Ils étaient au nombre de 23, hier midi, les camions-citernes chargés de carburant bloqués au corridor sud (Kpoussoussou) de Yamoussoukro. Et leur nombre pourrait aller grandissant, le Mali étant un des meilleurs clients de la Société ivoirienne de raffinage (Sir). Les chauffeurs ne comprennent pas cette situation qui augmente leurs frais de route. Selon les routiers rencontrés sur place, cela a commencé depuis samedi matin. «Tous nos documents sont au complet, tant pour les véhicules que pour les carburants que nous transportons», explique Solo, l'un d'entre eux. Au début, ajoute-t-il, ils se croyaient victimes de l'opération ''pays mort'' décrétée par le Rhdp.
C'est bien plus tard qu'ils apprendront qu'ils sont bloqués sur ordre de la police. «On nous soupçonne d'aller approvisionner les Forces nouvelles à Bouaké au lieu de poursuivre notre chemin vers le Mali. Ce qui est totalement impensable», déplore-t-il. Ajoutant qu'on leur demande même de retourner à Abidjan. Incroyable! Pour qui ce sera une perte énorme aussi bien en carburant qu'en frais de séjour. Ils ne comprennent pas non plus qu'on leur ait laissé charger le carburant, et arriver à Yamoussoukro avant de prendre une telle décision. La file s'allongeant, selon un opérateur du secteur, les villageois de Kpoussoussou ont vu le danger potentiel que représentent pour leur bourgade, ces mastodontes remplis de carburant. Aussi exigent-ils que ces camions quittent leur village le plus rapidement possible.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C'est bien plus tard qu'ils apprendront qu'ils sont bloqués sur ordre de la police. «On nous soupçonne d'aller approvisionner les Forces nouvelles à Bouaké au lieu de poursuivre notre chemin vers le Mali. Ce qui est totalement impensable», déplore-t-il. Ajoutant qu'on leur demande même de retourner à Abidjan. Incroyable! Pour qui ce sera une perte énorme aussi bien en carburant qu'en frais de séjour. Ils ne comprennent pas non plus qu'on leur ait laissé charger le carburant, et arriver à Yamoussoukro avant de prendre une telle décision. La file s'allongeant, selon un opérateur du secteur, les villageois de Kpoussoussou ont vu le danger potentiel que représentent pour leur bourgade, ces mastodontes remplis de carburant. Aussi exigent-ils que ces camions quittent leur village le plus rapidement possible.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro