NEW YORK (Nations unies) - La Cour pénale internationale (CPI) enquête pour déterminer s`il y a des attaques contre l`ONU en Côte d`Ivoire et engagera le cas échéant des poursuites contre ses auteurs, a déclaré mardi le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo.
Interrogé par l`AFP pour savoir si la CPI enquêtait sur d`éventuelles
attaques contre l`ONU en Côte d`Ivoire, M. Moreno-Ocampo a répondu: "oui".
"Les procureurs doivent rassembler assez d`informations pour pouvoir les
présenter aux juges. Les juges doivent être sûrs. Mon travail est de définir
si nous devons intervenir ou non. C`est pourquoi je rassemble des informations
sur les crimes", a-t-il dit.
Plus tard, lors d`une conférence de presse, le procureur de la CPI a
précisé qu`il s`agissait à ce stade d`une "enquête préliminaire". "C`est un
crime de guerre que d`attaquer des forces de maintien de la paix pendant un
conflit armé. En fonction du contexte, attaquer des forces de maintien de la
paix peut être un crime de guerre sous ma juridiction", a-t-il précisé.
Plusieurs Casques bleus ont été attaqués en Côte d`Ivoire depuis la
présidentielle contestée du 28 novembre. L`ONU a mis ces attaques sur le
compte des partisans du président sortant Laurent Gbagbo, à qui la communauté
internationale demande d`abandonner le pouvoir.
"Mon travail n`est pas politique. Ce que je fais, c`est déterminer les
auteurs des crimes", a déclaré M. Moreno-Ocampo à l`AFP.
Le 21 décembre, le procureur de la CPI avait déjà indiqué qu`il engagerait
des poursuites en cas d`attaque contre les forces des Nations unies présentes
en Côte d`Ivoire. "Je veux être clair: les soldats des Nations unies sont des
forces de maintien de la paix. Ils ne peuvent pas être atteints", avait-il
ajouté.
L`ONU accuse le camp Gbagbo d`utiliser la radio-télévision ivoirienne (RTI)
pour disséminer des informations fausses sur l`ONU, afin d`inciter la
population à la haine.
Trois véhicules de l`ONU ont été incendiés début janvier à Abidjan par des
partisans de Laurent Gbagbo, selon un porte-parole de la force onusienne en
Côte d`Ivoire (Onuci). Trois Casques bleus ont été "légèrement blessés" dans
cette attaque.
Les forces de défense loyales à Laurent Gabgbo ont d`autre part déclaré
qu`elles allaient "fouiller" les véhicules de l`Onuci qui se "comporte comme
une armée d`occupation". L`ONU a qualifié cette mesure de "violation grave"
de l`accord en vertu duquel les forces de maintien de la paix ont été envoyées
en Côte d`Ivoire.
La CPI est le premier tribunal permanent chargé de poursuivre des auteurs
de crimes de guerre, de crimes contre l`humanité et de génocides commis depuis
2002.
Radhika Coomaraswamy, représentant spécial du secrétaire général de l`ONU
Ban Ki-moon pour les enfants et les conflits armés, s`est dit par ailleurs
"profondément perturbé par les allégations de meurtres, mutilations et
enlèvements d`enfants en Côte d`Ivoire depuis le début de la crise
post-électorale".
"Est également inquiétant le manque d`accès qui rend ces allégations
extrêmement difficiles à vérifier", a-t-il ajouté dans un communiqué. "Les
filles et les garçons, qui constituent l`essentiel des réfugiés qui fuient
vers le Liberia, sont extrêmement vulnérables", indique-t-il.
Interrogé par l`AFP pour savoir si la CPI enquêtait sur d`éventuelles
attaques contre l`ONU en Côte d`Ivoire, M. Moreno-Ocampo a répondu: "oui".
"Les procureurs doivent rassembler assez d`informations pour pouvoir les
présenter aux juges. Les juges doivent être sûrs. Mon travail est de définir
si nous devons intervenir ou non. C`est pourquoi je rassemble des informations
sur les crimes", a-t-il dit.
Plus tard, lors d`une conférence de presse, le procureur de la CPI a
précisé qu`il s`agissait à ce stade d`une "enquête préliminaire". "C`est un
crime de guerre que d`attaquer des forces de maintien de la paix pendant un
conflit armé. En fonction du contexte, attaquer des forces de maintien de la
paix peut être un crime de guerre sous ma juridiction", a-t-il précisé.
Plusieurs Casques bleus ont été attaqués en Côte d`Ivoire depuis la
présidentielle contestée du 28 novembre. L`ONU a mis ces attaques sur le
compte des partisans du président sortant Laurent Gbagbo, à qui la communauté
internationale demande d`abandonner le pouvoir.
"Mon travail n`est pas politique. Ce que je fais, c`est déterminer les
auteurs des crimes", a déclaré M. Moreno-Ocampo à l`AFP.
Le 21 décembre, le procureur de la CPI avait déjà indiqué qu`il engagerait
des poursuites en cas d`attaque contre les forces des Nations unies présentes
en Côte d`Ivoire. "Je veux être clair: les soldats des Nations unies sont des
forces de maintien de la paix. Ils ne peuvent pas être atteints", avait-il
ajouté.
L`ONU accuse le camp Gbagbo d`utiliser la radio-télévision ivoirienne (RTI)
pour disséminer des informations fausses sur l`ONU, afin d`inciter la
population à la haine.
Trois véhicules de l`ONU ont été incendiés début janvier à Abidjan par des
partisans de Laurent Gbagbo, selon un porte-parole de la force onusienne en
Côte d`Ivoire (Onuci). Trois Casques bleus ont été "légèrement blessés" dans
cette attaque.
Les forces de défense loyales à Laurent Gabgbo ont d`autre part déclaré
qu`elles allaient "fouiller" les véhicules de l`Onuci qui se "comporte comme
une armée d`occupation". L`ONU a qualifié cette mesure de "violation grave"
de l`accord en vertu duquel les forces de maintien de la paix ont été envoyées
en Côte d`Ivoire.
La CPI est le premier tribunal permanent chargé de poursuivre des auteurs
de crimes de guerre, de crimes contre l`humanité et de génocides commis depuis
2002.
Radhika Coomaraswamy, représentant spécial du secrétaire général de l`ONU
Ban Ki-moon pour les enfants et les conflits armés, s`est dit par ailleurs
"profondément perturbé par les allégations de meurtres, mutilations et
enlèvements d`enfants en Côte d`Ivoire depuis le début de la crise
post-électorale".
"Est également inquiétant le manque d`accès qui rend ces allégations
extrêmement difficiles à vérifier", a-t-il ajouté dans un communiqué. "Les
filles et les garçons, qui constituent l`essentiel des réfugiés qui fuient
vers le Liberia, sont extrêmement vulnérables", indique-t-il.