Le Secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), M. François Adé-Mensah a convoqué hier mercredi 19 janvier 2011, le Comité exécutif à une réunion extraordinaire à la Bourse du Travail de Treichville afin d’analyser la situation des travailleurs face à la crise que traverse le pays. L’UGTCI, par solidarité avec tous les employés qui ne peuvent être présents à leurs postes du fait des troubles dans le transport et s’exposant à des sanctions, a invité ses membres à s’abstenir de se rendre sur leurs lieux de travail, les jeudi 20 et vendredi 21 janvier 2011.
Dans leur représentantation, les travailleurs notent plusieurs points négatifs pour les travailleurs du fait de la crise sociopolitique. L’UGTCI se dit peinée des pertes en vie humaine et de la destruction de biens, de l’insécurité grandissante dans tout le pays, de la cherté de la vie avec l’augmentation intempestive et démesurée des prix des denrées de grande consommation. « Les tensions ont entraîné les délocalisations et fermetures d’entreprises (près de 200 entreprises ont licencié ou mis leurs employés au chômage technique) et les difficultés de déplacement pour les populations », déplore l’UGTCI. Situation d’autant plus pénible pour les travailleurs dont la plupart éprouvent d’énormes difficultés à se rendre à leurs lieux de travail. La centrale relève avec regret que tous les travailleurs qui ne peuvent être présents à leurs postes de travail s’exposent à des sanctions de tous ordres (pertes de salaires, licenciements). « Nous ne pouvons rester insensible aux difficultés et sollicitations des travailleurs qui ne demandent qu’à accomplir leurs tâches quotidiennes dans un environnement sécurisé », a indiqué Adé-Mensah. La centrale s’est inclinée devant la mémoire de toutes les victimes, tout en adressant ses condoléances les plus attristées, sa compassion et son soutien à leurs familles respectives. C’est pour quoi, les travailleurs interpellent toute la classe politique, la communauté nationale et internationale, sur la gravité de la situation que vivent les populations ivoiriennes en général et les travailleurs en particulier. Ils leur demandent instamment de tout mettre pour créer les conditions d’un retour effectif à la paix. L’UGTCI demande à l’ensemble de ses membres de s’abstenir, par solidarité avec leurs camarades victimes de sanctions du fait des grèves dans le transport, de se rendre à leurs lieux de travail les jeudi 20 et vendredi 21 janvier 2011. Une mesure qui évidemment ne touche pas les travailleurs des secteurs vitaux (santé, électricité, eau, salubrité), qui eux sont appelés à assurer le service minimum.
Olivier Guédé
Dans leur représentantation, les travailleurs notent plusieurs points négatifs pour les travailleurs du fait de la crise sociopolitique. L’UGTCI se dit peinée des pertes en vie humaine et de la destruction de biens, de l’insécurité grandissante dans tout le pays, de la cherté de la vie avec l’augmentation intempestive et démesurée des prix des denrées de grande consommation. « Les tensions ont entraîné les délocalisations et fermetures d’entreprises (près de 200 entreprises ont licencié ou mis leurs employés au chômage technique) et les difficultés de déplacement pour les populations », déplore l’UGTCI. Situation d’autant plus pénible pour les travailleurs dont la plupart éprouvent d’énormes difficultés à se rendre à leurs lieux de travail. La centrale relève avec regret que tous les travailleurs qui ne peuvent être présents à leurs postes de travail s’exposent à des sanctions de tous ordres (pertes de salaires, licenciements). « Nous ne pouvons rester insensible aux difficultés et sollicitations des travailleurs qui ne demandent qu’à accomplir leurs tâches quotidiennes dans un environnement sécurisé », a indiqué Adé-Mensah. La centrale s’est inclinée devant la mémoire de toutes les victimes, tout en adressant ses condoléances les plus attristées, sa compassion et son soutien à leurs familles respectives. C’est pour quoi, les travailleurs interpellent toute la classe politique, la communauté nationale et internationale, sur la gravité de la situation que vivent les populations ivoiriennes en général et les travailleurs en particulier. Ils leur demandent instamment de tout mettre pour créer les conditions d’un retour effectif à la paix. L’UGTCI demande à l’ensemble de ses membres de s’abstenir, par solidarité avec leurs camarades victimes de sanctions du fait des grèves dans le transport, de se rendre à leurs lieux de travail les jeudi 20 et vendredi 21 janvier 2011. Une mesure qui évidemment ne touche pas les travailleurs des secteurs vitaux (santé, électricité, eau, salubrité), qui eux sont appelés à assurer le service minimum.
Olivier Guédé
