Depuis, le mercredi 23 février 2011, de nombreux fonctionnaires et agents de l’Etat en poste à Abengourou contiennent difficilement leur colère. A l’origine de celle-ci, la délocalisation de leur compte bancaire à Abidjan. De fait, avec la fermeture des banques sur toute l’étendue du territoire national, le gouvernement Aké N’go, pour assurer le paiement des salaires des agents de l'État, a opté pour l’ouverture de nouveaux comptes bancaires dans les structures financières nationales.
C’est donc avec un grand intérêt que les fonctionnaires se sont rués hier vers les kiosques à journaux pour se procurer le numéro spécial traitant de la question. Quelle ne fut la surprise de ceux en poste à Abengourou de constater que la plupart d’entre eux, doivent désormais effectuer leurs opérations bancaires à Abidjan. « Si les fonctionnaires de l’intérieur doivent se rendre à Abidjan pour toucher leur salaire, c’est grave.
D’abord nous n’avons pas d’argent pour assurer le transport à ce moment difficile du mois et en plus, nous courons le grand risque de nous faire agresser par les coupeurs de route et autres bandits » note K.K.R, un enseignant qui s’est confié à nous au ‘’ carrefour du château ‘’ dans la ‘’ Cité royale ‘’. Ce fonctionnaire dont le compte bancaire était précédemment domicilié à la BICICI à Abengourou, se trouve désormais affecté au siège d’une autre banque à Abidjan. Le constat serait le même pour de nombreux autres agents de l’état de l’intérieur qui désormais, sont astreints à se rendre dans la capitale économique pour se faire payer. « Pourtant, on nous a fait croire que nos nouveaux comptes seraient ouverts dans la commune où était localisé l’ancien. C’est tout une gymnastique que nous allons faire chaque fin de mois et qui ne rassure guère. » indique, O.B., une dame dont le compte se retrouve désormais à l’agence Versus Bank du 2 Plateaux. En réalité, de nombreuses banques nationales n’ont pas de filiales à l’intérieur du pays. A Abengourou chef-lieu de région par exemple, seule une agence de la BNI est présente. « On aurait pu mettre les fonctionnaires d’Abengourou à la disposition de la BNI de la ville que de les balancer à Abidjan. A la fin du mois, les services seront littéralement vides, puisque certains agents, prétextant de longues attentes dans les rangs, prendront 5 à 6 jours rien que pour aller à la solde », note un chef de service qui a requis l’anonymat. Visiblement, les dernières mesures du gouvernement Aké N’Gbo font grincer des dents.
Zéphirin NANGO
C’est donc avec un grand intérêt que les fonctionnaires se sont rués hier vers les kiosques à journaux pour se procurer le numéro spécial traitant de la question. Quelle ne fut la surprise de ceux en poste à Abengourou de constater que la plupart d’entre eux, doivent désormais effectuer leurs opérations bancaires à Abidjan. « Si les fonctionnaires de l’intérieur doivent se rendre à Abidjan pour toucher leur salaire, c’est grave.
D’abord nous n’avons pas d’argent pour assurer le transport à ce moment difficile du mois et en plus, nous courons le grand risque de nous faire agresser par les coupeurs de route et autres bandits » note K.K.R, un enseignant qui s’est confié à nous au ‘’ carrefour du château ‘’ dans la ‘’ Cité royale ‘’. Ce fonctionnaire dont le compte bancaire était précédemment domicilié à la BICICI à Abengourou, se trouve désormais affecté au siège d’une autre banque à Abidjan. Le constat serait le même pour de nombreux autres agents de l’état de l’intérieur qui désormais, sont astreints à se rendre dans la capitale économique pour se faire payer. « Pourtant, on nous a fait croire que nos nouveaux comptes seraient ouverts dans la commune où était localisé l’ancien. C’est tout une gymnastique que nous allons faire chaque fin de mois et qui ne rassure guère. » indique, O.B., une dame dont le compte se retrouve désormais à l’agence Versus Bank du 2 Plateaux. En réalité, de nombreuses banques nationales n’ont pas de filiales à l’intérieur du pays. A Abengourou chef-lieu de région par exemple, seule une agence de la BNI est présente. « On aurait pu mettre les fonctionnaires d’Abengourou à la disposition de la BNI de la ville que de les balancer à Abidjan. A la fin du mois, les services seront littéralement vides, puisque certains agents, prétextant de longues attentes dans les rangs, prendront 5 à 6 jours rien que pour aller à la solde », note un chef de service qui a requis l’anonymat. Visiblement, les dernières mesures du gouvernement Aké N’Gbo font grincer des dents.
Zéphirin NANGO