En dépit de conditions de travail qui sont loin d'être enviables et surtout d'un environnement politique des plus hostiles, le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro donne, par ses succès éclatants et quasi-quotidiens sur le champ diplomatique, économique et financier notamment, de légitimes raisons d'espérer au peuple ivoirien pris en otage par M. Gbagbo Laurent.
Peut-être lentement mais très sûrement, Guillaume Soro et son gouvernement de mission de 13 membres poussent Gbagbo dans ses derniers retranchements et s'ouvrent résolument le boulevard qui mène au palais présidentiel. Samedi dernier à Bamako, en contraignant à la démission l'ex-gouverneur de la Bceao Dacoury-Tabley avec le soutien ferme des chefs d'Etat de l'Uemoa, Alassane Ouattara a porté à Gbagbo un coup dur qui sera forcément déterminant dans la suite des débats.
Pas une minute de répit, au Golf hôtel où ils sont retranchés depuis plusieurs semaines. Guillaume Soro et ses ministres ne ferment jamais totalement les yeux ni leurs téléphones ou leurs bureaux.
C'est un régime de travail continu, qui se fait constamment sous pression. Car avec un homme aussi exigeant que le président de la République Alassane Ouattara, on travaille pour obtenir un résultat. Raison pour laquelle Guillaume Soro réunit tous les jours son conseil de gouvernement à 16 heures pour faire une évaluation complète de la situation, orienter et réorienter les activités du gouvernement, mettre en œuvre les instructions du président de la République, préparer les missions et les grands rendez-vous. Pour Soro et ses hommes, il s'agit d'une course contre la montre, les yeux et les oreilles sont ouverts sur tout. Pas question de se laisser surprendre par un adversaire qui utilise tous les moyens pour parvenir à ses fins. Le mérite de cette équipe c'est d'avoir réussi à transformer ce qui devrait être un handicap sérieux en atout. Car en définitive, le blocus imposé par Gbagbo autour de l'hôtel du Golf a raffermi l'esprit de corps et d'équipe de Soro et ses collaborateurs. Et lorsque des compétences éprouvées se côtoient au centimètre carré, elles ne peuvent que glaner les succès que nous sommes fiers de commenter chaque matin devant nos kiosques à journaux.
Les hommes clefs de Soro
Me Ahoussou Kouadio Jeannot est le ministre d'Etat, ministre de la Justice et des Droits de l'homme. Il abat un travail colossal. En cette période où les droits de l'homme sont en deuil en Côte d'Ivoire, c'est lui qui recueille, rassemble et monte les dossiers sur les cas de violation des droits de l'homme. Travail indispensable pour situer les responsabilités et organiser les poursuites éventuelles. Ce juriste dont la renommée dépasse les frontières de la Côte d'Ivoire est très écouté par le Premier ministre et le chef de l'Etat, c'est un homme clef du dispositif qui travaille dans une collaboration avec le ministre Allah-Kouadio Remi, autre bourreau du travail qui aime les défis. Très vif et alerte, le ministre des ressources halieutiques s'est imposé comme une figure clef dans le dispositif de Soro. Il en va de même des ministres du Plan Albert Mabri Toikeusse et de l'Economie et des finances Charles Diby Koffi. Ce dernier a abattu un travail de fourmi pour permettre au président Ouattara de s'approprier définitivement les outils majeurs de la gouvernance financière.
Dans la discrétion, Charles Diby et Mabri ont fait le tour du monde et des Etats de l'Uemoa pour couper les robinets financiers à l'équipe de Gbagbo.
Quant au ministre Patrick Achi, porte-parole du gouvernement, il joue en quelque sorte le rôle de cheville ouvrière du gouvernement. Très proche de Soro, très sollicité, ce technocrate de haut vol suit tout et travaille avec presque tout le monde pour être à même de se prononcer sur toutes les questions liées aux activités du gouvernement Soro.
Si le gouvernement Soro a remporté d'importants succès diplomatiques, il le doit pour beaucoup à l'expertise de S.E. Kacou Gervais, diplomate chevronné qui a su par les contacts quotidiens avec les ambassadeurs étrangers entretenir la flamme de sympathie entre le régime du président Ouattara et la communauté internationale. Le ministre Kacou Gervais bénéficie du précieux soutien de son collègue Dagobert Banzio, une autre valeur sûre du riche vivier humain du Rhdp. Guillaume Soro peut aussi s'appuyer sur le pragmatisme, le savoir-faire et les relations de son ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko, de l'expérience de Mme Kandia Camara et M. Adama Toungara. Sans oublier des apports inestimables de deux collaborateurs directs du président Alassane Ouattara que sont le directeur de cabinet Marcel Amon Tanoh et Secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly "le lion" également ministre d'Etat.
A toutes ces personnalités il faut ajouter M. Kambou Sg du gouvernement, tous les anciens ministres et les cadres du Rhdp qui, bien que n'ayant pas encore obtenu de nouvelles affectations travaillent sans calcul dans un parfait esprit de groupe avec les membres du gouvernement.
Ce sont ces dames et messieurs qui ont abandonné enfants et familles pour les besoins de la cause nationale et qui travaillent inlassablement pour faire respecter le suffrage des Ivoiriens. Un travail qu'ils abattent au risque de leurs vies.
Sur le plan diplomatique, rien à dire. L'équipe Soro trône sur les succès. Sur le plan financier, cette équipe vient d'enregistrer une grande victoire à Bamako en faisant démissionner l'ultime soutien financier de Gbagbo. Sur le plan interne, au niveau économique, à travers une batterie de mesures, le gouvernement Soro s'est imposé aux opérateurs économiques et aux fournisseurs comme l'unique interlocuteur fiable.
Sur le plan social, l'opération "Pays mort" continue de paralyser les activités du régime illégal. Au plan administratif, la grève déclenchée par l'Ugtci est une grande victoire pour Soro.
Sur le plan militaire, Gbagbo est sous la menace d'une intervention de l'Ecomog. La question que les Ivoiriens se posent, c'est comment des hommes et des femmes enfermés au Golf et dont la tête est mise à prix ont-ils pu obtenu ces résultats au détriment d'un gouvernement Gbagbo pléthorique et libre de ses mouvements ?
Akwaba Saint Clair
Peut-être lentement mais très sûrement, Guillaume Soro et son gouvernement de mission de 13 membres poussent Gbagbo dans ses derniers retranchements et s'ouvrent résolument le boulevard qui mène au palais présidentiel. Samedi dernier à Bamako, en contraignant à la démission l'ex-gouverneur de la Bceao Dacoury-Tabley avec le soutien ferme des chefs d'Etat de l'Uemoa, Alassane Ouattara a porté à Gbagbo un coup dur qui sera forcément déterminant dans la suite des débats.
Pas une minute de répit, au Golf hôtel où ils sont retranchés depuis plusieurs semaines. Guillaume Soro et ses ministres ne ferment jamais totalement les yeux ni leurs téléphones ou leurs bureaux.
C'est un régime de travail continu, qui se fait constamment sous pression. Car avec un homme aussi exigeant que le président de la République Alassane Ouattara, on travaille pour obtenir un résultat. Raison pour laquelle Guillaume Soro réunit tous les jours son conseil de gouvernement à 16 heures pour faire une évaluation complète de la situation, orienter et réorienter les activités du gouvernement, mettre en œuvre les instructions du président de la République, préparer les missions et les grands rendez-vous. Pour Soro et ses hommes, il s'agit d'une course contre la montre, les yeux et les oreilles sont ouverts sur tout. Pas question de se laisser surprendre par un adversaire qui utilise tous les moyens pour parvenir à ses fins. Le mérite de cette équipe c'est d'avoir réussi à transformer ce qui devrait être un handicap sérieux en atout. Car en définitive, le blocus imposé par Gbagbo autour de l'hôtel du Golf a raffermi l'esprit de corps et d'équipe de Soro et ses collaborateurs. Et lorsque des compétences éprouvées se côtoient au centimètre carré, elles ne peuvent que glaner les succès que nous sommes fiers de commenter chaque matin devant nos kiosques à journaux.
Les hommes clefs de Soro
Me Ahoussou Kouadio Jeannot est le ministre d'Etat, ministre de la Justice et des Droits de l'homme. Il abat un travail colossal. En cette période où les droits de l'homme sont en deuil en Côte d'Ivoire, c'est lui qui recueille, rassemble et monte les dossiers sur les cas de violation des droits de l'homme. Travail indispensable pour situer les responsabilités et organiser les poursuites éventuelles. Ce juriste dont la renommée dépasse les frontières de la Côte d'Ivoire est très écouté par le Premier ministre et le chef de l'Etat, c'est un homme clef du dispositif qui travaille dans une collaboration avec le ministre Allah-Kouadio Remi, autre bourreau du travail qui aime les défis. Très vif et alerte, le ministre des ressources halieutiques s'est imposé comme une figure clef dans le dispositif de Soro. Il en va de même des ministres du Plan Albert Mabri Toikeusse et de l'Economie et des finances Charles Diby Koffi. Ce dernier a abattu un travail de fourmi pour permettre au président Ouattara de s'approprier définitivement les outils majeurs de la gouvernance financière.
Dans la discrétion, Charles Diby et Mabri ont fait le tour du monde et des Etats de l'Uemoa pour couper les robinets financiers à l'équipe de Gbagbo.
Quant au ministre Patrick Achi, porte-parole du gouvernement, il joue en quelque sorte le rôle de cheville ouvrière du gouvernement. Très proche de Soro, très sollicité, ce technocrate de haut vol suit tout et travaille avec presque tout le monde pour être à même de se prononcer sur toutes les questions liées aux activités du gouvernement Soro.
Si le gouvernement Soro a remporté d'importants succès diplomatiques, il le doit pour beaucoup à l'expertise de S.E. Kacou Gervais, diplomate chevronné qui a su par les contacts quotidiens avec les ambassadeurs étrangers entretenir la flamme de sympathie entre le régime du président Ouattara et la communauté internationale. Le ministre Kacou Gervais bénéficie du précieux soutien de son collègue Dagobert Banzio, une autre valeur sûre du riche vivier humain du Rhdp. Guillaume Soro peut aussi s'appuyer sur le pragmatisme, le savoir-faire et les relations de son ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko, de l'expérience de Mme Kandia Camara et M. Adama Toungara. Sans oublier des apports inestimables de deux collaborateurs directs du président Alassane Ouattara que sont le directeur de cabinet Marcel Amon Tanoh et Secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly "le lion" également ministre d'Etat.
A toutes ces personnalités il faut ajouter M. Kambou Sg du gouvernement, tous les anciens ministres et les cadres du Rhdp qui, bien que n'ayant pas encore obtenu de nouvelles affectations travaillent sans calcul dans un parfait esprit de groupe avec les membres du gouvernement.
Ce sont ces dames et messieurs qui ont abandonné enfants et familles pour les besoins de la cause nationale et qui travaillent inlassablement pour faire respecter le suffrage des Ivoiriens. Un travail qu'ils abattent au risque de leurs vies.
Sur le plan diplomatique, rien à dire. L'équipe Soro trône sur les succès. Sur le plan financier, cette équipe vient d'enregistrer une grande victoire à Bamako en faisant démissionner l'ultime soutien financier de Gbagbo. Sur le plan interne, au niveau économique, à travers une batterie de mesures, le gouvernement Soro s'est imposé aux opérateurs économiques et aux fournisseurs comme l'unique interlocuteur fiable.
Sur le plan social, l'opération "Pays mort" continue de paralyser les activités du régime illégal. Au plan administratif, la grève déclenchée par l'Ugtci est une grande victoire pour Soro.
Sur le plan militaire, Gbagbo est sous la menace d'une intervention de l'Ecomog. La question que les Ivoiriens se posent, c'est comment des hommes et des femmes enfermés au Golf et dont la tête est mise à prix ont-ils pu obtenu ces résultats au détriment d'un gouvernement Gbagbo pléthorique et libre de ses mouvements ?
Akwaba Saint Clair
