ABIDJAN - Deux cent quarante-sept personnes sont mortes depuis la mi-décembre dans des violences en Côte d`Ivoire, dont 34 ont été tuées dans un conflit intercommunautaire dans l`Ouest, alors que le pays est plongé dans une grave crise politique, a annoncé jeudi un responsable de l`ONU à Abidjan.
"A la date d`aujourd`hui (jeudi), nous enregistrons au total 247 morts", a déclaré lors d`un point presse Simon Munzu, chef de la division des droits de l`Homme de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Le bilan donné par l`ONU la semaine dernière faisait état de 210 tués.
Selon M. Munzu, cette hausse est "due notamment aux événements de Duékoué", ville située à quelque 500 km à l`ouest d`Abidjan, où 34 personnes sont mortes lors de violences interethniques début janvier.
Le responsable onusien a également évoqué les violences de ce début de semaine à Abidjan, dans le quartier d`Abobo, où au moins onze personnes ont été tuées.
Ce quartier, fief d`Alassane Ouattara, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 novembre comme le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, a été le théâtre d`affrontements entre des éléments armés non identifiés et des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo.
"A la date d`aujourd`hui (jeudi), nous enregistrons au total 247 morts", a déclaré lors d`un point presse Simon Munzu, chef de la division des droits de l`Homme de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Le bilan donné par l`ONU la semaine dernière faisait état de 210 tués.
Selon M. Munzu, cette hausse est "due notamment aux événements de Duékoué", ville située à quelque 500 km à l`ouest d`Abidjan, où 34 personnes sont mortes lors de violences interethniques début janvier.
Le responsable onusien a également évoqué les violences de ce début de semaine à Abidjan, dans le quartier d`Abobo, où au moins onze personnes ont été tuées.
Ce quartier, fief d`Alassane Ouattara, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 novembre comme le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, a été le théâtre d`affrontements entre des éléments armés non identifiés et des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo.