Un troisième charnier a été découvert en Côte d`Ivoire, a déclaré jeudi Navi Pillay, Haut commissaire aux droits de l`homme de l`Onu, en dénonçant le meurtre de civils et une embuscade tendue à des casques bleus.
Elle a dit à Reuters que les Nations unies s`étaient vu refuser l`accès aux trois sites, dont un qui contiendrait 80 corps. Le troisième charnier se trouverait à Issia, près de Daloa, mais l`Onu n`a pu vérifier son existence, a déclaré Rupert Colville, porte-parole de Pillay.
Navi Pillay a dénoncé en outre une embuscade tendue mardi soir à Abidjan par des forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, dans laquelle trois soldats de l`Onu ont été légèrement blessés. "Je suis très préoccupée parce que le contingent de l`Onu parti enquêter sur des allégations de tuerie a essuyé des tirs", a-t-elle dit.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara revendiquent tous deux la victoire à l`élection présidentielle du 28 novembre. Ouattara, dont l`élection a été validée par la commission électorale indépendante, jouit de l`appui de la communauté internationale. Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, refuse de quitter le pouvoir.
Navi Pillay avait révélé le 31 décembre avoir prévenu Laurent Gbagbo et ses chefs militaires qu`ils pourraient être tenus responsables pour toute violation des droits de l`homme.
"Il fallait le faire, comme vous le savez, j`ai été juge à la Cour pénale internationale sur le Rwanda, de sorte que je tiens beaucoup à prendre des mesures immédiates pour prévenir ce qui pourrait déboucher sur des massacres ethniques en Côte d`Ivoire", a-t-elle expliqué jeudi.
Elle a dit à Reuters que les Nations unies s`étaient vu refuser l`accès aux trois sites, dont un qui contiendrait 80 corps. Le troisième charnier se trouverait à Issia, près de Daloa, mais l`Onu n`a pu vérifier son existence, a déclaré Rupert Colville, porte-parole de Pillay.
Navi Pillay a dénoncé en outre une embuscade tendue mardi soir à Abidjan par des forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, dans laquelle trois soldats de l`Onu ont été légèrement blessés. "Je suis très préoccupée parce que le contingent de l`Onu parti enquêter sur des allégations de tuerie a essuyé des tirs", a-t-elle dit.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara revendiquent tous deux la victoire à l`élection présidentielle du 28 novembre. Ouattara, dont l`élection a été validée par la commission électorale indépendante, jouit de l`appui de la communauté internationale. Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, refuse de quitter le pouvoir.
Navi Pillay avait révélé le 31 décembre avoir prévenu Laurent Gbagbo et ses chefs militaires qu`ils pourraient être tenus responsables pour toute violation des droits de l`homme.
"Il fallait le faire, comme vous le savez, j`ai été juge à la Cour pénale internationale sur le Rwanda, de sorte que je tiens beaucoup à prendre des mesures immédiates pour prévenir ce qui pourrait déboucher sur des massacres ethniques en Côte d`Ivoire", a-t-elle expliqué jeudi.
