. Le porte-parole du représentant de l`Onu réagit
Des témoins...oculaires sont formels. Le mardi 1er mars 2011, aux environs de midi, des soldats de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) mettent le cap sur Pk18, à Abobo.
Objectif, se ravitailler en carburant à la station Petro Ivoire de ce quartier. Quand ces soldats onusiens débarquent, ils sont face à un obstacle:la présence des éléments de l`Armée ivoirienne (Forces de défense et de sécurité-Fds). La force étrangère réussit à déloger les quelques éléments des Fds et prend possession des lieux. L`électricité ayant été interrompue à la station, les soldats onusiens se servent d`un groupe électrogène et par un circuit électrique, ils pompent à satiété le carburant. Selon ce que nous rapportent d`autres témoins, des soldats de l`Onuci avaient été aperçus, la veille, dans un autre quartier à Abobo, précisément à Anonkoua-Kouté, où ils se sont ravitaillés en carburant. Joint hier mardi 1er mars, dans d`après-midi, le porte parole de l`Onuci, Hamadoun Touré, dément: «C`est absolument inexact ». Pour lui, « c`est inconcevable ». Et il tient à faire comprendre ceci: « On n`a pas besoin de cela. Nous ne sommes jamais allés dans ces stations. Nous ne prenons pas de carburant dans les stations ivoiriennes depuis deux mois.
Savez-vous qu’aller déloger des Fds est un acte de guerre. Nous ne pouvons pas faire une chose imprudente. C`est commettre un acte de brigandage, de braquage que de faire cela. L`Onuci ne fait pas de brigandage. Nous ne faisons la guerre ni aux Fds, ni aux Fafn encore moins aux populations ». Tous ces faits font suite à la mesure prise par le gouvernement de ne plus approvisionner les forces étrangères en carburant.« Le gouvernement a décidé d`ordonner la suppression de la livraison de produits pétroliers finis à l`Onuci et à la force française Licorne (…) Nous sommes soumis à un embargo qui nous empêche d`être approvisionnés en produits pétroliers, alors nous ne pouvons pas continuer d`approvisionner au plan national, ceux qui nous soumettent à cet étranglement. C`est une question de logique », avait déclaré Augustin Kouadio Komoé, ministre des Mines et de l`Énergie du gouvernement Aké N`Gbo.
A. BOUABRE
Des témoins...oculaires sont formels. Le mardi 1er mars 2011, aux environs de midi, des soldats de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) mettent le cap sur Pk18, à Abobo.
Objectif, se ravitailler en carburant à la station Petro Ivoire de ce quartier. Quand ces soldats onusiens débarquent, ils sont face à un obstacle:la présence des éléments de l`Armée ivoirienne (Forces de défense et de sécurité-Fds). La force étrangère réussit à déloger les quelques éléments des Fds et prend possession des lieux. L`électricité ayant été interrompue à la station, les soldats onusiens se servent d`un groupe électrogène et par un circuit électrique, ils pompent à satiété le carburant. Selon ce que nous rapportent d`autres témoins, des soldats de l`Onuci avaient été aperçus, la veille, dans un autre quartier à Abobo, précisément à Anonkoua-Kouté, où ils se sont ravitaillés en carburant. Joint hier mardi 1er mars, dans d`après-midi, le porte parole de l`Onuci, Hamadoun Touré, dément: «C`est absolument inexact ». Pour lui, « c`est inconcevable ». Et il tient à faire comprendre ceci: « On n`a pas besoin de cela. Nous ne sommes jamais allés dans ces stations. Nous ne prenons pas de carburant dans les stations ivoiriennes depuis deux mois.
Savez-vous qu’aller déloger des Fds est un acte de guerre. Nous ne pouvons pas faire une chose imprudente. C`est commettre un acte de brigandage, de braquage que de faire cela. L`Onuci ne fait pas de brigandage. Nous ne faisons la guerre ni aux Fds, ni aux Fafn encore moins aux populations ». Tous ces faits font suite à la mesure prise par le gouvernement de ne plus approvisionner les forces étrangères en carburant.« Le gouvernement a décidé d`ordonner la suppression de la livraison de produits pétroliers finis à l`Onuci et à la force française Licorne (…) Nous sommes soumis à un embargo qui nous empêche d`être approvisionnés en produits pétroliers, alors nous ne pouvons pas continuer d`approvisionner au plan national, ceux qui nous soumettent à cet étranglement. C`est une question de logique », avait déclaré Augustin Kouadio Komoé, ministre des Mines et de l`Énergie du gouvernement Aké N`Gbo.
A. BOUABRE