Le blocus du Golf Hôtel, le QG d`Alassane Ouattara, reconnu internationalement comme le président de la Côte d`Ivoire, "ne peut plus durer très longtemps", a souligné mardi le chef de l`opération de l`ONU dans le pays (Onuci), Choi Young-Jin.
Le blocus imposé par les partisans du président sortant Laurent Gbagbo "dure depuis décembre. Déjà un mois et demi. Le temps passe et il y a beaucoup de monde dans un très petit espace", a souligné M. Choi à Abidjan lors d`une visio-conférence diffusée à New York.
"La situation se détériore. Quelque chose doit être fait, cela ne peut plus durer très longtemps", a-t-il ajouté.
M. Choi a indiqué que M. Gbagbo devait payer 60.000 soldats et 140.000 fonctionnaires. "Le total à payer chaque mois est de plus de 100 millions de dollars", a ajouté M. Choi qui a indiqué ignorer si le président sortant disposait de cet argent malgré les pressions économiques qui s`accumulent sur lui.
"M. Gbagbo dispose de plusieurs façons pour obtenir cet argent liquide. Les détails ne sont pas connus. C`est un domaine où le gouvernement ivoirien garde traditionnellement le secret", a-t-il dit.
M. Choi a expliqué que les forces de maintien de la paix devaient confronter une population souvent hostile. "La situation est très, très hostile mais nous gardons le moral", a-t-il dit.
Le responsable a encore affirmé qu`il n`avait reçu "aucune pression" de quiconque lorsqu`il a certifié les résultats de l`élection présidentielle.
Laurent Gbagbo est sous pression internationale pour céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, donné vainqueur par la commission électorale -dont le résultat a été certifié par l`ONU-, et reconnu président légitime par la communauté internationale. Laurent Gbagbo a lui été proclamé président par le Conseil constitutionnel, qui lui est acquis.
Le blocus imposé par les partisans du président sortant Laurent Gbagbo "dure depuis décembre. Déjà un mois et demi. Le temps passe et il y a beaucoup de monde dans un très petit espace", a souligné M. Choi à Abidjan lors d`une visio-conférence diffusée à New York.
"La situation se détériore. Quelque chose doit être fait, cela ne peut plus durer très longtemps", a-t-il ajouté.
M. Choi a indiqué que M. Gbagbo devait payer 60.000 soldats et 140.000 fonctionnaires. "Le total à payer chaque mois est de plus de 100 millions de dollars", a ajouté M. Choi qui a indiqué ignorer si le président sortant disposait de cet argent malgré les pressions économiques qui s`accumulent sur lui.
"M. Gbagbo dispose de plusieurs façons pour obtenir cet argent liquide. Les détails ne sont pas connus. C`est un domaine où le gouvernement ivoirien garde traditionnellement le secret", a-t-il dit.
M. Choi a expliqué que les forces de maintien de la paix devaient confronter une population souvent hostile. "La situation est très, très hostile mais nous gardons le moral", a-t-il dit.
Le responsable a encore affirmé qu`il n`avait reçu "aucune pression" de quiconque lorsqu`il a certifié les résultats de l`élection présidentielle.
Laurent Gbagbo est sous pression internationale pour céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, donné vainqueur par la commission électorale -dont le résultat a été certifié par l`ONU-, et reconnu président légitime par la communauté internationale. Laurent Gbagbo a lui été proclamé président par le Conseil constitutionnel, qui lui est acquis.