Abidjan (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge de Côte d`Ivoire viennent de distribuer des bâches, nattes, pagnes, moustiquaires, ustensiles de cuisine et autres articles de première nécessité à environ 2 900 personnes déplacées dans 14 villages de l`ouest de l`ancienne « zone de confiance ».
Depuis la mi-décembre 2010, des milliers d`habitants ont quitté la ville de Bangolo pour se réfugier à titre préventif dans les villages environnants, souvent en pleine brousse et dans des lieux difficilement accessibles. Ils cherchaient à se mettre à l`abri car ils craignent pour leur sécurité à la suite du retrait du centre du Commandement intégré et la réduction des patrouilles des forces de l`ONUCI dans cette zone.
« Dans ma fuite avec mes huit enfants à charge, j`ai laissé mon trousseau et nos habits à Bangolo. Je n`ai rien pris avec moi », confie une femme enceinte, déplacée au village de Glodé. « Nous vivons tous de la solidarité des familles d`accueil.»
Même si les arrivants ont pu compter dans un premier temps sur la solidarité des membres de leur communauté, « il s`est rapidement avéré qu`il est plus difficile aujourd`hui de subvenir aux besoins essentiels des déplacés et des familles d`accueil », explique Nicolas Von Arx, qui dirige les activités du CICR à Bangolo.
Afin de suivre la situation humanitaire dans la région de Bangolo et de rester à l`écoute de la population qui craint pour sa sécurité, le CICR a ouvert temporairement un bureau à Bangolo.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. : +225 09 399 404
Marçal Izard, CICR Genève, tél. : +41 22 730 24 58 ou +41 79 217 32 24
Depuis la mi-décembre 2010, des milliers d`habitants ont quitté la ville de Bangolo pour se réfugier à titre préventif dans les villages environnants, souvent en pleine brousse et dans des lieux difficilement accessibles. Ils cherchaient à se mettre à l`abri car ils craignent pour leur sécurité à la suite du retrait du centre du Commandement intégré et la réduction des patrouilles des forces de l`ONUCI dans cette zone.
« Dans ma fuite avec mes huit enfants à charge, j`ai laissé mon trousseau et nos habits à Bangolo. Je n`ai rien pris avec moi », confie une femme enceinte, déplacée au village de Glodé. « Nous vivons tous de la solidarité des familles d`accueil.»
Même si les arrivants ont pu compter dans un premier temps sur la solidarité des membres de leur communauté, « il s`est rapidement avéré qu`il est plus difficile aujourd`hui de subvenir aux besoins essentiels des déplacés et des familles d`accueil », explique Nicolas Von Arx, qui dirige les activités du CICR à Bangolo.
Afin de suivre la situation humanitaire dans la région de Bangolo et de rester à l`écoute de la population qui craint pour sa sécurité, le CICR a ouvert temporairement un bureau à Bangolo.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. : +225 09 399 404
Marçal Izard, CICR Genève, tél. : +41 22 730 24 58 ou +41 79 217 32 24