L`Onuci a ouvert, hier au Plateau, le feu sur les populations (Sorbonnards) devant la BCEAO, faisant plusieurs blessés par balles.
Selon les témoignages concordants recueillis sur place autour de 15 h, alors que les faits se sont produits à 14 h 30, les forces onusiennes ont tiré sur les populations aux mains nues pour les contenir. Car craignant d`être encerclées par les populations qui ne cessaient de s`accroître, racontent des témoins oculaires interrogés. “Depuis que le président Gbagbo a mis fin au mandat des forces onusiennes et demandé leur départ de la Côte d`Ivoire nous, Sorbonnards avons décidé de ne plus les voir sur le territoire du Plateau. Et nous avons mis en place un système de patrouille à ce sujet. C`est pourquoi leur présence devant la BCEAO nous a alertés. Nous avons cherché à savoir l`objet de cette présence. Mais ils ont ouvert le feu sur nous, faisant de
nombreux blessés par balles”, explique un responsable des jeunes de la Sorbonne qui se fait appeler l`allié Olivier. “Au total nous avons dénombré 14 blessés dont certains pendant la bousculade quand l`Onuci se retirait en tirant dans tous les sens”, poursuit l`interlocuteur, précisant que les blessés sont internés à l`Hôpital militaire. Le traitement de violence infligé aux populations par l’Onuci dont le convoi était constitué d`un char et de 2 pick up n`a pas été du goût des FDS en faction sur l`esplanade de la BCEAO. “Ils sont venus; ils ont tiré sur les populations et
nous avons réagi par des tirs de sommation”, témoigne un policier en face de l`institution financière internationale encerclé par les Forces nationales de défense et de sécurité, visiblement tendues. La nombreuse foule qui était toujours en place ne cessait de scander le nom de l`élément des FDS qui a réagi aux tirs de l`ONUCI. “Jack Bauer, Jack Bauer”, scandait-elle.
On s`est également fait raconter que l`Onuci était sur les lieux pour sécuriser l`hôtel Pullman accueillant le Premier ministre Raïla Odinga du Kenya dans le cadre de la recherche de solution à la crise ivoirienne.
Fait insolite, des témoignages ressortent aussi que certains des occupants des véhicules onusiens s`exprimaient en langue locale (malinké).
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
Selon les témoignages concordants recueillis sur place autour de 15 h, alors que les faits se sont produits à 14 h 30, les forces onusiennes ont tiré sur les populations aux mains nues pour les contenir. Car craignant d`être encerclées par les populations qui ne cessaient de s`accroître, racontent des témoins oculaires interrogés. “Depuis que le président Gbagbo a mis fin au mandat des forces onusiennes et demandé leur départ de la Côte d`Ivoire nous, Sorbonnards avons décidé de ne plus les voir sur le territoire du Plateau. Et nous avons mis en place un système de patrouille à ce sujet. C`est pourquoi leur présence devant la BCEAO nous a alertés. Nous avons cherché à savoir l`objet de cette présence. Mais ils ont ouvert le feu sur nous, faisant de
nombreux blessés par balles”, explique un responsable des jeunes de la Sorbonne qui se fait appeler l`allié Olivier. “Au total nous avons dénombré 14 blessés dont certains pendant la bousculade quand l`Onuci se retirait en tirant dans tous les sens”, poursuit l`interlocuteur, précisant que les blessés sont internés à l`Hôpital militaire. Le traitement de violence infligé aux populations par l’Onuci dont le convoi était constitué d`un char et de 2 pick up n`a pas été du goût des FDS en faction sur l`esplanade de la BCEAO. “Ils sont venus; ils ont tiré sur les populations et
nous avons réagi par des tirs de sommation”, témoigne un policier en face de l`institution financière internationale encerclé par les Forces nationales de défense et de sécurité, visiblement tendues. La nombreuse foule qui était toujours en place ne cessait de scander le nom de l`élément des FDS qui a réagi aux tirs de l`ONUCI. “Jack Bauer, Jack Bauer”, scandait-elle.
On s`est également fait raconter que l`Onuci était sur les lieux pour sécuriser l`hôtel Pullman accueillant le Premier ministre Raïla Odinga du Kenya dans le cadre de la recherche de solution à la crise ivoirienne.
Fait insolite, des témoignages ressortent aussi que certains des occupants des véhicules onusiens s`exprimaient en langue locale (malinké).
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr