Des explosions ont secoué durant la nuit et mercredi matin le quartier de Koumassi, dans le sud d`Abidjan, alors que les combats entre forces de sécurité et partisans d`Alassane Ouattara s`étendent à d`autres secteurs de la capitale économique ivoirienne.
Les affrontements entre partisans du président sortant Laurent Gbagbo et ceux d`Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, s`étaient surtout produits dans le nord de la ville dans le quartier d`Abobo, d`où les militants pro-Ouattara ont en partie réussi à chasser les forces loyales à Gbagbo.
Mais des fusillades ont été aussi entendues plus près du centre, le quartier des affaires, et à Koumassi.
"Depuis hier soir, il y a beaucoup de militaires dans les rues. Ils disent qu`ils sont à la recherche d`insurgés qui se seraient infiltrés dans le quartier", a déclaré Eloïse Kouassi, une étudiante de Koumassi. "Tout le monde se terre chez soi, il n`y a pas de circulation dans les rues", a-t-elle ajouté.
"On entend des explosions et des fusillades à Koumassi. Il n`y a personne dehors, sauf les militaires", dit Patrice Gore, un mécanicien qui habite le quartier.
Mardi, de jeunes partisans de Laurent Gbagbo ont pillé des commerces tenus par des étrangers dans le quartier commerçant d`Abidjan.
La rivalité entre Gbagbo et Ouattara se traduit par des affrontements armés qui menacent de replonger le premier pays producteur mondial de cacao dans la guerre civile.
Les "Jeunes Patriotes" de Gbagbo sont connus de longue date pour des violences à caractère xénophobe, notamment leurs attaques contre la communauté française du pays en 2004, contre ses importantes communautés burkinabé et malienne ainsi que des Ivoiriens du Nord culturellement liés à celles-ci.
La situation en matière de sécurité se dégrade en Côte d`Ivoire, où des accrochages entre camps rivaux se sont succédé durant la semaine écoulée. Des hostilités ont repris le long d`une ligne de cessez-le-feu Nord-Sud où le calme prévalait globalement depuis la guerre civile de 2002-2003.
Les affrontements entre partisans du président sortant Laurent Gbagbo et ceux d`Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, s`étaient surtout produits dans le nord de la ville dans le quartier d`Abobo, d`où les militants pro-Ouattara ont en partie réussi à chasser les forces loyales à Gbagbo.
Mais des fusillades ont été aussi entendues plus près du centre, le quartier des affaires, et à Koumassi.
"Depuis hier soir, il y a beaucoup de militaires dans les rues. Ils disent qu`ils sont à la recherche d`insurgés qui se seraient infiltrés dans le quartier", a déclaré Eloïse Kouassi, une étudiante de Koumassi. "Tout le monde se terre chez soi, il n`y a pas de circulation dans les rues", a-t-elle ajouté.
"On entend des explosions et des fusillades à Koumassi. Il n`y a personne dehors, sauf les militaires", dit Patrice Gore, un mécanicien qui habite le quartier.
Mardi, de jeunes partisans de Laurent Gbagbo ont pillé des commerces tenus par des étrangers dans le quartier commerçant d`Abidjan.
La rivalité entre Gbagbo et Ouattara se traduit par des affrontements armés qui menacent de replonger le premier pays producteur mondial de cacao dans la guerre civile.
Les "Jeunes Patriotes" de Gbagbo sont connus de longue date pour des violences à caractère xénophobe, notamment leurs attaques contre la communauté française du pays en 2004, contre ses importantes communautés burkinabé et malienne ainsi que des Ivoiriens du Nord culturellement liés à celles-ci.
La situation en matière de sécurité se dégrade en Côte d`Ivoire, où des accrochages entre camps rivaux se sont succédé durant la semaine écoulée. Des hostilités ont repris le long d`une ligne de cessez-le-feu Nord-Sud où le calme prévalait globalement depuis la guerre civile de 2002-2003.