Arrêtés depuis le 28 janvier 2011 alors qu’ils étaient venus en reportage à Abidjan, les confrères Aboubacar Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez de la ‘’Télévision notre patrie’’ de Bouaké bénéficient du soutien des correspondants de presse et des animateurs de médias basés à Korhogo. Détenus arbitrairement par les forces de défense et de sécurité (fds), voilà plus de deux semaines, nos confrères n’ont pas encore été libérés. L’association des hommes et des femmes de médias de Korhogo (Ahfmk) fort étonnée de ces allégations mensongères et du traitement inhumain infligé à nos confrères, a décidé de joindre sa voie à celle de million de femmes et d’hommes épris de liberté et de justice. Réunis ce vendredi 11 février à son siège situé au quartier 14, l’Ahfmk « s’est engagé à faire de la journée du mardi 15 février, une journée presse morte sur toute la ville de Korhogo ». Ainsi, ce jour les émissions de radios, de la télévision et la vente des journaux en ce qui concerne la presse écrite, seront suspendues pendant 24 heures. Une marche des membres de l’ Ahfmk, à travers les principales artères de la cité, conduira ceux-ci à la préfecture où une motion de protestation sera remise au préfet de région Ouattara Mamadou.
Cheick Timité
Cheick Timité