Le quartier Dioulakro de Yamoussoukro a connu des heures chaudes hier dimanche. Et pour cause, les populations exacerbées par le comportement des hommes hors la loi, qui détiennent des armes pour défendre disent-ils le pouvoir illégitime de Laurent Gbagbo, ont décidé du départ de ceux-ci. En effet, selon notre interlocuteur, qui pour des raisons de sécurité a requis l'anonymat, depuis 5 jours, les miliciens ont érigé des barrages dans le sous quartier de Dioulakro dénommé "Géomètre Bamba", avec des sacs de sable superposés. Une fois la nuit tombée, ils se substituent aux agents de force de l'ordre et opèrent des contrôles sur les passants, les automobilistes et motocyclistes. Ainsi, ils volent et pillent les pauvres et honnêtes citoyens qui n'avaient plus droit de circuler sur les rues dudit quartier. C'est donc ces agissements pas du tout catholiques, qui laissent transparaître les comportements à venir de ces hommes sans foi ni loi, que la jeunesse du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), en hommes avertis par les évènements d'Abobo et surtout par ce qui se trame sous les cieux de la capitale politique, a décidé de dénoncer en demandant le départ immédiat de cette milice du quartier.
La résistance de Bamba Dié et ses hommes
Face à cette demande des militants conduits par Yaya Ouattara, coordinateur adjoint de la jeunesse Rhdp, Bamba Dié, auto-proclamé "Lieutenant" et ses hommes vont observer une fin de non recevoir. La population dont le nombre grossissait au fur et à mesure que les minutes et les heures passaient commençait par être gagnée par l'impatience. Alertés, les éléments de la police du deuxième arrondissement vont arriver sur les lieux sur instruction du préfet de police Gnékpa Kola. Ceux-ci, vu l'armement dont disposaient les miliciens (armement plus sophistiqué que celui des Fds), vont, en lieu et place de déloger les indélicats personnages, tenter de convaincre les habitants du quartier à laisser tomber le noble combat. Ainsi pour démontrer leur force de frappe, Bamba Dié et ses soldats tireront en l'air pour intimider policiers, forces onusiennes et manifestants. Policiers et forces onusiennes composées d'éléments ghanéens vont battre en retraite. Ayant donc compris le danger qu'ils couraient réellement, habitants et militants ont décidé au risque de leur vie d'affronter cette branche armée des Refondateurs afin de les désarmer. S'ensuivront des tirs des miliciens sur les manifestants qui n'abdiqueront pas. C'est en ce moment que des cargos de la police, de la Brigade anti-émeute (BAE), de la garde républicaine et de la gendarmerie arriveront sur le théâtre des opérations aux environs de 13h30mn. Le Commandant de la 3è légion de la gendarmerie, M. Gueu, en bon républicain, a ordonné aux policiers et aux éléments de la garde républicaine, l'arrestation de ces bandits fabriqués par le camp Lmp. Bamba Dié qui disait vouloir mourir que quitter les lieux, a lancé une grenade qu'il tenait en main sur les manifestants. Causant ainsi 10 blessés. Les maisons servant de logis à ces tueurs ont été détruites. Ce sont au total près de trente personnes qui ont été embarquées par la police anti Emeute. Après Toumodi où ils ont été épinglés par les militants Rhdp, Bamba Dié et ses acolytes viennent d'essuyer encore un autre revers à Yamoussoukro. Au moment où nous quittions les lieux un calme précaire régnait dans ledit quartier.
Soualio Django
Correspondance particulière
La résistance de Bamba Dié et ses hommes
Face à cette demande des militants conduits par Yaya Ouattara, coordinateur adjoint de la jeunesse Rhdp, Bamba Dié, auto-proclamé "Lieutenant" et ses hommes vont observer une fin de non recevoir. La population dont le nombre grossissait au fur et à mesure que les minutes et les heures passaient commençait par être gagnée par l'impatience. Alertés, les éléments de la police du deuxième arrondissement vont arriver sur les lieux sur instruction du préfet de police Gnékpa Kola. Ceux-ci, vu l'armement dont disposaient les miliciens (armement plus sophistiqué que celui des Fds), vont, en lieu et place de déloger les indélicats personnages, tenter de convaincre les habitants du quartier à laisser tomber le noble combat. Ainsi pour démontrer leur force de frappe, Bamba Dié et ses soldats tireront en l'air pour intimider policiers, forces onusiennes et manifestants. Policiers et forces onusiennes composées d'éléments ghanéens vont battre en retraite. Ayant donc compris le danger qu'ils couraient réellement, habitants et militants ont décidé au risque de leur vie d'affronter cette branche armée des Refondateurs afin de les désarmer. S'ensuivront des tirs des miliciens sur les manifestants qui n'abdiqueront pas. C'est en ce moment que des cargos de la police, de la Brigade anti-émeute (BAE), de la garde républicaine et de la gendarmerie arriveront sur le théâtre des opérations aux environs de 13h30mn. Le Commandant de la 3è légion de la gendarmerie, M. Gueu, en bon républicain, a ordonné aux policiers et aux éléments de la garde républicaine, l'arrestation de ces bandits fabriqués par le camp Lmp. Bamba Dié qui disait vouloir mourir que quitter les lieux, a lancé une grenade qu'il tenait en main sur les manifestants. Causant ainsi 10 blessés. Les maisons servant de logis à ces tueurs ont été détruites. Ce sont au total près de trente personnes qui ont été embarquées par la police anti Emeute. Après Toumodi où ils ont été épinglés par les militants Rhdp, Bamba Dié et ses acolytes viennent d'essuyer encore un autre revers à Yamoussoukro. Au moment où nous quittions les lieux un calme précaire régnait dans ledit quartier.
Soualio Django
Correspondance particulière
