ABIDJAN - Le nord de la Côte d`Ivoire, sous contrôle de l`ex-rébellion alliée à Alassane Ouattara, est privé depuis lundi de courant, une situation dont la Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE) a rendu responsable le gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo.
Depuis lundi, le nord du pays est privé d`électricité comme il l`avait été fin janvier, ont rapporté à l`AFP des habitants de plusieurs villes de la zone, tenue par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis 2002.
Le système de distribution d`eau nécessitant la fourniture en électricité, des coupures d`eau ont été constatées mardi à Bouaké (centre), fief des FN.
Dans un communiqué, la CIE décline toute responsabilité dans la coupure d`électricité, rappelant que le gouvernement Gbagbo avait "réquisitionné" son centre de contrôle ("dispatching") mi-janvier "pour des raisons de sécurité nationale".
Lundi matin, trois experts du ministère des Mines et de l`Energie "escortés d`hommes armés, se sont introduits au +dispatching+ et ont conduit toutes les opérations ordonnant des manoeuvres de coupure dans toutes les zones CNO (nord) alors qu`aucune exigence d`exploitation ne l`imposait et que le réseau demeure sain", a affirmé cette entreprise privée.
"On n`a pas besoin de donner (à la CIE) des explications", a répliqué le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
"Le +dispatching+ est actuellement sous contrôle de l`Etat de Côte d`Ivoire, qui optimise l`utilisation du potentiel électrique actuel en
fonction de ses priorités et de ses besoins", a-t-il dit à l`AFP.
"Il n`y a pas que dans la zone CNO qu`on observe des coupures", a-t-il
ajouté, qualifiant de "saute d`humeur" la réaction de la CIE.
La Côte d`Ivoire est plongée depuis le scrutin de novembre dans une grave
crise opposant le président sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara,
reconnu chef de l`Etat élu par la communauté internationale.
Depuis lundi, le nord du pays est privé d`électricité comme il l`avait été fin janvier, ont rapporté à l`AFP des habitants de plusieurs villes de la zone, tenue par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis 2002.
Le système de distribution d`eau nécessitant la fourniture en électricité, des coupures d`eau ont été constatées mardi à Bouaké (centre), fief des FN.
Dans un communiqué, la CIE décline toute responsabilité dans la coupure d`électricité, rappelant que le gouvernement Gbagbo avait "réquisitionné" son centre de contrôle ("dispatching") mi-janvier "pour des raisons de sécurité nationale".
Lundi matin, trois experts du ministère des Mines et de l`Energie "escortés d`hommes armés, se sont introduits au +dispatching+ et ont conduit toutes les opérations ordonnant des manoeuvres de coupure dans toutes les zones CNO (nord) alors qu`aucune exigence d`exploitation ne l`imposait et que le réseau demeure sain", a affirmé cette entreprise privée.
"On n`a pas besoin de donner (à la CIE) des explications", a répliqué le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
"Le +dispatching+ est actuellement sous contrôle de l`Etat de Côte d`Ivoire, qui optimise l`utilisation du potentiel électrique actuel en
fonction de ses priorités et de ses besoins", a-t-il dit à l`AFP.
"Il n`y a pas que dans la zone CNO qu`on observe des coupures", a-t-il
ajouté, qualifiant de "saute d`humeur" la réaction de la CIE.
La Côte d`Ivoire est plongée depuis le scrutin de novembre dans une grave
crise opposant le président sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara,
reconnu chef de l`Etat élu par la communauté internationale.