GENEVE - Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a appelé vendredi les gouvernements du monde entier à stopper les renvois de demandeurs d'asile vers la Côte d'Ivoire en raison de l'instabilité politique qui frappe le pays.
"Nous publions aujourd'hui une prise de position concernant les retours
pour les gouvernements dans le monde les exhortant à (...) suspendre tous les
renvois vers la Côte d'Ivoire, dans l'attente d'une amélioration de la
sécurité et de la situation des droits de l'homme", a expliqué un porte-parole
du HCR lors d'un point de presse, André Mahecic.
M. Mahecic a souligné que jusqu'à présent seules la Suisse et l'Allemagne
avaient officiellement arrêté ces expulsions dont le nombre récent n'était pas
connu du HCR.
Cet appel fait office de recommandation.
La Côte d'Ivoire traverse une grave crise politique depuis les élections
présidentielles du 28 novembre, où le président sortant Laurent Gbagbo dispute
la victoire à son rival Alassane Ouattara, soutenu par la quasi-totalité de la
communauté internationale.
Quelque 30.000 Ivoiriens ont fui les violences au Liberia voisin tandis que
340 ont été enregistrés en Guinée.
Les deux pays se sont engagés à accorder le statut de réfugiés à ces
personnes, a encore indiqué le porte-parole du HCR.
"Nous publions aujourd'hui une prise de position concernant les retours
pour les gouvernements dans le monde les exhortant à (...) suspendre tous les
renvois vers la Côte d'Ivoire, dans l'attente d'une amélioration de la
sécurité et de la situation des droits de l'homme", a expliqué un porte-parole
du HCR lors d'un point de presse, André Mahecic.
M. Mahecic a souligné que jusqu'à présent seules la Suisse et l'Allemagne
avaient officiellement arrêté ces expulsions dont le nombre récent n'était pas
connu du HCR.
Cet appel fait office de recommandation.
La Côte d'Ivoire traverse une grave crise politique depuis les élections
présidentielles du 28 novembre, où le président sortant Laurent Gbagbo dispute
la victoire à son rival Alassane Ouattara, soutenu par la quasi-totalité de la
communauté internationale.
Quelque 30.000 Ivoiriens ont fui les violences au Liberia voisin tandis que
340 ont été enregistrés en Guinée.
Les deux pays se sont engagés à accorder le statut de réfugiés à ces
personnes, a encore indiqué le porte-parole du HCR.