Abidjan - Les violents combats qui se déroulent depuis jeudi dans l’Ouest du pays et depuis une semaine dans la commune d’Abobo à Abidjan ont poussé, brutalement à nouveau, 22 000 personnes à se réfugier au Libéria et forcé des dizaines de milliers d’autres à l’exode à l’intérieur du pays.
Ce dimanche encore, de longues colonnes de femmes, d’enfants et d’hommes fuyant les combats avec quelques effets personnels pouvaient être vues sur plusieurs grands boulevards d’Abidjan. Certains quartiers d’Abobo, une commune de plus de 1,5 millions d’habitants, se vident littéralement de leur population.
« J’en appelle à toutes les personnes à protéger et épargner les populations civiles et à respecter leur dignité ; qu’elles n’utilisent pas les habitants comme des boucliers humains et les laissent sortir librement hors des zones de combats» a déclaré le Coordonnateur Humanitaire, Ndolamb Ngokwey. «Les femmes et les enfants, traumatisés, n’ont pas, pour certains, dormi depuis trois nuits et sont encore pris entre deux feux. Aussi, il urge que des garanties soient données par les parties concernées aux équipes humanitaires afin de permettre l’évacuation des blessés, des personnes âgées ou handicapées incapables de se déplacer seules. Les cadavres qui jonchent les rues doivent être inhumés, au plus vite, dans le respect de la dignité humaine».
Ce dimanche encore, de longues colonnes de femmes, d’enfants et d’hommes fuyant les combats avec quelques effets personnels pouvaient être vues sur plusieurs grands boulevards d’Abidjan. Certains quartiers d’Abobo, une commune de plus de 1,5 millions d’habitants, se vident littéralement de leur population.
« J’en appelle à toutes les personnes à protéger et épargner les populations civiles et à respecter leur dignité ; qu’elles n’utilisent pas les habitants comme des boucliers humains et les laissent sortir librement hors des zones de combats» a déclaré le Coordonnateur Humanitaire, Ndolamb Ngokwey. «Les femmes et les enfants, traumatisés, n’ont pas, pour certains, dormi depuis trois nuits et sont encore pris entre deux feux. Aussi, il urge que des garanties soient données par les parties concernées aux équipes humanitaires afin de permettre l’évacuation des blessés, des personnes âgées ou handicapées incapables de se déplacer seules. Les cadavres qui jonchent les rues doivent être inhumés, au plus vite, dans le respect de la dignité humaine».