ABIDJAN - L`Opération de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), accusée d`être une "force d`occupation" par le camp du président sortant Laurent Gbagbo, a déploré lundi des "tentatives continues d`entraver" les mouvements de sa force après deux incidents à Abidjan.
Selon l`ONUCI, des "civils" ont bloqué un de ses convois à l`entrée
d`Abijan le 26 janvier, et sa police a "dû recourir à l`emploi de gaz
lacrymogène pour disperser la foule". Dans son communiqué la mission
"remercie" à cette occasion la gendarmerie ivoirienne qui a "aidé" les Casques
bleus.
La force onusienne a démenti une accusation relayée par la télévision
d`Etat ivoirienne (RTI), selon laquelle les soldats de la paix avaient "lancé
une grenade défensive" sur les gendarmes. Ces grenades "ne font pas partie de
la dotation des contingents de l`Onuci", explique-t-elle.
Lors d`un autre incident le 28 janvier, les casques bleus ont dû employer
"une force mesurée" pour enlever des "barricades" érigées par "des jeunes",
près de l`entrée de son camp de transit à Abidjan, relate également l`Onuci.
Les Casques bleus ont été la cible de plusieurs attaques dans le pays
depuis la présidentielle contestée du 28 novembre, notamment courant janvier.
L`Onuci avait accusé des partisans de Laurent Gbagbo d`en être les auteurs.
L`Onuci est accusée par le camp Gbagbo d`être une "force d`occupation",
"complice" des ex-rebelles qui soutiennent Alassane Ouattara, reconnu
président par la communauté internationale. M. Gbagbo a demandé à plusieurs
reprises le départ de l`Onuci.
Selon l`ONUCI, des "civils" ont bloqué un de ses convois à l`entrée
d`Abijan le 26 janvier, et sa police a "dû recourir à l`emploi de gaz
lacrymogène pour disperser la foule". Dans son communiqué la mission
"remercie" à cette occasion la gendarmerie ivoirienne qui a "aidé" les Casques
bleus.
La force onusienne a démenti une accusation relayée par la télévision
d`Etat ivoirienne (RTI), selon laquelle les soldats de la paix avaient "lancé
une grenade défensive" sur les gendarmes. Ces grenades "ne font pas partie de
la dotation des contingents de l`Onuci", explique-t-elle.
Lors d`un autre incident le 28 janvier, les casques bleus ont dû employer
"une force mesurée" pour enlever des "barricades" érigées par "des jeunes",
près de l`entrée de son camp de transit à Abidjan, relate également l`Onuci.
Les Casques bleus ont été la cible de plusieurs attaques dans le pays
depuis la présidentielle contestée du 28 novembre, notamment courant janvier.
L`Onuci avait accusé des partisans de Laurent Gbagbo d`en être les auteurs.
L`Onuci est accusée par le camp Gbagbo d`être une "force d`occupation",
"complice" des ex-rebelles qui soutiennent Alassane Ouattara, reconnu
président par la communauté internationale. M. Gbagbo a demandé à plusieurs
reprises le départ de l`Onuci.