La sérénité n'est pas du tout de mise à Abobo et précisément au quartier PK 18. Les populations, après le couvre-feu instauré par le clan Laurent Gbagbo mercredi dernier, ont peur pour leur vie. Aussi, nombreux sont les habitants de N'dotré, de Derrière pont et Avocatier (des sous-quartiers de PK 18) qui fuient leur domicile. L'exil forcé de ses populations a davantage pris de l'ampleur, hier. Car plusieurs cargos de policiers selon des témoins ont pris position au carrefour de N'dotré sur la route d'Adzopé. Armés jusqu'aux dents, l'air menaçant, ces "flics", précisent nos sources, faisaient face aux quartiers ci-dessus cités. La crainte d'une attaque dont la rumeur relayait l'imminence a donc provoqué des départs en masse de PK 18, hier.
D'autres témoignages ont fait état de tirs à l'arme de guerre, non loin du parlement de Yopougon. Des jeunes gens disent-ils, habitant le secteur et recrutés à la police ont dressé des barrages et procédaient au contrôle des pièces d'identité. Ceux qui étaient identifiés comme militants de LMP étaient libres de tout mouvement. Quand les militants du RHDP étaient gardés au "poste". Les tirs entendus affirment, nos sources, ont fait un mort.
Michel. K
D'autres témoignages ont fait état de tirs à l'arme de guerre, non loin du parlement de Yopougon. Des jeunes gens disent-ils, habitant le secteur et recrutés à la police ont dressé des barrages et procédaient au contrôle des pièces d'identité. Ceux qui étaient identifiés comme militants de LMP étaient libres de tout mouvement. Quand les militants du RHDP étaient gardés au "poste". Les tirs entendus affirment, nos sources, ont fait un mort.
Michel. K