forces de l'ordre qui ont encore une fois cherché à provoquer la population paisible. Ces provocations, nous n'y répondrons pas", a déclaré à l'AFP le porte-parole Patrick Achi.
Le quartier d'Abobo (nord d'Abidjan), fief d'Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo pour la présidence, a été en début de semaine le théâtre de violents affrontements entre des éléments armés non identifiés et des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo. Au moins 11 personnes ont été tuées dont huit FDS.
Le chef d'état-major des FDS a accusé mercredi soir le camp Ouattara d'être à l'origine de ces "attaques armées assimilées à des actes de guerre", en justifiant le couvre-feu nocturne instauré de mercredi à samedi matin à Abobo et dans le quartier voisin d'Anyama, où la situation est redevenue calme.
"Quel intérêt aurait le camp Ouattara (à commettre ces violences) ?", a lancé M. Achi. "Nous n'en voulons ni aux populations ni aux forces de l'ordre.
Nous voulons seulement que le président sortant quitte le pouvoir pacifiquement", a-t-il ajouté.
Pour le porte-parole, les auteurs des tirs meurtriers contre les FDS peuvent être des "miliciens (pro-Gbagbo) repentis" ou des membres des FDS "qui
se disent écoeurés" et "viennent en secours et en appui aux populations".
"Tout est possible, mais ce n'est nullement de notre fait", a-t-il assuré.
"Nous réfutons ces accusations. Ce sont bien les forces de l'ordre qui ont encore une fois cherché à provoquer la population paisible. Ces provocations, nous n'y répondrons pas", a déclaré à l'AFP le porte-parole Patrick Achi.
Le quartier d'Abobo (nord d'Abidjan), fief d'Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo pour la présidence, a été en début de semaine le théâtre de violents affrontements entre des éléments armés non identifiés et des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo. Au moins 11 personnes ont été tuées dont huit FDS.
Le chef d'état-major des FDS a accusé mercredi soir le camp Ouattara d'être à l'origine de ces "attaques armées assimilées à des actes de guerre", en justifiant le couvre-feu nocturne instauré de mercredi à samedi matin à Abobo et dans le quartier voisin d'Anyama, où la situation est redevenue calme.
"Quel intérêt aurait le camp Ouattara (à commettre ces violences) ?", a lancé M. Achi. "Nous n'en voulons ni aux populations ni aux forces de l'ordre.
Nous voulons seulement que le président sortant quitte le pouvoir pacifiquement", a-t-il ajouté.
Pour le porte-parole, les auteurs des tirs meurtriers contre les FDS peuvent être des "miliciens (pro-Gbagbo) repentis" ou des membres des FDS "qui
se disent écoeurés" et "viennent en secours et en appui aux populations".
"Tout est possible, mais ce n'est nullement de notre fait", a-t-il assuré.