La comédienne Hanny Tchélley organise avec certains artistes, une caravane de la solidarité. Elle donne ici la raison.
Comment vous est venue l’idée de cette caravane du partage ?
L’idée n’a pas germé longtemps. Je me suis sentie concernée par la détresse des populations comme je suis chrétienne. J’ai demandé à Dieu pourquoi toutes ses souffrances. Parce qu’en tant qu’artiste quand tout va bien, tout va avec la population. Et nous avons des rapports particuliers avec le peuple. J’ai donc appelé quelques amis, à savoir Gadji, Delta, Thérèse Thaba, Aïcha, Papouet et Mawa pour voir ce qu’on pouvait faire. Nous lançons donc cette caravane du partage pour soulager les populations. Nous n’avons pas beaucoup d’argent. Mais nous avons beaucoup d’amour. Nous pouvons apporter de l’amour.
Quelles sont les régions que vous allez visiter?
Nous allons partir dans 5 villes. A savoir Issia, Daloa, Duékoué, Lakota et Sinfra. Nous demandons ce que chacun peut donner. Notre action concerne tout le monde. Ce ne sont pas que les artistes. Chacun donne ce qu’il a pour soulager nos frères et sœurs de Duékoué.
Ce ne sont donc pas les artistes seulement qui sont concernés.
C’est vrai que ce sont les artistes qui initient cette caravane de la solidarité. Mais tout le monde est concerné. Nous voulons rétrocéder l’amour que nous recevons des populations. Parce qu’elle nous donne beaucoup. Nous avons même sollicité certaines entreprises comme Lonaci, Uniwax, Bfa, les Grands-moulins, d’Abidjan… Des courriers leur ont été adressés. Nous avons de bon retour. Il y a des particuliers qui nous aident. Nous leur disons merci déjà pour ce qu’ils font pour nous.
Comment l’idée a été accueillie dans le milieu artistique ?
C’est émouvant, quand on voit des artistes qui n’ont pas grand- chose. Actuellement, l’idée est accueillie avec enthousiasme. Les artistes n’ont pas grand-chose. Mais par rapport à celui qui a tout perdu, on a toujours quelque chose. Il est donc bon que chacun fasse quelque chose.
Comment se fait la collecte des dons ?
Nous on recueille les dons. Nous allons mener nos actions à partir de la semaine prochaine. Nous allons faire ces dons dans un bref délai. Parce que ces populations ont besoin de tout. Nous ne ferons pas de privilèges. Parce que les gens ont vécu la même douleur, le même malheur. Quand on prend Issia, Duékoué, Daloa, Sinfra et Lakota, on ne peut pas sélectionner les malheurs. En favorisant certains.
Vos dons seront-ils accompagnés de spectacles ?
Pas vraiment. Pour une fois, nous voulons exprimer notre humanisme autrement. Peut-être que sur place, il y aura des petits spectacles. Mais ce n’est pas ça la priorité. Après, on pourra plutôt organiser un grand spectacle pour ces populations. Pour le moment le plus urgent, c’est de recueillir des dons. Nous voulons laisser la place à la solidarité. On nous voit assez à des spectacles. Nous ne voulons pas faire payer des gens pour exprimer notre solidarité. Pour le moment, nous voulons nous donner nous-mêmes.
Y a-t-il une priorité au niveau des dons ?
Ce qui serait bien, ce sont les vivres, les matelas, des draps… Etant donné que ces populations manquent de tout. Mais nous voulons aussi des dons qui peuvent durer. Comme, par exemple, du ciment. Les gens ont perdu leurs maisons dans ces régions. Ça peut leur permettre de reconstruire ces habitations.
Guéhi Brence
Comment vous est venue l’idée de cette caravane du partage ?
L’idée n’a pas germé longtemps. Je me suis sentie concernée par la détresse des populations comme je suis chrétienne. J’ai demandé à Dieu pourquoi toutes ses souffrances. Parce qu’en tant qu’artiste quand tout va bien, tout va avec la population. Et nous avons des rapports particuliers avec le peuple. J’ai donc appelé quelques amis, à savoir Gadji, Delta, Thérèse Thaba, Aïcha, Papouet et Mawa pour voir ce qu’on pouvait faire. Nous lançons donc cette caravane du partage pour soulager les populations. Nous n’avons pas beaucoup d’argent. Mais nous avons beaucoup d’amour. Nous pouvons apporter de l’amour.
Quelles sont les régions que vous allez visiter?
Nous allons partir dans 5 villes. A savoir Issia, Daloa, Duékoué, Lakota et Sinfra. Nous demandons ce que chacun peut donner. Notre action concerne tout le monde. Ce ne sont pas que les artistes. Chacun donne ce qu’il a pour soulager nos frères et sœurs de Duékoué.
Ce ne sont donc pas les artistes seulement qui sont concernés.
C’est vrai que ce sont les artistes qui initient cette caravane de la solidarité. Mais tout le monde est concerné. Nous voulons rétrocéder l’amour que nous recevons des populations. Parce qu’elle nous donne beaucoup. Nous avons même sollicité certaines entreprises comme Lonaci, Uniwax, Bfa, les Grands-moulins, d’Abidjan… Des courriers leur ont été adressés. Nous avons de bon retour. Il y a des particuliers qui nous aident. Nous leur disons merci déjà pour ce qu’ils font pour nous.
Comment l’idée a été accueillie dans le milieu artistique ?
C’est émouvant, quand on voit des artistes qui n’ont pas grand- chose. Actuellement, l’idée est accueillie avec enthousiasme. Les artistes n’ont pas grand-chose. Mais par rapport à celui qui a tout perdu, on a toujours quelque chose. Il est donc bon que chacun fasse quelque chose.
Comment se fait la collecte des dons ?
Nous on recueille les dons. Nous allons mener nos actions à partir de la semaine prochaine. Nous allons faire ces dons dans un bref délai. Parce que ces populations ont besoin de tout. Nous ne ferons pas de privilèges. Parce que les gens ont vécu la même douleur, le même malheur. Quand on prend Issia, Duékoué, Daloa, Sinfra et Lakota, on ne peut pas sélectionner les malheurs. En favorisant certains.
Vos dons seront-ils accompagnés de spectacles ?
Pas vraiment. Pour une fois, nous voulons exprimer notre humanisme autrement. Peut-être que sur place, il y aura des petits spectacles. Mais ce n’est pas ça la priorité. Après, on pourra plutôt organiser un grand spectacle pour ces populations. Pour le moment le plus urgent, c’est de recueillir des dons. Nous voulons laisser la place à la solidarité. On nous voit assez à des spectacles. Nous ne voulons pas faire payer des gens pour exprimer notre solidarité. Pour le moment, nous voulons nous donner nous-mêmes.
Y a-t-il une priorité au niveau des dons ?
Ce qui serait bien, ce sont les vivres, les matelas, des draps… Etant donné que ces populations manquent de tout. Mais nous voulons aussi des dons qui peuvent durer. Comme, par exemple, du ciment. Les gens ont perdu leurs maisons dans ces régions. Ça peut leur permettre de reconstruire ces habitations.
Guéhi Brence