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Politique Publié le jeudi 13 janvier 2011 | Nord-Sud

Félicien Sékongo, FN, à propos des événements d`Abobo :“C`est une opposition entre Fds et miliciens”

© Nord-Sud Par Prisca
2ème tour de la Présidentielle 2010 : les Forces nouvelles se concertent à Abidjan
Mardi 23 novembre 2010. Abidjan. Hôtel du Golf, à Cocody Riviera. Les délégués FN se concertent par rapport à la situation qui prévaut à la veille du 2ème tour de l`élection présidentielle. Photo: Félicien Sékongo
Les Forces Nouvelles se sont prononcées, hier, dans une déclaration sur les violents combats qui se sont déroulés, mardi dernier, à Abobo PK-18. Selon leur porte-parole Sékongo Félicien, les circonstances de ces violences ont pour origine un meeting que voulait organiser le leader des jeunes patriotes Charles Blé Goudé à Abobo, une commune favorable au président élu Alassane Ouattara. « Le mardi, en vue de l'organisation de son meeting, Blé Goudé déploie plus de 1.500 policiers aidés par des miliciens, au quartier PK-18, qui sous le prétexte de sécurisation dudit meeting, se sont livrés à des actes de vandalisme contre des populations aux mains nues », situe Sékongo Félicien, les causes des violents combats survenus, mardi, à Abobo. « Parce qu'elles ont voulu résister et refuser d'être enlevées, des populations civiles ont été abattues. Dans leurs manœuvres (…) est née entre eux, une opposition qui a engendré la mort de civils et d'éléments Fds ». Ces affrontements survenus sont des combats qui, selon le conférencier, opposent des Fds à leur frères d'arme Fds d'une part et d'autre part, des Fds à des milices étrangères au service de Laurent Gbagbo. Auparavant, l'envoyé de Guillaume Soro a rappelé que son mouvement, les Forces Nouvelles ne sont ni de près, ni de loin impliquées dans ces affrontements. Et comme solution pour mettre fin à ces assassinats de personnes civiles et militaires masqués sous l'alibi d'affrontements, l'unique alternative selon le porte-parole des Forces nouvelles qui s'offre à la communauté internationale, pour sauver la nation ivoirienne tout entière est de faire le plus rapidement possible, usage de l'action militaire pour mettre hors d'état de nuire Laurent Gbagbo et ses ouailles qui continuent malgré leur défaite au scrutin présidentiel de s'accrocher au pouvoir. « Il faut que cette communauté répondre prestement à l'appel du président de la République, le Dr Alassane Ouattara et son gouvernement en usant des moyens militaires pour débarrasser les Ivoiriens de leurs bourreaux », a déclaré Sékongo Félicien. Avant de lancer un appel aux Fds afin qu'elles se libèrent de l'emprise de Laurent Gbagbo pour recouvrer leur vertu régalienne en se mettant du côté du président élu et en défendant les Ivoiriens contre les milices et certains éléments véreux des Fds.

Denis Koné à Bouaké
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