Le Commissaire principal Joachim Gogo Robé, Commandant en second du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS), et ses hommes disent attendre la mesure nécessaire pour «nettoyer» Abobo de ceux qui troublent la quiétude de la population.
La commune d’Abobo est devenue depuis le second tour de l’élection présidentielle, un no man’s land. Il ne se passe pas de jour où des rebelles armés jusqu’aux dents n’attaquent les Forces de défenses et de sécurité. Ce, malgré le couvre-feu déclaré dans cette commune ainsi que celle d’Anyama. La dernière en date est l’assaut lancé contre le commissariat du 14e arrondissement de police. Face à cette montée de la violence et de l’insécurité grandissante dans cette zone, le commissaire principal, Joachim Robé Gogo, Commandant en second des unités du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS) est monté au créneau hier, pour crier son ras-le-bol face à ce qu’il qualifie de « déclaration de guerre » contre les Forces de défense et de sécurité. Pour lui, le problème d’Abobo est connu. C’est un nœud selon lui. Cependant, dit-il, ce nœud sera défait dans les jours à venir. « Le problème d’Abobo est connu. Il y a une véritable insécurité. C’est connu. Mais, il sera résolu. Parce que, nous ne pouvons pas laisser installer une rébellion en pleine ville au milieu des populations», a-t-il indiqué. Tout en ajoutant que ses éléments et lui attendent la haute hiérarchie pour « débarrasser », Abobo de ses rebelles et ses bandits de grands chemins. Nous avons la réponse d’Abobo, a indiqué très confiant, le commissaire principal Joachim Robé Gogo, entouré pour la circonstance de ses proches collaborateurs. « Ce n’est qu’une question de jours », a-t-il dit. Faisant le point sécuritaire du mois de janvier 2011 dans le District d’Abidjan, le commandant en second du Général Guiai Bi Poin a relevé un niveau acceptable. Deux attaques à domicile ont été seulement enregistrées. Il en est de même au niveau des établissements financiers qui enregistrent une seule attaque. Ce chiffre était plus élevé par rapport à décembre. Au niveau des véhicules volés, le chiffre est de 24 contre une cinquantaine, le mois dernier. Revenant sur «son refus de se mettre à la disposition du président élu selon la Cei (Alassane Dramane Ouattara) et des violations graves des droits de l’homme », ce qui lui vaut d’être aujourd’hui, sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne, le commissaire principal Joachim Robé Gogo a été très clair. «Nous les hommes en armes suivons la Constitution de notre pays. Le Conseil constitutionnel a donné le nom d’un élu à l’issue de l’élection présidentielle. C’est cet homme là que nous suivons. C’est la Constitution qui est l’arme des hommes en armes», a-t-il dit. Tout en rappelant à Alassane Dramane Ouattara, l’auteur de ces nombreuses sanctions que ceux qu’il accuse aujourd’hui, l’ont servi et même bien servi, selon la Constitution ivoirienne, lorsqu’il était le chef du gouvernement de feu Félix Houphouët-Boïgny en 1992.
Joseph Atoumgbré
La commune d’Abobo est devenue depuis le second tour de l’élection présidentielle, un no man’s land. Il ne se passe pas de jour où des rebelles armés jusqu’aux dents n’attaquent les Forces de défenses et de sécurité. Ce, malgré le couvre-feu déclaré dans cette commune ainsi que celle d’Anyama. La dernière en date est l’assaut lancé contre le commissariat du 14e arrondissement de police. Face à cette montée de la violence et de l’insécurité grandissante dans cette zone, le commissaire principal, Joachim Robé Gogo, Commandant en second des unités du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS) est monté au créneau hier, pour crier son ras-le-bol face à ce qu’il qualifie de « déclaration de guerre » contre les Forces de défense et de sécurité. Pour lui, le problème d’Abobo est connu. C’est un nœud selon lui. Cependant, dit-il, ce nœud sera défait dans les jours à venir. « Le problème d’Abobo est connu. Il y a une véritable insécurité. C’est connu. Mais, il sera résolu. Parce que, nous ne pouvons pas laisser installer une rébellion en pleine ville au milieu des populations», a-t-il indiqué. Tout en ajoutant que ses éléments et lui attendent la haute hiérarchie pour « débarrasser », Abobo de ses rebelles et ses bandits de grands chemins. Nous avons la réponse d’Abobo, a indiqué très confiant, le commissaire principal Joachim Robé Gogo, entouré pour la circonstance de ses proches collaborateurs. « Ce n’est qu’une question de jours », a-t-il dit. Faisant le point sécuritaire du mois de janvier 2011 dans le District d’Abidjan, le commandant en second du Général Guiai Bi Poin a relevé un niveau acceptable. Deux attaques à domicile ont été seulement enregistrées. Il en est de même au niveau des établissements financiers qui enregistrent une seule attaque. Ce chiffre était plus élevé par rapport à décembre. Au niveau des véhicules volés, le chiffre est de 24 contre une cinquantaine, le mois dernier. Revenant sur «son refus de se mettre à la disposition du président élu selon la Cei (Alassane Dramane Ouattara) et des violations graves des droits de l’homme », ce qui lui vaut d’être aujourd’hui, sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne, le commissaire principal Joachim Robé Gogo a été très clair. «Nous les hommes en armes suivons la Constitution de notre pays. Le Conseil constitutionnel a donné le nom d’un élu à l’issue de l’élection présidentielle. C’est cet homme là que nous suivons. C’est la Constitution qui est l’arme des hommes en armes», a-t-il dit. Tout en rappelant à Alassane Dramane Ouattara, l’auteur de ces nombreuses sanctions que ceux qu’il accuse aujourd’hui, l’ont servi et même bien servi, selon la Constitution ivoirienne, lorsqu’il était le chef du gouvernement de feu Félix Houphouët-Boïgny en 1992.
Joseph Atoumgbré