ABIDJAN - Le couvre-feu nocturne instauré depuis le 12
janvier à la suite de violences meurtrières dans deux quartiers d`Abidjan,
habités par les partisans d`Alassane Ouattara, a été prolongé vendredi d`une
semaine, a annoncé la télévision publique ivoirienne.
"Urgent : couvre-feu prolongé à Abobo et à Anyama du 21 janvier 2011 au
vendredi 28 janvier 2011 de 21H00 à 06H00" (locales et GMT), a annoncé le
télévision publique dans un bandeau déroulant à l`écran.
La mesure avait été instaurée le 12 janvier de 19H00 à 06H00 pour trois
jours et avait été prolongée une première fois jusqu`à ce vendredi. Le
couvre-feu débute cette fois deux heures plus tard le soir.
Fief d`Alassane Ouattara, rival du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo pour
la présidence, Abobo (nord d`Abidjan) a été début janvier le théâtre de
violents affrontements entre des éléments armés non identifiés et des membres
des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles au chef d`Etat sortant.
Au moins 11 personnes avaient été tuées, dont huit membres des forces de
l`ordre, certains attaqués au lance-roquettes RPG 7, selon la police.
"La raison principale (de la prolongation du couvre-feu) c`est qu`on a
beaucoup de bruits en terme d`infiltrations de +rebelles+ à Abidjan, et
notamment dans ces zones là. Par rapport à cela, on préfère maintenir la
vigilance", a déclaré à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua
Don Mello.
La situation dans les deux quartiers touchés par la mesure est "très très
calme. D`après les éléments que nous avons, la population se sent mieux en
sécurité, et même elle souhaite que le couvre-feu soit maintenu", a-t-il
affirmé.
M. Don Mello avait justifé la semaine dernière la première prolongation du
couvre-feu par la poursuite de la recherche d`armes dans ces deux quartiers.
Interrogé à nouveau pour connaître le nombre d`armes éventuellement saisies,
le porte-parol n`a pas donné de chiffres.
Le gouvernement Gbagbo avait accusé le camp Ouattara ou les "rebelles" des
Forces nouvelles (FN) qui lui sont alliés d`être à l`origine des violences de
début janvier, ce que les intéressés avaient fermement contesté.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire traverse une
grave crise politique avec ses deux présidents proclamés qui s`estiment chacun
légitime. M. Ouattara a été reconnu comme tel par la quasi-totalité de la
communauté internationale, qui presse M. Gbagbo de quitter le pouvoir, ce
qu`il refuse.
Le chef d`Etat sortant est menacé d`une intervention militaire de la
Communauté des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Les violences post-électrorales dans le pays ont fait 260 morts (BIEN 260)
depuis la mi-décembre, selon l`ONU.
janvier à la suite de violences meurtrières dans deux quartiers d`Abidjan,
habités par les partisans d`Alassane Ouattara, a été prolongé vendredi d`une
semaine, a annoncé la télévision publique ivoirienne.
"Urgent : couvre-feu prolongé à Abobo et à Anyama du 21 janvier 2011 au
vendredi 28 janvier 2011 de 21H00 à 06H00" (locales et GMT), a annoncé le
télévision publique dans un bandeau déroulant à l`écran.
La mesure avait été instaurée le 12 janvier de 19H00 à 06H00 pour trois
jours et avait été prolongée une première fois jusqu`à ce vendredi. Le
couvre-feu débute cette fois deux heures plus tard le soir.
Fief d`Alassane Ouattara, rival du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo pour
la présidence, Abobo (nord d`Abidjan) a été début janvier le théâtre de
violents affrontements entre des éléments armés non identifiés et des membres
des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles au chef d`Etat sortant.
Au moins 11 personnes avaient été tuées, dont huit membres des forces de
l`ordre, certains attaqués au lance-roquettes RPG 7, selon la police.
"La raison principale (de la prolongation du couvre-feu) c`est qu`on a
beaucoup de bruits en terme d`infiltrations de +rebelles+ à Abidjan, et
notamment dans ces zones là. Par rapport à cela, on préfère maintenir la
vigilance", a déclaré à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua
Don Mello.
La situation dans les deux quartiers touchés par la mesure est "très très
calme. D`après les éléments que nous avons, la population se sent mieux en
sécurité, et même elle souhaite que le couvre-feu soit maintenu", a-t-il
affirmé.
M. Don Mello avait justifé la semaine dernière la première prolongation du
couvre-feu par la poursuite de la recherche d`armes dans ces deux quartiers.
Interrogé à nouveau pour connaître le nombre d`armes éventuellement saisies,
le porte-parol n`a pas donné de chiffres.
Le gouvernement Gbagbo avait accusé le camp Ouattara ou les "rebelles" des
Forces nouvelles (FN) qui lui sont alliés d`être à l`origine des violences de
début janvier, ce que les intéressés avaient fermement contesté.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire traverse une
grave crise politique avec ses deux présidents proclamés qui s`estiment chacun
légitime. M. Ouattara a été reconnu comme tel par la quasi-totalité de la
communauté internationale, qui presse M. Gbagbo de quitter le pouvoir, ce
qu`il refuse.
Le chef d`Etat sortant est menacé d`une intervention militaire de la
Communauté des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Les violences post-électrorales dans le pays ont fait 260 morts (BIEN 260)
depuis la mi-décembre, selon l`ONU.