Il fallait s’y attendre. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu Young Choi, a fini par avouer son forfait. Tout récemment, suite à une visite à lui rendue par les rois et chefs traditionnels de la Côte d’Ivoire, celui-ci s’est dévoilé en affirmant qu’il est bel et bien en mission pour Ouattara. En effet, une délégation des rois et chefs traditionnels, dans le cadre d’une médiation dont le but est de promouvoir à un rapprochement des points de vue entre le Président constitutionnellement élu Sem. Laurent Gbagbo et le candidat malheureux Alassane Ouattara, s’est achevée dans la confusion. Voulant avoir le cœur apaisé sur la sécurité et surtout sur la protection des Ivoiriens en ce qui concerne le silence de son Institution sur les tueries de Duékoué, Choi a expliqué que cela n’est pas du ressort de l’Onu. Et que, la protection des citoyens Ivoiriens, a-t-il poursuivi, fait partie intégrante des prérogatives exclusivement réservées à l’Etat de Côte d’Ivoire. A la question de savoir s’il est satisfait de sa mission en Côte d’Ivoire quand on voit que les soldats de l’Onu-ci se mettent aux côtés des rebelles pour tirer à bout portant sur des citoyens Ivoiriens, Choi se rebiffe pour répliquer : «Je suis en mission pour Ouattara. Les images vues à la télévision ivoirienne sont de véritable montage», a-t-il soutenu. Dans la même veine, le Représentant spécial du S.G. de l’Onu en Côte d’Ivoire à fait savoir à la délégation des rois et chefs traditionnels que son rôle dans le processus électoral, est de certifier les élections et partant de là, donner un Président à la Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs ce qu’il vient de faire en confirmant au mépris des textes et lois en vigueur en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara comme Président élu et reconnu par l’Onu, l’institution dont il est le représentant. Pour la délégation des rois et chef traditionnels, par cette réponse, Y. Choi vient implicitement de reconnaître que le Président élu de la Côte d’Ivoire n’est tout autre que M. Laurent Gbagbo le candidat de La majorité présidentielle. Faut-il noter que dès le déclenchement de cette crise le 19 septembre 2002, le Représentant spécial de l’Onu en Côte d’Ivoire, M. Tévodjéré avait tenté à l’époque de mettre la Côte d’Ivoire sous tutelle onusienne. Dans sa tentative d’arracher aux Ivoiriens leur souveraineté, il sera confronté à une farouche résistance et surtout à un élan patriotique de la population. Y. Choi va alors lui aussi échouer comme cela a été le cas de Tévodjéré dans sa mission qui consistait de remettre le pays aux mains des étrangers.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
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