Lentement mais sûrement, les filiales ivoiriennes de la Bnp et de la Générale, passées sous le contrôle de l’Etat ivoirien sont en train de reprendre du service, depuis hier.
La fermeture des filiales de la Bicici et de la Sgbci était un coup savamment planifié par la Banque nationale de Paris (Groupe Bnp Paribas) et la Société générale. Depuis les bords de la Senne à Paris. Sauf qu’à la différence de la Citibank et la Shartered Bank, qui ont payé avant leurs fermetures, deux à trois mois de salaires, la Bnp Paribas n’avait concrétisé sa promesse : Payer ses agents de la filiale ivoirienne. C’est ce qu’a tenté de faire le jeudi dernier, le Directeur des ressources humaines (Drh) dans un marché à Adjamé. Malheureusement, manque de pot pour lui, la police alertée a non seulement mis la main sur lui, mais aussi mis la main sur le pactole. Non sans aviser le ministère de l’Economie et des Finances. Par ailleurs, dans l’exécution de leurs plans machiavéliques visant à asphyxier économiquement la Côte d’Ivoire, le Groupe Bnp Paribas et la Société générale, avaient prévu tous les schémas sauf, l’option de «la nationalisation» de ces deux filiales par le président Gbagbo. Donc, il fallait en ce qui concerne la Bicici, se rattraper en payant les salaires des agents sur 2 voire 3 mois ralliés à sa cause, les mêmes agents que la Direction générale de la Bicici, a laissé dans le bourbier ivoirien qu’ils ont créé de toutes pièces, grâce aux réseaux mafieux de la Françafrique. Vendredi dernier, le ministre délégué au Budget a rencontré les délégués du personnel de la Bicici à son cabinet. La rencontre a eu lieu nous dit-on, dans une ambiance cordiale et ils ont clairement indiqué au gouvernement être à son entière disposition. Ils sont donc prêts à reprendre le travail. Dans le cadre du processus de prise de contrôle des deux banques, par l’état de Côte d’Ivoire, des inventaires sont en cours pour non seulement faire l’Etat des lieux, mais aussi mettre en place un Conseil d’administration pour relancer les deux machines. Hier, deux rencontres ont eu lieu entre le ministre Koné Katinan Justin, les personnels et les délégués du personnel des deux banques séparément à l’amphithéâtre de la Caisse régionale des retraités et agents de l’Uemoa (Crae-Uemoa) au Plateau. Au cours de la première rencontre, les agents de la Bicici qui ont fait le plein de la salle ont pris l’engagement de reprendre le travail. Séance tenante, le gouvernement par la voix du ministre Katinan a donné des instructions au Trésor public de payer les agents de la Bicici aux guichets du siège de cette banque au Plateau. Il s’agit en fait, de la formalisation de «l’opération clandestine» qui avait été interrompue il y a quelques jours d’une part, et permettre à ceux qui travaillent à l’agence principale du Plateau, de décoder le système informatique afin de faire le point des différents soldes d’autre part. Opération qui a commencé hier, sous le coup de 14 heures 30 mn. Après le Plateau, cap devrait être mis sur l’agence du Boulevard de Marseille, puis sur toute la ville Abidjan au plus tard, vendredi prochain.
«Au niveau de la Sgbci, les agents n’ont pas effectué nombreux le déplacement compte tenu de la rumeur d’instauration de couvre- feu à 14 heures, hier. A l’issue des échanges, il a été décidé de commun accord, d’ouvrir ce matin, l’agence principale de la Sgbci- Plateau. Afin de faire l’état des lieux et procéder avec les informaticiens au décodage du système informatique pour remettre la machine en route. Puis cap sera mis sur l’agence de Vridi et avant de procéder à l’ouverture des guichets au grand public d’ici la fin de la semaine.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
La fermeture des filiales de la Bicici et de la Sgbci était un coup savamment planifié par la Banque nationale de Paris (Groupe Bnp Paribas) et la Société générale. Depuis les bords de la Senne à Paris. Sauf qu’à la différence de la Citibank et la Shartered Bank, qui ont payé avant leurs fermetures, deux à trois mois de salaires, la Bnp Paribas n’avait concrétisé sa promesse : Payer ses agents de la filiale ivoirienne. C’est ce qu’a tenté de faire le jeudi dernier, le Directeur des ressources humaines (Drh) dans un marché à Adjamé. Malheureusement, manque de pot pour lui, la police alertée a non seulement mis la main sur lui, mais aussi mis la main sur le pactole. Non sans aviser le ministère de l’Economie et des Finances. Par ailleurs, dans l’exécution de leurs plans machiavéliques visant à asphyxier économiquement la Côte d’Ivoire, le Groupe Bnp Paribas et la Société générale, avaient prévu tous les schémas sauf, l’option de «la nationalisation» de ces deux filiales par le président Gbagbo. Donc, il fallait en ce qui concerne la Bicici, se rattraper en payant les salaires des agents sur 2 voire 3 mois ralliés à sa cause, les mêmes agents que la Direction générale de la Bicici, a laissé dans le bourbier ivoirien qu’ils ont créé de toutes pièces, grâce aux réseaux mafieux de la Françafrique. Vendredi dernier, le ministre délégué au Budget a rencontré les délégués du personnel de la Bicici à son cabinet. La rencontre a eu lieu nous dit-on, dans une ambiance cordiale et ils ont clairement indiqué au gouvernement être à son entière disposition. Ils sont donc prêts à reprendre le travail. Dans le cadre du processus de prise de contrôle des deux banques, par l’état de Côte d’Ivoire, des inventaires sont en cours pour non seulement faire l’Etat des lieux, mais aussi mettre en place un Conseil d’administration pour relancer les deux machines. Hier, deux rencontres ont eu lieu entre le ministre Koné Katinan Justin, les personnels et les délégués du personnel des deux banques séparément à l’amphithéâtre de la Caisse régionale des retraités et agents de l’Uemoa (Crae-Uemoa) au Plateau. Au cours de la première rencontre, les agents de la Bicici qui ont fait le plein de la salle ont pris l’engagement de reprendre le travail. Séance tenante, le gouvernement par la voix du ministre Katinan a donné des instructions au Trésor public de payer les agents de la Bicici aux guichets du siège de cette banque au Plateau. Il s’agit en fait, de la formalisation de «l’opération clandestine» qui avait été interrompue il y a quelques jours d’une part, et permettre à ceux qui travaillent à l’agence principale du Plateau, de décoder le système informatique afin de faire le point des différents soldes d’autre part. Opération qui a commencé hier, sous le coup de 14 heures 30 mn. Après le Plateau, cap devrait être mis sur l’agence du Boulevard de Marseille, puis sur toute la ville Abidjan au plus tard, vendredi prochain.
«Au niveau de la Sgbci, les agents n’ont pas effectué nombreux le déplacement compte tenu de la rumeur d’instauration de couvre- feu à 14 heures, hier. A l’issue des échanges, il a été décidé de commun accord, d’ouvrir ce matin, l’agence principale de la Sgbci- Plateau. Afin de faire l’état des lieux et procéder avec les informaticiens au décodage du système informatique pour remettre la machine en route. Puis cap sera mis sur l’agence de Vridi et avant de procéder à l’ouverture des guichets au grand public d’ici la fin de la semaine.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
