x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 15 janvier 2011 | Nord-Sud

Etat de siège militaire à Abobo : La police nationale de plus en plus réticente ?

Contrairement aux dires du chef d'état-major, Philippe Mangou, la fronde au sein des Forces de défense et de sécurité existe bel et bien. Ce qui s'est passé à Abobo le démontre.

Les récents événements sanglants survenus dans la commune d'Abobo ne seraient pas du goût de tous les “corps habillés''. En effet, des démissions ont déjà commencé à se manifester au sein de la police nationale. Selon des sources concordantes, des commandants de la police nationale auraient rendu le tablier, suite aux heurts de mardi et mercredi derniers. Ils reprocheraient aux autorités militaires de s'être servies des éléments de la police pour mener les affrontements dans la commune d'Abobo, sachant très bien que ceux-ci se feraient à l'arme lourde. Refusant donc de servir de chair à canon à la place des militaires et autres gendarmes, mieux équipés pour ce type de combat, ils auraient préféré se retirer. En outre, nous avons appris que des unités de police auraient également refusé, jeudi, de patrouiller dans cette commune d'Abidjan. Vrai ou faux ?

Une chose est sûre, les réunions de crise se succèdent depuis les affrontements à Abobo. Jeudi dernier, le directeur général de la police nationale, Brindou M'Bia, aurait discuté de tout ça avec les chefs de district. Hier, c'était au tour du ministre de l'Intérieur du gouvernement Aké N'gbo, Emile Guiriéoulou d'en faire de même avec tous les commissaires et chefs de service. La réunion s'est tenue à la préfecture de police, au Plateau. Aucune information n'a pu filtrer de ces différentes rencontres. Mais, elles ont forcément porté sur la grave crise de division qui secoue la police.

Anne-Marie Eba
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ