La cité royale de l'Indenié, Abengourou, ressemblait, hier, à un champ de guerre. Si pour l'heure, on n'enregistre aucune perte en vie humaine, les blessés et les dégâts, il y en a eus. Le préfet de région, préfet d'Abengourou, Anon Léopold Florent, blessé à la tête par une foule en colère. Sa résidence saccagée. Le commandant de compagnie, Yéo Madou, parti à son secours, a pris un projectile à la tête qui a occasionné 7 points de sutures. Tous deux transportés à moto au médico scolaire puis au Chr de la ville pour des soins. L'épouse du premier adjoint au maire blessée. Le siège du fpi et la résidence du fédéral Ettien Amoikon incendiés. Un individu transportant des armes et des minutions a été mis aux arrêts par les jeunes du rhdp qui ont mis le feu à son véhicule. Affrontement entre miliciens armés, selon plusieurs sources, de Mian Augustin, Sg de la Fesci et des centaines de jeunes du Rhdp. Bilan : plusieurs blessés par balles. . La police et la gendarmerie n'ont pu intervenir tout le temps que ces coups de feu et ces incendies se produisaient. La cité royale de l'Indenié, Abengourou, ressemblait, hier, à un champ de guerre. Mais comment en est-on arrivé là ? Le porte-parole des jeunes Houphouetistes rapporte les faits: "
Le lundi 24 janvier, tôt le matin, les jeunes du Rhdp ont érigé des barricades, à travers la ville pour faire observer le mot d'ordre de ville morte. Les miliciens de la Fesci qui ont pris leur quartier à Adaou depuis plusieurs jours s'y sont opposés. À bord d'un véhicule 4x4, ils sont venus bastonner et enlever un de nos amis, Moro Ouattara. Quand nous avons appris l'enlèvement de notre ami, nous nous sommes rendus chez le préfet parce que nous savons que depuis que Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci, est arrivé à Abengourou, c'est avec lui que toutes les stratégies d'attaques de notre mouvement sont planifiées. A son domicile, les jeunes lui ont exigé qu'il fasse libérer leur ami des mains des miliciens de la Fesci .Plus d'heure trente (1h30) d'attente, la foule qui ne voyait pas Moro Ouattara arriver, s'est mise à saccager et brûler le domicile du préfet .Ce dernier qui tentait de sortir de sa résidence a été pris à partie par la foule de jeunes en colère qui l'a frappé et blessé. C'est après cela que nos jeunes ont mis le cap sur le village d'Adaou, chez Mian Augustin, pour aller déloger les miliciens de la Fesci. Il s'en est suivi un affrontement entre eux et nos jeunes. Malheureusement, on enregistre 10 blessés par balles dont 4 dans un état grave. ". Au moment où nous bouclons ce papier, un renfort de militaires de Bondoukou fait mouvement sur Abengourou.
Joel Abalo
Le lundi 24 janvier, tôt le matin, les jeunes du Rhdp ont érigé des barricades, à travers la ville pour faire observer le mot d'ordre de ville morte. Les miliciens de la Fesci qui ont pris leur quartier à Adaou depuis plusieurs jours s'y sont opposés. À bord d'un véhicule 4x4, ils sont venus bastonner et enlever un de nos amis, Moro Ouattara. Quand nous avons appris l'enlèvement de notre ami, nous nous sommes rendus chez le préfet parce que nous savons que depuis que Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci, est arrivé à Abengourou, c'est avec lui que toutes les stratégies d'attaques de notre mouvement sont planifiées. A son domicile, les jeunes lui ont exigé qu'il fasse libérer leur ami des mains des miliciens de la Fesci .Plus d'heure trente (1h30) d'attente, la foule qui ne voyait pas Moro Ouattara arriver, s'est mise à saccager et brûler le domicile du préfet .Ce dernier qui tentait de sortir de sa résidence a été pris à partie par la foule de jeunes en colère qui l'a frappé et blessé. C'est après cela que nos jeunes ont mis le cap sur le village d'Adaou, chez Mian Augustin, pour aller déloger les miliciens de la Fesci. Il s'en est suivi un affrontement entre eux et nos jeunes. Malheureusement, on enregistre 10 blessés par balles dont 4 dans un état grave. ". Au moment où nous bouclons ce papier, un renfort de militaires de Bondoukou fait mouvement sur Abengourou.
Joel Abalo