“Ces affirmations évoquant des éléments infiltrés n'ont absolument aucun fondement. Reprenez déjà l'attaque du siège du Rhdp où il y a eu un mort et plusieurs blessés. On était supposé avoir des caches d'armes et finalement, il n'y avait absolument rien. Ils n'ont rien trouvé et on recommence encore. On sait très bien que les populations ne sont pas armées. Ce qui s'est passé est assez obscur. Avoir des pertes dans les rangs des forces de l'ordre, ça ne peut pas venir des populations. Elles ne peuvent pas être autant surarmées. On sait que des milices pro-Gbagbo sont dans ces endroits-là. On sait qu'il y a eu des rixes avec les milices et ce n'est pas le seul endroit. Donc il y a de fortes chances que ça vienne de là. Mais en tout état de cause, cela ne peut pas justifier qu'on instaure un couvre-feu. Les populations sont extrêmement échaudées. Elles vivent dans la peur car ce sont les mêmes quartiers abritant les populations de la même origine qui sont régulièrement visités à chaque évènement. Le soir, on entre encagoulés dans les maisons des gens. On les enlève et ils ne reviennent plus. On espère que nous ne sommes pas encore en train d'aller vers d'autres assassinats massifs».
Propos recueillis
par M. Dossa sur Rfi
Propos recueillis
par M. Dossa sur Rfi