ABIDJAN - L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (ONUCI) relève des "signes précurseurs d`un génocide" dans le pays face aux violations des droits de l`Homme qui ont fait au moins 247 morts depuis l`élection présidentielle du 28 novembre dernier.
Dans un communiqué parvenu vendredi à l`agence Xinhua, l`ONUCI observe "ces derniers temps, dans le pays, des phénomènes qui ailleurs avaient effectivement abouti à un génocide".
Selon l`Onu, 247 personnes au total ont été tuées dans le bras de fer qui oppose Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, tous deux proclamés vainqueur de l`élection présidentielle respectivement par la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel.
A Abidjan, les affrontements meurtriers opposent les forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo et les populations des quartiers favorables à Alassane Ouattara.
Dans l`ouest du pays, au moins 34 personnes ont été tuées début janvier à Duékoué lors de heurts violents entre autochtones Guéré partisans de Laurent Gbagbo et les Dioula pro Ouattara.
Sans avancer l`idée d`un "génocide imminent", le chef de la Division des droits de l`Homme de l`ONUCI, Simon Munzu, "tire la sonnette d`alarme".
Le communiqué réitère l`appel de l`ONUCI "au calme et à la sérénité" face aux actes de violence.
Dans un communiqué parvenu vendredi à l`agence Xinhua, l`ONUCI observe "ces derniers temps, dans le pays, des phénomènes qui ailleurs avaient effectivement abouti à un génocide".
Selon l`Onu, 247 personnes au total ont été tuées dans le bras de fer qui oppose Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, tous deux proclamés vainqueur de l`élection présidentielle respectivement par la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel.
A Abidjan, les affrontements meurtriers opposent les forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo et les populations des quartiers favorables à Alassane Ouattara.
Dans l`ouest du pays, au moins 34 personnes ont été tuées début janvier à Duékoué lors de heurts violents entre autochtones Guéré partisans de Laurent Gbagbo et les Dioula pro Ouattara.
Sans avancer l`idée d`un "génocide imminent", le chef de la Division des droits de l`Homme de l`ONUCI, Simon Munzu, "tire la sonnette d`alarme".
Le communiqué réitère l`appel de l`ONUCI "au calme et à la sérénité" face aux actes de violence.